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Association des manifestations pulmonaires proximales et distales au cours de la colite ulcéreuse
184s
Po.\ters
Manifestations
neurologiques R Jaussaud
centrales ‘, J Vaunaize
La maladie de Crohn (MC) s’accompagne danx au mains un tiers des cas de lesions extra-intestinales. Si les manifestations rhumatologiques et oculaires aont classiques au courx de la MC, les atteintes neurologiques y sont plus fares. Nous rapportons dew. observations de patients atteints de MC secondairement compliqukeh de manifestations neurologiques. Oh.seu,~iorz I : Deux mois aprPs la mise en route de la corticothkrapie pour une MC ilCorectocolique bien stabilike au ni\,eau digestif. x’installe un tableau de dkficit sensitivomoteur de I’hCmicorps droit puis gauche associk ti une asthknie marquke cher un malade de 28 ans. Les paramktres inflammatoires. I’Ctude des potentiels CvoquCs et le LCR sont normaux. L’IRM cCrCbrale met en Cvidence des plagea de dkmyklinisation des rkgions pkriventriculaires et en regard de la come occipitale gauche. Les manifestations cliniques apks I an d’kvolution et le sevrage de la corticothkrapie ont pratiquement disparu et les images IRM sont xuperposables. Oh.sun~ior~ 2 : Une patiente de 40 ans prksente une MC connue depuis I’Bge de 20 ans et initialement associke 2 des manifextations articulaires. Un tableau de mClancolie resistant B
Poster
de la maladie
de Crohn
*, J Deville ’
la chimiothkrapie ainsi qu’i la sismothkrapie s’accompagne d’une pow&e skvkre digestive de la MC. L’IRM met en Cvidence des plager de dkmyklinisation de la substance blanthe pkriventriculaire. La corticothkrapie systkmique permet la normalisation rapide et spectaculaire tant des troubles psychiatriques que coliques. L’IRM cCrCbrale de contrble B 6 mois montre les m&mes images. Les atteintes neurologiques sent peu frkquentes au tours de la MC et leur pathogknie est sujet B controverse. Leurs localisations au systkme nerveux central sont rapportkes de faGon sporadique (A Lassos et al. Nrurolog~ 1995;45:4 16-2 I). Elles peuvent aussi bien survenir au moment d’une exacerbation digestive de la maladie qu’en pCriode de quiescence. Avec la pratique systkmatique de I’IRM &rCbrale, la frCquence des l&ions de la substance blanche semble Ctre au mains igale j celle rencontree au tours de la SEP ou du LED (A Geissler et al. L~ncrr 1995:345:897-X).
‘Serwce de medecine inteme et maladies !nfect!euses, CHU RobertDeb&-. av GBnBral-Koenig, 51092 Reams cedex : zpolyclinique Courlancy, 38. bis rue de Courlancy, 51100 Reims, France
151
Association Z Le Lostec,
des manifestations pulmonaires proximales au tours de la colite ulc&euse P Mornet,
Y Lenormand,
E M6eus,
Intr-otlucriorl : L’association de la colite ulckreuse (CU) ;ILIX bronchiectasies (B) est inhabituelle (22 cas) (P Camus et al. Key, n/ltr/ Resp 199l;X: 421-31). La tomodensitomCtrie thoracique avec coupes millimetriques (TTM) augmente significativement la frkquence de dkpistage de cette anomalie (K Garg et al. J 7hor lnln~ 1993:X: 159-63). ainsi qu’un Cventuel syndrome interstitiel ou des nodules pulmonaires. Oh.s~r~*trtior~ : Un homme de 22 ans. saris ant&dent respiratoire, prCsente deux powsees de CU. accompagrkes d’une toux s&he, a IO mois d’intervalle. On ne retrouve aucun signe pulmonaire clinique. La gazomktrie arkrielle et les explorations fonctionnelles respiratoires sont normales. Le LBA ne montre pas d’agents infectieux, la cellularitC r&?le une augmentation des polynuclkaires neutrophiles (35 %). Une eosinophilie sanguine accompagne les pousskes (900 EO/mm’) et se normalise lors des rkmissions.
R Tennenbaum,
A Cazaban,
et distales C Duboucher
La radiographic thoracique montre des opacitk diffuses et par TTM. des bronchiectasies. saris syndrome interstitiel. Le syndrome pulmonaire n’est pas maitrisk par le traitement de la colite, rkcessitunt l’utilisation de bkclomkthazone en inhalations (G Hill et al. Gut 1994:35:847-X). Conc~lusiorz : L’association des manifestations pulmonaires proximales (B) et distales (toux s&he et eosinophilie Cvoquant une vascularite pulmonaire) au cows de la CU est saris doute trks souvent mkonnue. La TTM est une mkthode d’exploration diagnostique intkessante. non invasive. Les auteurs proposent qu’une Ctude prospective des atteintes pulmonaires au tours des CU et de leur traitement soit menee au sein de la SNFMI.
Service 78100
de mkdecine interne Samt-Germain-en-Laye.
