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P167 - Autisme et peau
Ann Dermatol Venereol 2005;132:9S71-9S279
JDP 2005 – Posters
P167
Autisme et peau
JACOBZONE-LEVEQUE C (1), LEMONNIER E (2), BESSAGUET C (3), PEUDONNIER S (4), LAZARTIGUES A (2), MISERY L (5) (1) Dermatologie, CHU Morvan, Brest, France. (2) Pédopsychiatrie, CHU Bohars, France. (3) Biostatistique, registre des cancers, CHU Cavale Blanche, France. (4) Pédiatrie. (5) Dermatologie, CHU Morvan, Brest, France.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale exposénon exposé recherchant par un examen cutané systématique des particularités dermatologiques. Les enfants autistes étaient recrutés à partir de la base de données du service de pédopsychiatrie et les témoins lors des visites de médecine scolaire. Une analyse statistique univariée puis stratifiée a été réalisée avec p considéré comme significatif lorsqu’il était inférieur à 0,05. Résultats : 46 enfants autistes et 71 enfants témoins ont été examinés. Aucun enfant autiste ne présentait d’hypomélanose de Ito, de STB ou de NF. L’analyse statistique retrouvait des différences significatives entre les 2 populations. Les enfants autistes présentaient plus de dermographisme rouge (p = 0,026) et moins de dermatoses infectieuses (p = 0,032) que les enfants témoins et vraisemblablement plus de lésions provoquées à type de trichotillomanie (p = 0,058). Ces résultats n’étaient pas modifiés après prise en compte des facteurs de confusion (âge et sexe). Discussion : Nous n’avons retrouvé aucune dermatose habituellement associée à l’autisme ; mais il s’agit de dermatoses rares et notre population de cas est vraisemblablement insuffisante. Seul un en-
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fant présentait un syndrome d’Ehlers Danlos (3 références bibliographiques) [3]. Les différences observées pour les pathologies provoquées et les dermatoses infectieuses peuvent s’expliquer du fait même de la psychose sous-jacente. La trichotillomanie est en effet souvent observée chez des enfants psychotiques. A l’inverse, la moindre fréquence des dermatoses infectieuses peut s’expliquer par des contacts moins fréquents avec d’autres enfants et un mode de vie dans des structures protégées. En ce qui concerne le dermographisme rouge, il pourrait refléter une anomalie dans le métabolisme de l’acétylcholine. La pathogénie de l’autisme est encore mal comprise et ceci pourrait représenter une piste de réflexion. Conclusion : Il s’agit d’une étude originale puisqu’il s’agit de la première étude épidémiologique sur les signes cutanés associés à l’autisme, dont les résultats mériteraient d’être confirmés par une étude de plus grande envergure. Références 1. Davalos DB. Psychosis in hypomelanosis of Ito. J R Soc Med 2001;94:140-1. 2. Reich M. Sclérose tubéreuse de Bourneville et autisme. Arch Pediatr 1997;4:170-5. 3. Sieg KG. Autism and Ehlers danlos syndrome. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1992;31:17338. Mot-clé : Autisme.
Evaluation de l’épargne en corticoïdes chez des enfants atteints de dermatite atopique traités par un lait émollient
JOSSE M (1), MENGEAUD V (1), SIBAUD V (2), GRIMALT F (3), CAMBAZARD F (4) (1) Service de Dermocosmétique, Institut de Recherche Pierre Fabre, Ramonville, France. (2) Laboratoires Dermatologiques Ducray, Lavaur, France. (3) Service de Dermatologie et d’Allergologie, Hôpital Universitaire, Barcelone, Espagne. (4) CHU Nord, Saint-Etienne, France.
