156 - Le transport secondaire en catalogne : d’après l’étude de 4 239 transports médicalisés de malades critiques

156 - Le transport secondaire en catalogne : d’après l’étude de 4 239 transports médicalisés de malades critiques

ORGANISATION SAMU-SMUR questionnaire d’évaluation de satisfaction des médecins traitants y est joint quelle que soit la nature du courrier. Résultats ...

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ORGANISATION SAMU-SMUR questionnaire d’évaluation de satisfaction des médecins traitants y est joint quelle que soit la nature du courrier. Résultats : 300 questionnaires, 152 renvoyés par les médecins généralistes pendant le temps de l’enquête (soit 50,6 %). 76 CM vs 76 CIT : 80 % d’hommes, âgés de 47 ± 7 ans et exerçant pour 56 % d’entre eux en milieu urbain sans différence de répartition entre les 2 types de courriers. Le courrier arrivait dans un délai de 5 ± 3 j avec une satisfaction moyenne de 5,5/10, concernant ce délai. Le courrier leur avait appris l’intervention dans 2/3 des cas et ne permettait la prise en charge post hospitalière du patient et de sa famille que dans 6 cas sur 10 (NS). Leur satisfaction concernant les données médicales était évaluée à 9/10 pour les CM contre 6,5/10 pour les CIT, p < 0,0001. Conclusion : Faisabilité de la procédure. Intérêt de raccourcir les délais de transmission de l’information au MT. Intérêt d’un CM par rapport à un CIT.

155 BILAN D’ACTIVITÉ DES SMUR DE LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE EN 2001. PROPOSITION D’UNE RÉORGANISATION RÉGIONALE DES TRANSPORTS SECONDAIRES G. Bouhours (1), L. Dubé (1), J. Berton (1), C. Soltner (1), J.L. Chassevent (2), J.C. Granry (1) (1) Département d’Anesthésie Réanimation, d’Angers, (2) SAMU-SMUR, CHU d’Angers.

CHU

Introduction : La région des Pays de la Loire disposait de 16 SMUR en 2001. L’objectif de ce travail était de réaliser un bilan d’activité de ces services afin de servir de base de réflexion en vue d’optimiser les moyens à l’échelle régionale. Méthodes : Etude rétrospective basée sur un questionnaire adressé à chaque responsable de SMUR. L’enquête intéressait les activités extra-, intra- et inter-hospitalières durant l’année 2001. La fréquence des interventions, la destination et la catégorie des patients ont été analysées. Afin de préciser les données, nous avons rencontré chaque directeur médical. Résultats : Durant cette année d’étude, 20 322 missions, dont 14 381 interventions primaires, ont été réalisées par les 16 SMUR. Le nombre moyen d’interventions pour 1 000 habitants et par an est de 5,3. La région présente une grande disparité d’activité : la Loire-Atlantique totalise 31 % de l’activité des 5 départements, la Mayenne, 11 %. Les transferts intra- et inter-hospitaliers représentent 30 % de l’activité globale, soit 5 941 transports. Les SMUR, sièges des SAMU, assurent 86 % de ces missions, notamment les SMUR des CHU de Nantes et d’Angers (55 %) qui sont préférentiellement les centres d’accueil de ces patients. Pour organiser et réaliser ces transferts, 86 % des SMUR rencontrent très fréquemment des difficultés relatives à la disponibilité des équipes. Ils sont 80 % à affirmer la nécessité d’une réorganisation des transports inter-hospitaliers. La mise en place d’un système de transport secondaire héliporté régionalisé serait une solution pour 78,5 % des SMUR interrogés. Conclusion : Une problématique majeure et commune à l’ensemble des SMUR est l’organisation et la réalisation des transferts interhospitaliers. Une réorganisation régionale de ces missions, centralisée par les deux CHU, pourrait être une solution. Les moyens héliportés, par un gain de temps et d’équipes, permettraient d’optimiser cette réorganisation. Une redistribution régionale des moyens pourrait l’accompagner.

