COMMUNICATIONS ORALES RÉTINE - EXPLORATIONS
les plus fréquents. 2) des travaux pratiques (10h) sur la manipulationdu RN (Topcon TRC NWGS) et la lecture de sets d'images suivis d'une correction individualisée. Cette formation débouchait sur la remise d'un didacticiel (CDRom). Une validation (2h) théorique (QCM) et pratique (lecture de sets) permettait ensuk, en cas de succés, d'accréditer les lecteurs pour notre étude PHRC. Discussion : Le programme de formatiodvalidationélaboré pour notre PHRC, étudiant les possibilitésde déléaation à des médecins non-o~htalmoloaistes.est nécessairement très strict pour limier toute contestation scientifique oÜmédik-légale. II peut donc a f o M servir à la formation des lecteurs ophtalmologistes qui souhaiteraient ~arüci~er à ce dé~istaae. ~onclkion':Sa diffusiin à lacollectivitépar l'intermédiaire du web (avec quin interactifs en autocorrection) devrait Dermettre d'harmoniser la aualité du dé~istaae " et d'en faciliter sa délégation.
inde hentation ou cerclage). Un O.C.T. a été réalisé chez touts les patients dans un délai variable en pst-opératoire. Résultats : Chez tous les patients nous avons obtenu une réapplication rétinienne apparente en biomicroscopie. Les aspects retrouvésétaient dans un cas persistance d'une lame de liquide sous rétinien, dans un autre cas un trou maculaire de pleine épaisseur et dans deux cas un aspect aminci de la couche exteme de la rétine neurosensorielleavec irrégularité de la ligne des photorécepteurs. Dans ces quatre cas la récupérationvisuelle a été mauvaise. Dans un cas, l'aspect en O.C.T. était normal avec une récupérationvisuelle complète. Discussion : L'0.C.T est un bon moyen d'évaluation des remaniementsde la structure de la rétine après soulèvement maculaire. Conclusion : L'aspect en 0.C.T de la région fovéolaire en pst-opératoire d'un décollement de rétine est étroitement corrélé à la récupérationfonctionnelle.
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Développement d'un logicielde reconsmion de la mosaïque d'images de fonds d'yeux diabétiques acquises par rétinographe numérique. Dewiopment of a saiiwam fw autamaded mosaic it!cmWüon h m fundus images c a p ü d by digital iunduscamera. MANOLI P', GAVET Y, THURET G, PEYROCHE C, DEB-JOARDAR N, DlNET E, ESTOUR B, PINOU JC, GAIN P (Saint-Etienne) Introduction : Les rétinographesnumériques (RN)constituent un progrès indéniable en ophtalmolwie. L'affichaae d'une mosaiaue du fond d'œil (FO) est effectué ~ a r ~'o~htalmologi~e qui recalëà la main les images, soit par les hkgraphes qui'se contentent de les afficher aux points cardinaux prédéterminés, sans vraie reconstruction. La première méthode est longue, la seconde nécessairement imparfaite. But : développer un logiciel de reconstruction de la mosaïque et comparer ses performances à celles de l'ophtalmologiste et du rétinographe. Matérielset Méthodes : Logiciel multiplatiforme, en Ctt, bibliothèque lnsight Twl Kit, basé sur la reconnaissance morphomathématique des capillaires rétiniens. Analyse comparative : 5 rétinographies(TopconTRC NRW6S) de 81 diabétiques consécutifs (162 yeux) ont été prises après dilatation par obscuration puis par tropicamide. La reconstruction de la mosaïqueétait jugée en très bonne (TB), bonne (B), mauvaise (M) et était comparée selon : l'opérateur (ophtalmologiste, logiciel, rétinographe), la dilatation (obscurationitropicamide), la présence d'une cataracte (images nettes/ floues). Résultats : Toutes images confondues, la reconstruction (TBIBiM) était meilleure lorsqu'elle était faite par I'ophtalmologiste (981210 %) que par le logiciel (51124125 1) et surtout que par le rétinographe (8123169 %) @ < 0,001). La dilatation par tropicamide améliorait considérablement la reconstruction par le logiciel (TBIBIM = 25132/ 43 vs 7911516 %, p < 0,001), mais pas celle par l'ophtalmologiste (98/2/0 vs 9812/ O %, NS) ni par le rétinographe (10/20/70 vs 6/25/70 %, NS). La présence d'une cataracte (images floues) dégradait la reconstruction par le logiciel (k125121 vs 231 12/65 %, p < 0,001), mais pas celle par I'ophtalmoloaiste (981210 vs 96/410 %.. NS). , ~iscussion:~ot&lo~iciel'reconst&itautomatiquement la'mosàiquedu FO presque aussi bien que I'ophtalmologiste (en particulier après mydriase pharmacologique) et largement mieux que le rétinographe. Les petites imperiections possibles dans le calage, comgeables manuellement, sont largement contrebalancées par le temps humain gagné par l'automatisation de la reconstruction. Conclusion : La création d'une interiace hommelmachine conviviale intéarant notre logiciel est désormais en cours. Elle facilitera l'interprétationen série desclichés, en particulier lors du dépistage de la rétinopathie diabétique.