Introduction : Si les émollients sont considérés comme un traitement standard des patients atopiques, leur effet sur la consommation en corticoïdes dans la Dermatite Atopique (DA), n’a jamais été clairement démontré. Matériel et méthodes : Le but de cette étude en ouvert, randomisée, multicentrique était d’évaluer l’effet sur la consommation en corticoïdes d’un lait émollient contenant des extraits d’Avoine Rhealba® dans une population homogène d’enfants âgés de moins de un an souffrant de Dermatite Atopique (DA). Des enfants avec une DA légère à sévère (SCORAD index : 3 20 et £ 70) ont été randomisés en deux groupes parallèles : un groupe utilisait le lait émollient deux fois par jour, et un groupe ne recevait pas d’émollient. L’utilisation de corticoïdes topiques (classes II et III : corticoïdes à base de désonide) était autorisée dans le cas de poussées inflammatoires dans les deux groupes. L’objectif principal était de quantifier la consommation des stéroïdes topiques utilisés (grammes) à 3 et 6 semaines. L’objectif secondaire était de mesurer les changements cliniques (SCORAD Index). Discussion : 162 enfants (84 dans le groupe lait émollient, et 78 dans le groupe non traité) ont été analysés en ITT. La moyenne d’âge
était de 6 mois. Le SCORAD Index était de 36 dans les deux groupes à J0. À 3 semaines, la consommation de corticostéroïdes topiques de classe II (activité modérée) avait baissé de plus de 5 % (Non significatif) et celle de corticostéroïdes topiques de classe III (efficacité forte) avait significativement baissé de plus de 45 % (p < 0,05) dans le groupe traité par le lait émollient par rapport au groupe non traité. À 6 semaines, la consommation de corticostéroïdes topiques de classe II (activité modérée) avait baissé de plus de 7 % (Non significatif) et celle de corticostéroïdes topiques de classe III (efficacité forte) avait significativement baissé de plus de 42 % (p < 0,05) dans le groupe avec lait émollient par rapport au groupe non traité. À 3 et à 6 semaines, le SCORAD Index a significativement été amélioré (p < 0,0001), sans différence entre les deux groupes. A 6 semaines, le SCORAD Index a significativement diminué de plus de 54 % dans les deux groupes. La tolérance de l’émollient contenant des extraits d’Avoine Rhealba® a été jugée bonne à excellente dans 94 % des cas.
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Posters
Introduction : Les dermatoses classiquement associées à l’autisme sont l’hypomélanose de Ito [1], la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) [2] et la neurofibromatose (NF) mais il ne s’agit que de publications anecdotiques. Nous avons voulu dans une population d’enfants autistes vérifier les données de la littérature et rechercher d’autres association.
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JACOBZONE-LEVEQUE C (1), LEMONNIER E (2), BESSAGUET C (3), PEUDONNIER S (4), LAZARTIGUES A (2), MISERY L (5) (1) Dermatologie, CHU Morvan, Brest, France. (2) Pédopsychiatrie, CHU Bohars, France. (3) Biostatistique, registre des cancers, CHU Cavale Blanche, France. (4) Pédiatrie. (5) Dermatologie, CHU Morvan, Brest, France.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale exposénon exposé recherchant par un examen cutané systématique des particularités dermatologiques. Les enfants autistes étaient recrutés à partir de la base de données du service de pédopsychiatrie et les témoins lors des visites de médecine scolaire. Une analyse statistique univariée puis stratifiée a été réalisée avec p considéré comme significatif lorsqu’il était inférieur à 0,05. Résultats : 46 enfants autistes et 71 enfants témoins ont été examinés. Aucun enfant autiste ne présentait d’hypomélanose de Ito, de STB ou de NF. L’analyse statistique retrouvait des différences significatives entre les 2 populations. Les enfants autistes présentaient plus de dermographisme rouge (p = 0,026) et moins de dermatoses infectieuses (p = 0,032) que les enfants témoins et vraisemblablement plus de lésions provoquées à type de trichotillomanie (p = 0,058). Ces résultats n’étaient pas modifiés après prise en compte des facteurs de confusion (âge et sexe). Discussion : Nous n’avons retrouvé aucune dermatose habituellement associée à l’autisme ; mais il s’agit de dermatoses rares et notre population de cas est vraisemblablement insuffisante. Seul un en-
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fant présentait un syndrome d’Ehlers Danlos (3 références bibliographiques) [3]. Les différences observées pour les pathologies provoquées et les dermatoses infectieuses peuvent s’expliquer du fait même de la psychose sous-jacente. La trichotillomanie est en effet souvent observée chez des enfants psychotiques. A l’inverse, la moindre fréquence des dermatoses infectieuses peut s’expliquer par des contacts moins fréquents avec d’autres enfants et un mode de vie dans des structures protégées. En ce qui concerne le dermographisme rouge, il pourrait refléter une anomalie dans le métabolisme de l’acétylcholine. La pathogénie de l’autisme est encore mal comprise et ceci pourrait représenter une piste de réflexion. Conclusion : Il s’agit d’une étude originale puisqu’il s’agit de la première étude épidémiologique sur les signes cutanés associés à l’autisme, dont les résultats mériteraient d’être confirmés par une étude de plus grande envergure. Références 1. Davalos DB. Psychosis in hypomelanosis of Ito. J R Soc Med 2001;94:140-1. 2. Reich M. Sclérose tubéreuse de Bourneville et autisme. Arch Pediatr 1997;4:170-5. 3. Sieg KG. Autism and Ehlers danlos syndrome. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1992;31:17338. Mot-clé : Autisme.
