Curiethérapie de haut débit de dose multifractionnée des cicatrices chéloïdes : expérience préliminaire

Curiethérapie de haut débit de dose multifractionnée des cicatrices chéloïdes : expérience préliminaire

636 Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637 P117 Efficacité biologique relative des photonx X de 50 kV (radiothérapie de contact) dans des ...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637

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Efficacité biologique relative des photonx X de 50 kV (radiothérapie de contact) dans des lignées de cancer colorectal : impact sur le sécrétome angiogénique J. Doyen 1,∗ , M. Boncompagni 2,3 , G. Pagès 2,3 , S. Marcié 1 , J. Gérard 1 1 Centre Antoine-Lacassagne, Nice, France 2 CNRS U7284, Nice, France 3 Inserm U1081, Nice, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Doyen) Objectif L’appareil de contact-thérapie Papillon ® est utilisé pour le traitement des cancers du rectum et de la peau, entre autres. Il utilise des rayons X de faible énergie, mais son efficacité biologique relative reste inconnue. Généralement, l’impact des rayons X de faible énergie sur la production de cytokines tumorales n’a également pas été décrit jusqu’à présent. Matériels et méthodes Deux lignées de cancer colorectal (HT29 et SW480) ont été irradiées par des rayons X de 50 kV produits par le dispositif Papillon® . La production de cytokines angiogéniques (CXCL [chemokine]-1, CXCL-8 et VEGF [vascular endothelial growth factor] A et C) a été analysée après irradiation en une ou deux séances. Résultats L’efficacité biologique relative était comprise entre 1,29 et 2,37 avec des variations importantes selon la dose, le fractionnement, et le type tumoral. Vingt-quatre heures après irradiation, une production de CXCL-1, CXCL-8 et de VEGF a été mise en évidence avec d’importantes fluctuations selon le type cellulaire. À distance de l’irradiation, les cellules cancéreuses résiduelles, radiorésistantes, après une nouvelle irradiation, produisaient des niveaux inférieurs de toutes ces cytokines. Conclusion Cette étude montre que l’efficacité biologique relative des rayons X de 50 kV est supérieure à 1 pour les adénocarcinomes coliques. Cette étude peut aider à déterminer les doses bio-équivalentes chez le patient. L’irradiation par photons X de faible énergie s’accompagne d’une production de cytokines angiogéniques. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.139 P118

Curiethérapie de haut débit de dose multifractionnée des cicatrices chéloïdes : expérience préliminaire E. Reygagne Viera 1,∗ , V. Huguier 2 , O. Boissonade 3 , J. Godon 1 , E. Behbahani 4 , R. Bensadoun 1 , S. Guérif 1 1 Service de radiothérapie, CHU de Poitiers, Poitiers, France 2 Chirurgie plastique, CHU de Poitiers, Poitiers, France 3 Unité physique médicale, CHU de Poitier, France 4 Clinique Inkermann, Niort, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Reygagne Viera) Objectif La disparition des fils d’iridium et la limitation des ressources humaines et matérielles aboutissent à l’abandon de la curiethérapie de bas débit de dose au profit de la curiethérapie de haut débit de dose. Nous avons étudié rétrospectivement la mise en place d’une curiethérapie de haut débit de dose fractionnée par iridium 192 de cicatrices chéloïdes, depuis 2012. Méthodes Dans le cadre d’un programme de transfert de compétence aux chirurgiens plasticiens volontaires, une curiethérapie péri-opératoire de haut débit de dose de quatre à cinq fractions

de 3 Gy à 5 mm est proposée aux patients. Les étapes du traitement sont : (1) l’exérèse de la chéloïde, (2) la mise en place d’un ou deux vecteur(s) plastique(s) sous la cicatrice, (3) le transfert dans l’unité fonctionnelle avec dosimétrie tridimensionnelle inverse et optimisation manuelle, (4) une première fraction à j1 puis deux fractions par jour. Résultats Sept patients ont eu pour dix chéloïdes une curiethérapie de haut débit de dose. Il s’agissait de quatre hommes et trois femmes d’âge médian 27 ans (15–50), dont 57 % d’origine africaine, 29 % avec une prédisposition familiale. Les chéloïdes siégeaient sur le tronc pour 50 %, l’abdomen pour 20 %, l’oreille pour 20 % et un membre pour 10 %. La taille médiane des lésions était de 7,5 cm (2–15). Deux patients ont eu une exérèse et une curiethérapie de première intention. Le délai moyen de traitement était de 5,7 heures (déviation standard : 1,3). Le TRAK (Kerma de référence total dans l’air) moyen était de 836,6 cCy/R (déviation standard : 1,3). Le taux de contrôle local était de 80 % (8/10) pour un suivi médian de 12 mois (deux récidives sternales). Les résultats cliniques étaient : 80 % de satisfactions esthétiques et de suppressions des symptômes, 50 % d’ hypopigmentations et 20 % d’hyperpigmentations. Conclusion L’analyse des résultats préliminaires de ce transfert de compétences montre une efficacité comparable à la curiethérapie de bas débit de dose pratiquée dans notre service. Nous portons nos recherches sur une meilleure visualisation des rapports anatomiques vecteurs/cicatrice pour augmenter le taux de contrôle local. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.140 P119

Qualité de l’information médicale du patient en préparation d’une radiothérapie

S. Janati ∗ , J. Drissi , A. Elomrani , M. Khouchani Centre d’oncologie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Janati) Objectif Au Maroc, devant le vide juridique en la matière, l’information médicale est avant tout une obligation morale que nous devons respecter. L’objectif de notre étude était d’avoir une évaluation des modalités d’information médicale sur la préparation d’une radiothérapie externe et son accessibilité au patient, et d’avoir une première approche de la conception de la radiothérapie par le patient marocain et de ses besoins dans ce cadre. Matériels et méthodes Étude transversale menée au centre d’oncologie du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI de Marrakech. Un questionnaire de 20 questions portant sur les modalités de transmission de l’information médicale, sur la qualité de sa réception et de son intégration, a été soumis à 140 patients en cours de radiothérapie externe pour différentes localisations cancéreuses. Résultats L’âge moyen des patients était de 54,5 ans, 63,2 % étaient illettrés, 85,2 % disaient avoir été informés sur la maladie cancéreuse, 40 % sur le principe d’action, l’indication et l’intérêt de la radiothérapie, 59,2 % affirmaient avoir rec¸u des explications sur les modalités de préparation du traitement, 51,1 % sur le déroulement et la durée du traitement, 59,2 % sur les modalités de surveillance pendant cette phase, 66,7 % disaient avoir été informés sur les complications immédiates et 14,8 % sur les complications tardives. En ce qui concerne le pronostic de la maladie, 33,3 % des patients disaient avoir été informés à ce sujet ; 22,2 % des malades jugeaient ne pas avoir du tout assimilé les informations délivrées et 70 % disaient avoir exprimé leur besoin d’être informé ; 29,6 % des patients rapportaient que l’information avait été répétée en cours