132 Étude de l’évolution spontanée de l’œdème maculaire diabétique

132 Étude de l’évolution spontanée de l’œdème maculaire diabétique

COMMUNICATIONS ORALES R ~ N MÉDKZALE E - DIAB- IMMi du dépistage de la rétinopaîhiediabétique par réîinographie non mydriatique. Inimsf of smening di...

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COMMUNICATIONS ORALES R ~ N MÉDKZALE E - DIAB-

IMMi du dépistage de la rétinopaîhiediabétique par réîinographie non mydriatique. Inimsf of smening diabeik reb'nopaflryby nonmydriaik camem. RlVlERE M' (Reims)

Introduction : L'auteur rapporte l'intérêt du dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographie non mydriatique. Ils se basent sur une étude rétrospective de 138 cas. Matériels et Méthodes : Un examen par un rétinographe non mydriatique a été réalisé chez 138 patients entre juin 2003 et novembre2004. Trois clichés ont été pris de chaque côté @81epostérieur, secteur nasal, secteur temporal). Deux opérateurs différents ont classé ces clichés en se basant sur la classification de la rétinopathie selon les critères de I'EDTRS. Diérents paramètres ont été éîudiés : le sexe, l'âge, le type de diaMe, la durée d'évolution du diabète, le dernier taux d'hémoglobine A,, la présence ou non d'hypertension artérielle, de dyslipidémie, de néphropathie. Discussion:L'examen a été p i b l e dans 94,2 % des cas (130 patients sur 138). Les principales difficultés rencontrées sont en rapport avec le myosis, 5 cas sur 8, une cornmunication impossible avec le patient : 2 cas sur 8, une cataracte : 1 cas sur 8. Le dépistage a montré l'absence de rétinopathie chez 80,7 % des cas (105 sur 130). Une rétinopathie diabétique minime a été retrouvée dans 14,6 % des cas : 19 sur 103, une rétinopathie diabétique modérée ou plus évoluée dans 3,8 % des cas : 5 sur 130 ; enfin une rétinopathiediabétique non proliférante sévère dans 0,7 % des cas : un patient sur 130. Conclusion : Cet examen montre que lorsqu'il est possible, il apporte des résultats intéressantschez plus de 95 % des patients. II doit pouvoir s'intégrer dans le cadre d'un dépistage rapide des patients diabétiques d'autant plus qu'à l'heure actuelle, de nombreux diabétiques ne sont pas soumis à l'examen du fond d'œil dont ils devraient normalement bénéficier chaque année. 33 patients sur les 138 examinés n'avaient pas eu d'examen ophtalmologique l'année précédente.

uiausüvité du dépistage de la réîinopaîhiediabétique dans un service d'endocrinologie universitaire de pmvîme pennise par un réîinographe numérique. C o n i p m of diabeik reiiropaihyscreening in an endminolagy wani of a pmvincial univemi& hospiial nraahed Banks do a digital fundus camera. GARCIN AP, DEB-JOARDAR N, MANOLI P, DEFREYN A, GERMAIN N, THURET G, MAUGERY J, ESTOUR B, GAIN P (Saint-Etienne) Introduction : Le dépistage de la rétinopathie diabétique (RD) nécessite une organisation parfaite pour atteindre l'objectif d'un FO annuel. Jusqu'h présent, seul 1 diabétique sur 3 du sewice d'endocrinologie de notre CHU bénéficiait d'un FO à I'ophtalmoscope direct, après dilatation par tropicamide et néosynéphrine, par un ophtalmologiste libéral attaché. But : présenter le changement radical apporté par l'arrivée d'un rétinographe numérique (RN) associé à une logistique adaptée sur I'exhaustivité de ce dépistage. Matériels et Méthodes : Organisé autour d'un RN (Topcon TRC NW6S) implanté en endocrinologie, le dépistage a pris en compte les réalités de tenain absence d'ortho~tisteou d'infirmière dédiée à la ~ n s des e imaaes. absence de ~ièceobscure dédiée,' patients âgés, souvent poly-paihologiques, ~on'volontaires,fréquence des cataractes responbbles d'images trop souvent illisibles, entrave au fonctionnement du sewice lié au séiour ~rolonaédans l'obscurité. L'omanisation suivait donc des modalités immuables afin d'en améliorer l'acceptation G r tous : 10 h 00, instillation par une infirmière d'une seule goutte tropicamide ; 11 à 12h00, photographies et interprétation en direct par un DES d'ophtalmologie nouvelle maquette (JO du 61101 2004) durant son stage de médecine. Résultats : Sur 1 186 diabétiques, 1 182 (99,7 %) ont bénéficié du dépistage sur 12 mois (1/11/03 au 31/10/04). Les 4 patients non examinés au RN (2 grabataires, 1 obésité majeure, 1 refus) ont eu un FO à l'ophtalmoscope, concourant à I'exhaustiVUtotale du dépistage. Caractéristiques de la population : âge de 59tl-15 ans, ancienneté du diabète de 154-12 ans, RD dans 41 % des cas, principalement non proliférante minime (44 %) ou modérée (25 1). Aucun effet secondaire lié à la dilatation modérée. Acceptation par les patients et l'équipe soignante parfaite. Résultats à comparer aux 30 % de FO réalisés auparavant à l'ophtalmoscope après mydriase maximale. Discussion : Une logistique ritualisée et adaptée à la pénurie de personnel, habituelle dans les services hospitaliers, facilite l'acceptation de ce dépistage par soignants et soignés.