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156 LE TRANSPORT SECONDAIRE EN CATALOGNE : D’APRÈS L’ÉTUDE DE 4 239 TRANSPORTS MÉDICALISÉS DE MALADES CRITIQUES S. Ferrandiz (1), L. Marzal (2), E. Clavé (2), A. Sanz (2), M.C. Sanclemente (2), J. Marti (2), G. Barrios (2), J.M. Soto (2) (1) Pla Integral d’Urgències de Catalunya, Servei Català de la Salut, (2) Sistema d’Emergències Mèdiques de Catalunya S.A. Introduction : Le SEM (Sistema d’Emergències Mèdiques) de Catalogne (Espagne) a débuté le 5 Avril de 1985 avec le transport secondaire (TS) de patients graves/critiques qui avaient comme destination une unité de soins intensifs. Le TS a comme but le transport d’un malade d’un hopital à l’autre, dû notamment à la non disponibilité de lits spécialisés ou des moyens diagnostiques ou de traitement nécessaires. Le TS pemet d’améliorer l’accès aux grands centres hospitaliers des malades provenant d’hôpitaux de niveaux inférieurs. La Catalogne a six millions d’habitants dont plus de la moitié sont dans l’aire urbaine de Barcelone. La Catalogne a 50 000 km2, des montagnes (les Pyrénées) et quelques 450 km de côte avec beucoup de lieux de vacances et des ports commerciaux. L’aire de Barcelone est fortement industrialisée et il y a un bon réseau de communications routières. Matériel et méthodes : La population de réference est toute la Catalogne, c’est à dire 6 millions de personnes. Il s’agit d’un étude épidémiologique observationelle transversale notamment descriptive mais aussi dans quelques parties analytique puisque l’on compare différents groupes de malades. Les données ont été mises en papier et postérieurement en support magnétique par des médecins et infirmières du SEM. Nous avons fait un programme spécifique pour l’exploitation des données. La population étudiée a été chez les adultes. La Catalogne a 65 hôpitaux dont 6 sont des grands centres hospitaliers universitaires régionaux avec toute sorte de services, spécialités et surspecialités. Le SEM a 15 équipes de transport secondaire dont 1 avec helicoptère pour les adultes plus 3 équipes spécialisés pour les enfants et nouveaux nés. Toutes les équipes ont des ambulances (ou hélicoptère) de soins intensifs équipés par 1 technicien en transport sanitaire 1 médecin et 1 infirmier/ère. Résultats : Après son début avec un plan Pilote en 1985 le SEM a transporté plus de 75 500 adultes. 74 % sont des hommes et 26 % des femmes. Le SEM transporte 75 % des demandes qui sont considerées comme justifiées (97 % du total). La cause principale de la demande est le manque d’unités de soins intensifs dans l’hôpital émetteur ou bien que les lits sont occupés. Pour ce qui concerne les pathologies : 52 % sont des SCA ; 12 % polytraumatisés ; 14 % neurologiques ; 7 % respiratoires, le reste autres pathologies. 14 % étaient intubés ; 7,6 % avaient un GCS < 9. 30 % ont fait des complications cardiaques ; 40 % respiratoires et 33 % neurologiques pendant le transport. Dans l’étude 24 heures après l’arrivée à l’hôpital récepteur, 81,5 % étaient dans une unité de soins intensifs ; 3,5 avaient décédé (plus 1,5 en mort biologique) ; 74 % étaient stabilisés ; 21 % avaient des complications. La mortalité intra-transfert reste très basse. Dans un étude entre deux groupes de malades non transportés (25 %) avec SCA avaient une mortalité deux fois superieure a ceux qui avaient été transportés. Conclusions : Le TS améliore l’accès aux services hospitaliers de niveau nécessaire à des malades qui autrement, resteraient dans des hôpitaux non performants pour leur pathologie. Le TS évite des morts. Le TS facilite le transfert entre niveaux et améliore l’utilisation des ressources hospitalières.

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URGENCES 2004

Les ressources mobiles employées semblent tout a fait indispensables pour ce type de service si on tient compte des complications et de la gravité des malades.

