Affiches scientifiques L’antibiothérapie était instituée dans plus de 98,52 % des cas de bronchites aiguës. Conclusion La pathologie respiratoire occupe une place importante au niveau primaire et secondaire de la pyramide sanitaire. Elles sont dominées par les bronchites aiguës dans lesquelles la prescription d’antibiotiques est fréquente. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.531 527
Apport de la sérologie hydatique dans le diagnostic positif de l’hydatidose pulmonaire I. Ouldittou ∗ , S. Aitbatahar , L. Amro Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed IV, laboratoire PCIM, Ucam, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. Ouldittou) Introduction Les techniques immunologiques dans l’hydatidose constituent une étape essentielle du diagnostic, elles permettent d’orienter le diagnostic dans 80 à 95 % des localisations hépatiques et 40 à 65 % des localisations pulmonaires, à condition de réaliser une technique qualitative (recherche de l’arc 5) et une technique quantitative (ELISA, Immunofluorescence indirecte. . .). Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 26 cas de kystes hydatiques pulmonaires colligés au service des maladies respiratoires du CHU Mohamed VI de Marrakech sur une période de 7 ans. Résultats La moyenne d’âge était de 42 ans, avec une prédominance masculine dans 65 % cas. L’origine rurale était retrouvée dans 80 % cas. La symptomatologie clinique était faite de douleurs thoraciques dans 85 % des cas, de toux dans 90 % des cas, d’hémoptysie dans 40 % des cas, d’hydatidoptysie dans 17 % des cas et de vomique hydatique 3 % des cas. La radiographie du thorax a objectivé une opacité homogène dans 39 % des cas, une image hydro-aérique dans 55 % des cas, un aspect en lâcher de ballons dans 11 % des cas et une pleurésie dans 7 % des cas. Le scanner thoracique a mis en évidence un kyste hydatique sain dans 35 % des cas, rompu dans la plèvre dans 46 % des et rompu dans les bronches dans 13 % des cas. La bronchoscopie a visualisé des membranes hydatiques dans 24 % des cas. La sérologie hydatique réalisée chez tous nos patients était positive dans 62 % des cas, négative dans 27 % des cas et douteuse dans 11 % des cas. Conclusion En dehors d’examens d’orientation non spécifiques, la sérologie hydatique peut apporter des éléments diagnostiques dans un grand nombre de cas et de suivre l’efficacité thérapeutique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.532 528
Actinomycose pulmonaire chez l’immunocompétent : à propos de 6 cas L. Elhamdaoui (Résident) ∗ , Professeur W. Elkhattabi , Professeur H. Jabri , Professeur H. Afif Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Elhamdaoui) Introduction L’actinomycose pulmonaire est une pathologie infectieuse rare. Le tableau clinicoradiologique est trompeur pouvant simuler un cancer bronchopulmonaire ou une tuberculose pulmonaire. Méthodes Le but de notre travail est de déterminer le profil clinique, radiologique, thérapeutique et évolutif de l’actinomycose
239 pulmonaire. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 6 cas d’actinomycose pulmonaire, sur une période s’étalant de janvier 2010 à juillet 2019. Résultats La moyenne d’âge était de 61 ans, le tabagisme et l’alcoolisme ont été retrouvés chez 83,3 % des cas. Le début des symptômes a été progressif dans tous les cas, le tableau clinique est dominé par l’hémoptysie associée à la dyspnée dans tous les cas. L’examen clinique a trouvé une mauvaise hygiène buccodentaire chez tous les patients et des râles crépitants et ronflants chez un patient. La radiographie et le scanner thoracique ont montré des nodules pulmonaires excavés chez 33,3 % des cas, foyer de condensation du lobe supérieur chez 50 % des cas et un processus de densité tissulaire du lobe supérieur chez 16,7 % des cas. Le diagnostic de l’actinomycose a été retenu par la mise en évidence de la bactérie d’actinomycose dans les aspirations bronchiques chez 66,6 % des cas, sur les biopsies bronchiques chez 16,7 % des cas et sur la pièce de lobectomie supérieure chez 16,7 % des cas. Le traitement est basé sur l’amoxicilline protégée chez tous les cas avec une bonne évolution clinique et radiologique. Conclusion L’actinomycose pulmonaire est une maladie bénigne dont le diagnostic reste difficile du fait de son polymorphisme clinique et radiologique. Dans les formes pseudo-tumorales, il est nécessaire d’écarter un carcinome bronchogénique qui peut être associé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.533 529
Kyste hydatique médiastinal : à propos de dix cas M. Zerraa ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Zerraa) Introduction La localisation médiastinale du kyste hydatique est extrêmement rare. Elle représente 0 à 4 % de toutes les localisations. Cette localisation pose volontiers un délicat problème diagnostique avec les lésions kystiques du médiastin. Méthodes Nous rapportons dix cas de kyste hydatique du médiastin colligés au service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd entre 2000 et 2018. Résultats Il s’agissait de sept hommes et trois femmes. La moyenne d’âge était de 33 ans. Tous nos patients étaient d’origine rurale. Un patient était déjà opéré pour kyste hydatique pulmonaire quatre ans auparavant et un autre pour kyste hydatique hépatique 14 ans auparavant. Le tableau clinique était dominé par la toux sèche et la douleur thoracique dans quatre cas chacune et la dyspnée d’effort dans sept cas. Chez un patient, la découverte était fortuite. La radiographie thoracique avait retrouvé une image en lâcher de ballon bilatéral dans cinq cas, associée à une cardiomégalie dans deux cas, un aspect d’élargissement médiastinal dans quatre cas, une opacité latéro-trachéale droite dans trois cas et une opacité rétro-cardiaque dans un cas. La TDM thoracique a permis de déterminer précisément le compartiment médiastinal atteint et d’étudier les rapports du kyste avec les structures adjacentes. L’IRM thoracique a été nécessaire pour confirmer l’envahissement de l’artère pulmonaire chez trois patients. Le kyste hydatique médiastinal était isolé dans deux cas, associé à une localisation pleurale, pulmonaire, péritonéale, pariétale, splénique et hépatique dans un cas, une localisation cardiaque dans cinq cas, artérielle pulmonaire dans trois cas, aortique dans un cas et pulmonaire multiple dans six cas. La chirurgie était préconisée chez quatre patients, associée à un traitement médical à base d’albendazole dans un cas. Le traitement était médical seul dans six cas. L’évolution était favorable dans huit cas et on déplore deux décès.