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Vol. 28, Hors Série 1,2005

Conclusion : L'installation d'un RN a permis pour la première fois d'atteindre I'exhaustivité du dépistage de la RD dans la population suivie en endocrinologie.

&de de l'évolution spontanée de I'od8me maculaire diabétique. SpWaneous evduüon of dialreiic maarlar edema. MASSIN P', ZUNDANE 1, ERGINAY A, BENOSMAN R, BOUTRON C, AZANCOT S, VICAUT E, GUILLAUSSEAU PJ, GAUDRIC A (Paris) Introduction : L'œdème maculaire (OM), défini par un épaississement de la rétine maculaire, est la principale cause de malvoyance chez le diabétique. Les données concemant son évolution spontanée sont limitées du fait de l'absence, jusqu'à un passé récent, d'outil permettant une évaluation objective et fiable de rOM. La Tomographie en Cohérence Optique (OCT) permet une mesure objective, sensible et reproductible de I'épaisseur maculaire. Le but de notre étude était d'étudier la variabilité spontanée à court et moyen terme de l'œdème maculaire diabétique et de rechercher les facteurs responsables de cette variabilité. Matériels et Méthodes :Vingt-trois patients diabétiques(4 type 1,19 iype 2), d'âge moven 60 f 12 ans. orésentant un OM diabétiaue ont été inclus. L'B~aisseurrétinieine maculaire a &é mesurée par OCT tous lei 15jours pendant 3 mois d'une part et à 5 reprises pendant 24 h d'autre part. La variabilité de l'épaisseur maculaire a été corrélée à la variabilité de la glycémie et de la tension artérieile pendant ces mêmes pétiodes. Résultats : L'épaisseur maculaire initiale était de 384 1117 (256-668) Pm. Une variation moyenne de l'épaisseur maculaire égale à 88 171 pm (21-356) a été observée au cours des 3 mois de suivi, et de 32 120pm (8-87) au cours du nycthémère. Le coefficient moyen de variation de l'épaisseur maculaire a été de 9,2 (5,6 12,5) au cours de la période de 3 mois et de 4,04 (3-5) au cours du nycthémère. 16 patients ont présenté au moins 1fois un Bcait de plus de 10 % par rapport à la valeur médiane de leur épaisseur maculaire sur 3 mois, et 3 patients au cours du nycthémère. IIn'a pas été mis en évidence de corélation entre les variations de l'épaisseur maculaire et les variations de la glycémie ou de la tension artérielle mesurées au même moment. Discussion : Cette étude démontre l'existence d'une variabilité de l'épaisseur maculaire au cours du temps, à court et moyen terme. Conclusion : La mise en évidence de cette variabilité spontanée et sa quantification sont essentielles pour l'interprétationdes études cliniques sur l'œdème maculaire.

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Efficacité du Calcium dobesilate dans la pmiection de la bambre hématodünlenne en cas de réîinopaîhle diabétique minime. Bïicacy ofCa&ium dbbesilab in bIood-reOnal banierpt?mabili& in e a g diabeiic retf-y. ZOURDANI A' (Créteil, COZMA G (Genève, Suisse), COSCAS G, SOUBRANE G (Créteil), CUNHA-VAZ J (Coimbra, Portugal)

ObjecW :Le but de l'étude est de confirmer l'efficacité du Calcium dobesilate sur la réduction de la perméabilité de la barrière hémato-rétiniennechez les patients présentant une rétinopathie diabétique minime, en fonction de divers taux d'HbA,,. Matériels et Méthodes : Étude prospective, randomisée en double insu, dans six centres européens, dont le centre d'ophtalmologie de Créteil. 194 patients âgés entre 40 et 75 ans, présentant un diaMte de type II associé à une rétinopathie diabétique minime ont été inclus et suivis pendant deux ans. Un groupe de 98 patients a été traité par 2 grammes par jour de calcium dobesilate, contre un groupe contrble de 96 patients, traité par placebo. La perméabilité de la barrière hémato-rétinienne a été évaluée par fluorophotométrie rétino-vitréenne, tous les 6 mois, chez 86 patients du groupe traitéet 82 patients du groupe placebo. Une classification en fonction du taux d'HbA.. et des résultats de la fiuoro~hotométrierétino-vitréenne. a été élaborée pour chach des sous-groupes suivants': HbA,,<7 % ; 7-9 % ; > 9 %. L'analyse statistique a été réalisée selon le test de Mann-Whitney et avec le test t standard. Résuka& : Les taux moyens d'HbA,, tout au long de l'étude, entre le groupe traité et le groupe placebo n'étaient pas différents (8,2 % et 8,O %). De mgme, le ratio de pénétrationde la fluorescéine dans le vitré (PVPR) était également similaire, au début de l'étude, dans les deux groupes traité et non traité. Le sous-groupetraité avec une HbA,, < 7 % (N = 27) a présenté une amélioration statistiquement significative du PVPR par rapport au groupe de contrôle (N = 16), après 2 ans de suivi (p = 0,043). Le sous-groupe avec une HM,, comprise entre 7 et 9 % (38 patients pour le groupe traité contre 46 pour le groupe placebo) a également montré une amélioration sta-

11 1 Congrès de la Société Française d'0phtalmologie