157 ÉVALUATION PROSPECTIVE DES TRANSPORTS INTERHOSPITALIERS NON SÉNIORISÉS RÉGULÉS PAR LE SAMU 80 SUR UNE PÉRIODE DE 3 MOIS F. Krim, Ch. Ammirati, S. Barnoin, B. Némitz

F. Battefort,

G. Vincent,

SAMU 80, CHU d’Amiens. Organisant depuis de nombreuses années des transferts interhospitaliers non séniorisés, nous avons souhaité évaluer cette pratique. Méthode : Un recueil prospectif de données a été effectué sur une période de 3 mois concernant les transports interhospitaliers non séniorisés dans la journée et en garde. Les données recueillies étaient les suivantes : âge, gravité de la pathologie (CCMS), type de pathologie, matériel et thérapeutique, temps exact passé auprès du patient et recueil d’incidents. Les délais théoriques de renfort médical possible ont été déduits à partir des trajets. Résultats : 112 transferts ont été recensés dont 52,7 % au cours de la garde. 62,5 % d’entre eux ont été effectués au sein de la ville siège du SMUR, entre deux établissements de soins. 85 % de ces transferts concernaient des patients dont la CCMS était inférieure ou égale à 3. Dans 92,8 % l’équipe comprenait un IDE (58 %) ou un IADE (34,8 %), les autres transferts étaient réalisés avec un résident ou un étudiant en médecine. Les patients avaient un âge moyen de 53 ans et les pathologies les plus représentées étaient la cardiologie (24,1 %), la pneumologie (16,1 %), la neurologie (13,4 %). Pour les transferts intramuros, le délai de renfort était à 10 minutes au maximum (5,77 km) et le temps moyen de prise en charge a été de 34 minutes. Pour les autres transports, le délai estimé de renfort était de 20 minutes au maximum (22,45 km) et le temps moyen de prise en charge du patient a été d’une heure vingt min. Six incidents ont été relevés, aucun n’ayant nécessité un renfort médical : une hypotension à la prise en charge avec contact avec le médecin régulateur, un changement de voie veineuse, deux aspirations, un épisode de vomissements et un épisode de céphalées. Discussion : Il est à noter que les 15 % de transferts au niveau de gravité supérieur à une CCMS 3 ont essentiellement eu lieu lors de la garde en intramuros. Conclusion : La réalisation de transferts par des infirmiers rompus aux soins préhospitaliers est une solution adaptée à condition qu’il existe un véritable protocole de régulation pour garantir un niveau de sécurité optimal pour le patient. Ce protocole doit prendre en compte le niveau de gravité du patient, la distance à parcourir ainsi que la notion de stabilisation durable de l’état. Les recommandations nationales en cours d’élaboration devraient permettre d’aboutir à la reconnaissance officielle de ce type de prise en charge.

158 TRANSFERTS INTER-HOSPITALIERS SANS MÉDECINS : QUEL INFIRMIER POUR CE TYPE DE TRANSPORT ? B. Garrigue (1), A. Barboteu-Bergaud (2), F. Adnet (1) (1) Samu 93, Hôpital Avicenne, Bobigny, (2) DAR, Centre Hospitalier, Le Kremlin Bicêtre. Introduction : Certains services d’aide médicale urgente envisagent une solution intermédiaire entre le Smur et l’ambulance simple pour réaliser des transferts inter-hospitaliers infirmiers afin d’optimiser l’adéquation entre le moyen et la gravité du patient. Ce vecteur offrirait un niveau de sécurité optimal lors de ces transferts. Le responsable de ce type de transfert serait un(e) infirmier(e) dont le profil et les compétences ne sont pas définis. Objectif : Déterminer un profil professionnel idéal de l’infirmier (e) responsable de transferts inter- hospitaliers sans médecins.