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0.C.T aphs réapplication maculaire de décollements de rétine rhegrnatogènes. O.C. T afAw foveal nattachment in megmatogenousrefinal detachments. TEYSSOT N',PAQUES M, LE MER Y, SAHEL JA (Paris) Introduction :Après soulèvement maculaire par décollement de rétine (DR), la récupération fonctionnelle peut être imparfaite. Cette étude vise à décrire les différents aspects fovéolaires rencontrés en O.C.T3 après chirurgie du décollement de rétine avec réapplication maculaire et à corréler l'aspect anatomique à l'acuité visuelle. Matériels et Méthodes : L'étude a porté sur 5 patients consécutifs. Tous ont présenté un décollement de rétine soulevant la région fovéolaire. Ont été exclus les décollement avec WR de stade C ou plus. L'âge des patients était compris entre 19 et 58 ans. La durée du soulèvement maculaire variait de quelques heures'à plusieurs semaines. Tous les patients ont été opérés par chirurgie externe (cryoapplication et Vol. 28, Hors Série 1,2005
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Atrophie Mnienne : aspect en tomographie de w h n c e optique. Retinal aimphfl M m in O.ET. "ARFATA A*, GIRMENS JF, LE MER Y, PAQUES M, SAHEL JA (Paris) introduction : La nouvelle génération du système de tomographie en cohérence optique permet d'analyser les structures intrarétiniennes. Nous décrivons ici l'aspect de la macula en OCT chez des patients atteints d'atrophie rétinienne d'origine diverse. Matériels et Méthodes :Chez 18 patients atteints d'atrophie maculaire secondaire à différentes pathologiesrétiniennes(occlusionsveineuses et artérielles, décollement de rétine, rétinopathiepigmentaire, neuropathies optiques), la macula a été examinée avec le système OCT Stratus@(OCT 3). En particulier, le signal de la couche des fibres optiques et de I'article externe des photorécepteurs a été recherché sur des coupes de 3 mm. Discussion : L'OCT 3 permet de distinguer l'atrophie de la rétine interne (hauteur du clivus et intensité de la réflectivité de l'interface rétinovitréenne), de celle de la rétine externe (présenceou non de la ligne de démarcation des articles externes des photorécepteurs). Une atrophie sectorielle ou diffuse de la couche des fibres optiques est retrouvée lors des OACR, des formes non petfusée d'occlusion veineuse o~tiaue.Les séauelles d'œdème maculaire. de DR et de rétinoet de la neuro~athie pathie pigmentaire montient une disparition du signal des articles externes, qui est corrélée à la fonction visuelle. Conclusion : L'OCT 3 est une aide au diagnostic de la cause de baisse d'acuité visuelle séquellaire de nombreuses pathologiesrétiniennes. En particulier, il apparaîî que la perte de l'article externe des photorkepteurs est fréquente après œdème maculaire et pourrait expliquer le déficit visuel persistant malgré la récupération d'un profil maculaire normal.
Classiilcation anglographique et par tomographie en cohérence optique des stades 6 a U M de la n m i l m t h i e chornidienne Idio~aîhiauemkioidale. EWUOMI~I c ~ a s ~ c a t i oMS'~+ po/ypoiidalc/mmida/ &&ta& acc~nlin~ to ffuon?scein angiagnphic and @cal coherence tonmgraphy ffndings. QUARANTA M', MAUGET FAYSSE M (Lyon) Introduction : La vasculopathie choroïdienne idiopathique polypdidale (VCIP) peut progresser à travers 3 stades évolutifs :le stade précoce et quiescent, le stade exsudatif et aigu, et le stade cicatriciel. Le but de cette étude a été de déterminer s'il existe des caractéristiques angiographiques et OCT pathognomoniques de chaque stade évolutif. Matériels et Méthodes : Des patients consécutifs avec VCIP prouvée par angiographie à la fluorescéine (AF) et en ICG ont été soumis à un examen par scans en série par OCT passant au niveau de chaque anomalie vasculaire polypoïdale (AVP). Les résultats angiographiques et I'OCT ont été ensuite corrélés au stade évolutif des VCIP. Résultats : Quarante patients (quarante yeux) consécutifs avec VCIP dont 3 au stade précoce et 37 au stade exsudatif et aigu ont été inclus dans l'étude. Trente formes aiguës ont été traitées par PDT sur l'ensemble de la lésion néovasculaires rétrofovéale,6 ont été traitées par photocoagulationau laser sur la AVP extrafovéale, et 1 a refusé tout traitement. Après un délai compris entre 6 semaines et 12 mois, 63 % des AVP (19130) étaient passé au stade cicatriciel ; un seul œil présentait une régression compléte et sans séquelle visible de I'AVP quiescente. Les AVPs étaient visualisées sous forme de spots précocement hyperiluorescents en AF sans diffusion aux temps tardifs ; en OCT, elles apparaissaient comme des élévations en
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