CO-08 – La dénutrition chez l'enfant hospitalisé: Impact sur les dépenses de la santé

CO-08 – La dénutrition chez l'enfant hospitalisé: Impact sur les dépenses de la santé

Résumés Pneumologie et allergologie CO-07 – Le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires (SEIPA) : une série française de 81 enf...

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Résumés

Pneumologie et allergologie CO-07 – Le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires (SEIPA) : une série française de 81 enfants S. Blanc(1), D. de Boissieu(2), T. Bourrier(1), F. Campeotto(2), M. P. Cordier(2), L. Giovannini-Chami(1), C. Piccini-Bailly(1), C. Dupont(2) (1) Hôpitaux pédiatriques de Nice, CHU-Lenval, Nice, France, (2) Hôpital Necker-Enfants malades, Paris, France.

Objectifs Le SEIPA est une allergie alimentaire non-IgE dépendante du nourrisson. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques cliniques et l’histoire naturelle de patients ayant présenté un SEIPA. Sujets Les observations de SEIPA, issues de la consultation d’allergologie pédiatrique des Hôpitaux Necker (Paris) et Lenval (Nice), ont été colligées. Résultats principaux 93 SEIPA chez 81 patients ont été identifiés : 45 au lait de vache (LDV), 2 au soja, 46 aliments solides. Pour le LDV, les âges médians du 1er  épisode aigu et du diagnostic étaient de 4 et 10  mois. 20 patients ont nécessité une formule d’acides aminés. Pour les aliments solides, les âges médians du 1er  épisode aigu et du diagnostic étaient de 9 et 17  mois. 23  patients avaient présenté des symptômes sévères nécessitant une hospitalisation, dont 3 en réanimation. 20  enfants ont eu une réhydratation intraveineuse, et 3 des injections intramusculaires d’adrénaline par confusion avec une anaphylaxie. L’acquisition de la tolérance a été observée chez 21 patients, à un âge médian de 34 mois. Conclusions Le diagnostic de SEIPA est clinique. La prise en charge repose sur l’éviction alimentaire. Pour la forme aigue, un remplissage vasculaire est souvent nécessaire.

Nutrition, malnutrition, obésité CO-08 – La dénutrition chez l’enfant hospitalisé : Impact sur les dépenses de la santé H. Benmekhbi Centre hospitalo-universitaire, Constantine, Algérie.

Objectif Évaluer l’intensité de la dénutrition chez les enfants hospitalisés pour limiter la durée d’hospitalisation et les dépenses de la santé. Patients et méthodes Eude prospective de janvier  2012 à janvier  2015 chez 600 enfants âgés entre 2 et 14 ans : Score de risque nutrionnel de Sermet, rapport poids/taille, périmètre brachial/périmètre crânien, indice de masse corporelle (IMC), dépense énergétique de repos (DER) d’après la formule de schofield, albuminémie. Résultats Groupe I (n = 250,41,7 %) enfants non dénutris ; groupe II (n = 132, 22  %) score de risque nutrionnel moyen  : groupe  III  (n  =  218, 36,3  %) dénutris dont 99 (45,4 %) avaient une dénutrition modérée : P/T 70 %, IMC < -2,4 DS ; 119 (54,6 %) avaient une dénutrition sévère : P/T : 65 % ; PB/PC : 0,26 ± 0,1 cm, IMC : -2,7DS, DER : 6 892 ± 20 Kcal. Dans ce groupe la sévérité était corrélée avec les tumeurs  (n  =  31, 26,3  %)  p  <  0,001, la malabsorption intestinale (n  =  51, 42,6  %)  p  <  0,001, les affections neuromusculaires (n = 37, 31,1 %) p < 0,001. Conclusion Importance du dépistage de la dénutrition pour une prise en charge précoce pour écourter l’hospitalisation et limiter les dépenses de la santé.

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Archives de Pédiatrie 2015;22(HS2):210-232

Hépatologie, gastro-entérologie CO-10 – Maladie de Crohn de l’enfant et système nerveux autonome : approche par analyse de la variabilité du rythme cardiaque (Étude préliminaire) R. Cheriet(1), F. Telliez(2), A. Vanrenterghem(1), C. Bretagne(1), S. Delanaud(2), D. Djeddi(1) (1) CHU Amiens-Picardie, Amiens, France, (2) Université de Picardie-Jules-Verne, Amiens, France.

Objectifs Caractériser le système nerveux autonome (SNA) dans une cohorte de maladie de Crohn (MC) pédiatrique selon le statut inflammatoire et étudier l’impact d’un anti-TNF sur l’activité anti-inflammatoire du nerf vague. Sujets/Matériels et méthodes Le score wPCDAI était recueilli dans une cohorte de MC admises au CHU d’Amiens (France) entre novembre 2013 et aout 2014 pour une cure d’Infliximab. L’activité du SNA était caractérisée de façon non invasive par l’étude des paramètres de la variabilité cardiaque (VRC) avant et après la cure. Résultats 10 enfants (16 ans ± 3) ont été inclus. Les valeurs des basses fréquences (BF) qui traduisent l’activité sympathique, sont supérieures (+82  %, p  =  0,05) dans le groupe MC active (wPCDAI  ≥  12,5) par rapport au groupe en rémission (wPCDAI  <  12,5). Les valeurs des Hautes fréquences (HFnu), qui traduisent l’activité parasympathique, étaient plus faibles (-45 %). Aucune influence immédiate de la cure d’infliximab n’a été mise en évidence sur les paramètres de la VRC. Conclusion Cette étude se poursuit afin d’étudier l’implication du SNA, via la voie cholinergique anti-inflammatoire, dans la survenue, l’évolution et la sévérité des MC.

Nutrition, malnutrition, obésité CO-11 – Conséquences nutritionnelles de l’utilisation des jus végétaux chez le nourrisson J. Lemale(1), J.-F. Salaün(2), R. Assathiany(2), K. Garcette(1), H. Clouzeau(3), J. Languepin(4), B. Dubern(1), N. Peretti(5), P. Tounian(1) (1) Hôpital Trousseau, Paris, France, (2) AFPA, Talence, France, (3) Hôpital Pellegrin, Bordeaux, France, (4) Hôpital Dupuytren, Limoges, France, (5) Hôpital Mère-enfant, Lyon, France.

Objectif Décrire les complications nutritionnelles survenues après la consommation de jus végétaux chez l’enfant de moins d’un an. Méthode Étude rétrospective, multicentrique reprenant 34  observations de nourrissons (âge médian au diagnostic 8  mois [2,5-16  mois]) colligées à partir d’un questionnaire envoyé aux membres de l’AFPA et du GFHGNP. Résultats 55,8  % des enfants ont été hospitalisés en raison d’une complication liée à la consommation du jus végétal et 29,4 % ont présenté un événement grave en rapport avec des carences nutritionnelles. Un ralentissement de la croissance staturo-pondérale était noté dans 82,3 % des cas, une dénutrition dans 55,8 %. Sur le plan biologique, 60 % avaient une anémie < 10 g/dl, 55 % une hypoalbuminémie < 35 g/l, et 40 % une