Evaluation de l’épargne en corticoïdes chez des enfants atteints de dermatite atopique traités par un lait émollient
JOSSE M (1), MENGEAUD V (1), SIBAUD V (2), GRIMALT F (3), CAMBAZARD F (4) (1) Service de Dermocosmétique, Institut de Recherche Pierre Fabre, Ramonville, France. (2) Laboratoires Dermatologiques Ducray, Lavaur, France. (3) Service de Dermatologie et d’Allergologie, Hôpital Universitaire, Barcelone, Espagne. (4) CHU Nord, Saint-Etienne, France.
Introduction : Si les émollients sont considérés comme un traitement standard des patients atopiques, leur effet sur la consommation en corticoïdes dans la Dermatite Atopique (DA), n’a jamais été clairement démontré. Matériel et méthodes : Le but de cette étude en ouvert, randomisée, multicentrique était d’évaluer l’effet sur la consommation en corticoïdes d’un lait émollient contenant des extraits d’Avoine Rhealba® dans une population homogène d’enfants âgés de moins de un an souffrant de Dermatite Atopique (DA). Des enfants avec une DA légère à sévère (SCORAD index : 3 20 et £ 70) ont été randomisés en deux groupes parallèles : un groupe utilisait le lait émollient deux fois par jour, et un groupe ne recevait pas d’émollient. L’utilisation de corticoïdes topiques (classes II et III : corticoïdes à base de désonide) était autorisée dans le cas de poussées inflammatoires dans les deux groupes. L’objectif principal était de quantifier la consommation des stéroïdes topiques utilisés (grammes) à 3 et 6 semaines. L’objectif secondaire était de mesurer les changements cliniques (SCORAD Index). Discussion : 162 enfants (84 dans le groupe lait émollient, et 78 dans le groupe non traité) ont été analysés en ITT. La moyenne d’âge
était de 6 mois. Le SCORAD Index était de 36 dans les deux groupes à J0. À 3 semaines, la consommation de corticostéroïdes topiques de classe II (activité modérée) avait baissé de plus de 5 % (Non significatif) et celle de corticostéroïdes topiques de classe III (efficacité forte) avait significativement baissé de plus de 45 % (p < 0,05) dans le groupe traité par le lait émollient par rapport au groupe non traité. À 6 semaines, la consommation de corticostéroïdes topiques de classe II (activité modérée) avait baissé de plus de 7 % (Non significatif) et celle de corticostéroïdes topiques de classe III (efficacité forte) avait significativement baissé de plus de 42 % (p < 0,05) dans le groupe avec lait émollient par rapport au groupe non traité. À 3 et à 6 semaines, le SCORAD Index a significativement été amélioré (p < 0,0001), sans différence entre les deux groupes. A 6 semaines, le SCORAD Index a significativement diminué de plus de 54 % dans les deux groupes. La tolérance de l’émollient contenant des extraits d’Avoine Rhealba® a été jugée bonne à excellente dans 94 % des cas.
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Introduction : Les dermatoses classiquement associées à l’autisme sont l’hypomélanose de Ito [1], la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) [2] et la neurofibromatose (NF) mais il ne s’agit que de publications anecdotiques. Nous avons voulu dans une population d’enfants autistes vérifier les données de la littérature et rechercher d’autres association.