A (Dr Morn@), France
CHG,
20, rue Armagis,
Po.\ters
Manifestations
neurologiques R Jaussaud
centrales ‘, J Vaunaize
La maladie de Crohn (MC) s’accompagne danx au mains un tiers des cas de lesions extra-intestinales. Si les manifestations rhumatologiques et oculaires aont classiques au courx de la MC, les atteintes neurologiques y sont plus fares. Nous rapportons dew. observations de patients atteints de MC secondairement compliqukeh de manifestations neurologiques. Oh.seu,~iorz I : Deux mois aprPs la mise en route de la corticothkrapie pour une MC ilCorectocolique bien stabilike au ni\,eau digestif. x’installe un tableau de dkficit sensitivomoteur de I’hCmicorps droit puis gauche associk ti une asthknie marquke cher un malade de 28 ans. Les paramktres inflammatoires. I’Ctude des potentiels CvoquCs et le LCR sont normaux. L’IRM cCrCbrale met en Cvidence des plagea de dkmyklinisation des rkgions pkriventriculaires et en regard de la come occipitale gauche. Les manifestations cliniques apks I an d’kvolution et le sevrage de la corticothkrapie ont pratiquement disparu et les images IRM sont xuperposables. Oh.sun~ior~ 2 : Une patiente de 40 ans prksente une MC connue depuis I’Bge de 20 ans et initialement associke 2 des manifextations articulaires. Un tableau de mClancolie resistant B
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de la maladie
de Crohn
*, J Deville ’
la chimiothkrapie ainsi qu’i la sismothkrapie s’accompagne d’une pow&e skvkre digestive de la MC. L’IRM met en Cvidence des plager de dkmyklinisation de la substance blanthe pkriventriculaire. La corticothkrapie systkmique permet la normalisation rapide et spectaculaire tant des troubles psychiatriques que coliques. L’IRM cCrCbrale de contrble B 6 mois montre les m&mes images. Les atteintes neurologiques sent peu frkquentes au tours de la MC et leur pathogknie est sujet B controverse. Leurs localisations au systkme nerveux central sont rapportkes de faGon sporadique (A Lassos et al. Nrurolog~ 1995;45:4 16-2 I). Elles peuvent aussi bien survenir au moment d’une exacerbation digestive de la maladie qu’en pCriode de quiescence. Avec la pratique systkmatique de I’IRM &rCbrale, la frCquence des l&ions de la substance blanche semble Ctre au mains igale j celle rencontree au tours de la SEP ou du LED (A Geissler et al. L~ncrr 1995:345:897-X).
‘Serwce de medecine inteme et maladies !nfect!euses, CHU RobertDeb&-. av GBnBral-Koenig, 51092 Reams cedex : zpolyclinique Courlancy, 38. bis rue de Courlancy, 51100 Reims, France
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Association Z Le Lostec,
des manifestations pulmonaires proximales au tours de la colite ulc&euse P Mornet,
Y Lenormand,
E M6eus,
Intr-otlucriorl : L’association de la colite ulckreuse (CU) ;ILIX bronchiectasies (B) est inhabituelle (22 cas) (P Camus et al. Key, n/ltr/ Resp 199l;X: 421-31). La tomodensitomCtrie thoracique avec coupes millimetriques (TTM) augmente significativement la frkquence de dkpistage de cette anomalie (K Garg et al. J 7hor lnln~ 1993:X: 159-63). ainsi qu’un Cventuel syndrome interstitiel ou des nodules pulmonaires. Oh.s~r~*trtior~ : Un homme de 22 ans. saris ant&dent respiratoire, prCsente deux powsees de CU. accompagrkes d’une toux s&he, a IO mois d’intervalle. On ne retrouve aucun signe pulmonaire clinique. La gazomktrie arkrielle et les explorations fonctionnelles respiratoires sont normales. Le LBA ne montre pas d’agents infectieux, la cellularitC r&?le une augmentation des polynuclkaires neutrophiles (35 %). Une eosinophilie sanguine accompagne les pousskes (900 EO/mm’) et se normalise lors des rkmissions.
R Tennenbaum,
A Cazaban,
et distales C Duboucher
La radiographic thoracique montre des opacitk diffuses et par TTM. des bronchiectasies. saris syndrome interstitiel. Le syndrome pulmonaire n’est pas maitrisk par le traitement de la colite, rkcessitunt l’utilisation de bkclomkthazone en inhalations (G Hill et al. Gut 1994:35:847-X). Conc~lusiorz : L’association des manifestations pulmonaires proximales (B) et distales (toux s&he et eosinophilie Cvoquant une vascularite pulmonaire) au cows de la CU est saris doute trks souvent mkonnue. La TTM est une mkthode d’exploration diagnostique intkessante. non invasive. Les auteurs proposent qu’une Ctude prospective des atteintes pulmonaires au tours des CU et de leur traitement soit menee au sein de la SNFMI.
Service 78100
de mkdecine interne Samt-Germain-en-Laye.
A (Dr Morn@), France
CHG,
20, rue Armagis,