Méthode : Enquête observationnelle prospective nationale effectuée de juin 2003 à septembre 2003, auprès des personnels infirmiers et de leur encadrement de tous les Samu de France ; ainsi qu’auprès de tous les responsables médicaux de ces Samu. Résultats : L’analyse des questionnaires retournés (58 % de réponses pour les questionnaires paramédicaux soit 291 et 63 % de réponses pour les questionnaires médicaux soit 66 a permis de connaître le ressenti des différents acteurs de l’aide médicale urgente concernant ce type de transports et leurs besoins en formation. 59 % des transferts inter hospitaliers sont actuellement réalisés en équipe complète médicalisée. 34 % sont réalisés en équipe composée selon la pathologie du patient. 75,8 % des médecins estiment que certains transferts pourraient être confiés à des équipes paramédicales. 29 % des infirmiers (ide+Iade) ont déjà effectués des interventions sans médecin. 45 % des paramédicaux interrogés considèrent que cet exercice n’est pas légalement autorisé par le décret d’actes infirmiers contre 36 % des médecins. Parmi les conditions indispensables pour réaliser ces transferts en toute sécurité, l’existence de protocoles validés et formalisés est citée par 80 % des paramédicaux contre 69 % pour les médecins. Une moyenne de 83 % des Ide demandent une formation complémentaire dont le contenu s’apparente en partie à celui du module des étude d’Iade concernant l’exercice en pré hospitalier. Conclusions : Cette enquête semble démontrer que les personnels de santé les plus adaptés pour réaliser des transferts inter hospitaliers sans médecins avec un niveau de sécurité optimal, sont les Infirmiers anesthésistes diplômés d’état. Par ailleurs, la profession dans son ensemble émet de nombreuses réserves et des conditions en ce qui concerne ce nouveau mode d’exercice.

159 TRANSFERTS SÉCURISÉS DES CORONARIENS DILATÉS À LA PHASE AIGUË D’UN INFARCTUS DU MYOCARDE VERS LES UNITÉS DE SOINS INTENSIFS CARDIAQUES (USIC) SANS SALLE DE CATHÉTÉRISME D. Savary (1), L. Belle (1), C. Jacquier (1), D. Bonnet (2), J.P. Perfus (1) (1) SAMU 74, CH de la Région d’Annecy, (2) ATSU 74, La Roche sur Foron. Introduction : L’organisation des USIC interventionnelles (USICi) doit intégrer le transfert de ses coronariens dilatés à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde (IDM), vers les USIC non interventionnelles, afin de poursuivre une surveillance intensive de ces patients mais aussi de limiter les durées de séjour et ne pas altérer leur capacité d’accueil. Ces nombreux transports ne sont pas sans contrainte pour les SAMU. Nous avons mis en place une nouvelle organisation de ces transferts en ambulance, sous haute surveillance. Nous proposons une évaluation après 7 mois de fonctionnement. Méthode : Dans notre département, cardiologues et urgentistes se sont mis d’accord pour confier ces transferts post USICi à des ambulanciers privés (AP) formés et équipés de l’Association des Transports Sanitaire et d’Urgence (ATSU). Le matériel obligatoire pour ces transferts associe tensiomètre automatique de poignet, saturomètre, pousse-seringue électrique, et défibrillateur semi-automatique (DSA). La formation sur deux jours comporte un module pathologie cardiaque, et un module urgence (organisation pratique des transferts, surveillance continue des patients, conduite à tenir en cas d’événements pendant le transport, gestion du matériel et utilisation du DSA). Résultats : Sur 7 mois, 65 transferts sécurisés ont été réalisés (50 hommes et 15 femmes). L’âge moyen des patients est de 66 ans. Le séjour des patients à l’USICi a été en moyenne de 2,7 jours. 1 jour pour 16 patients, 2 jours pour 24 patients, 3 jours pour 19 patients et 4 à 7 jours pour 12 patients. Il s’agissait de 19 IDM antérieurs, 22 IDM inférieurs ou latéraux, 22 syndromes coronarien sans sus ST, et 2 arrêts cardio-respiratoires récupérés. 3 USIC ont reçu entre 12 et 17 patients, 6 USIC entre 1 et 6 patients et 2 patients ont été adressés à l’USIC proche de leur domicile à plus de 100 kms. Les comptes rendus d’intervention