Évaluation du taux du CD 40 ligand soluble chez les patients atteints de rétinopathie diabétique de type 2

Évaluation du taux du CD 40 ligand soluble chez les patients atteints de rétinopathie diabétique de type 2

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 404 P334 P336 Influence de la supplémentation en vitamine D chez des diabétiques type...

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SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433

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Influence de la supplémentation en vitamine D chez des diabétiques type 2 déficitaires en 25 (OH) D

Prévalence de l’hypotension orthostatique chez 200 patients hypertendus dont 31 patients sont diabétiques

Dr H. Abdesselem ∗ , Dr A. Melki , Dr N. Ben Amor , Dr C. Denguir , Dr I. Kammoun , Dr L. Ben Salem Institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Abdesselem)

Dr L. Abainou ∗ , Dr I. Hendy , Dr Z. Chahbi , Dr S. Elhadri , Pr H. Baizri , Pr A. Khatouri Hôpital militaire Avicenne, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Abainou)

Introduction Plusieurs études appuient le rôle de la vitamine D dans la pathogénie du diabète de type 2. L’objectif de notre travail était d’évaluer l’effet de la supplémentation en vitamine D sur l’équilibre glycémique des diabétiques type 2 déficitaires en vitamine D. Méthodes Il s’agissait d’une étude prospective comparative ayant concerné 46 patients diabétiques type 2 suivis à l’Institut national de nutrition de Tunis. Tous les patients étaient sous antidiabétiques oraux et ont gardé le même traitement durant l’étude. Tous ces patients présentaient un déficit en 25(OH)D et ont rec¸u une ou deux doses à un mois d’intervalle de vitamine D3 (200 000 UI ou 400 000 UI) selon leur taux initial de 25(OH)D. Le bilan de contrôle a été réalisé 3 mois après la fin du traitement d’attaque. Résultats La concentration sérique moyenne en 25(OH)D était de 14,3 ± 6,1 ng/mL. L’insuffisance et la carence en vitamine D étaient présentes chez 67,4 % et 32,6 % des patients respectivement. Après la supplémentation en vitamine D, les taux moyens de 25(OH)D ont significativement augmenté (p < 10−3 ). La supplémentation en vitamine D n’a pas entraîné d’amélioration significative de l’équilibre glycémique et des paramètres d’insulinorésistance. Par contre, une diminution significative du tour de taille a été notée après la supplémentation (101,1 ± 11,1 vs. 99,9 ± 11,1 cm, p = 0,038). Conclusion Le déficit en vitamine D est fréquent chez les diabétiques de type 2. Les effets métaboliques de la supplémentation sont encore controversés d’où la nécessité d’élargir les études afin de mieux démontrer ces effets.

L’hypotension orthostatique est fréquente chez le patient hypertendu notamment lorsqu’il a d’autres facteurs cardiovasculaires associés (diabète + +). L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence de l’hypotension orthostatique chez ces patients. C’est une étude épidémiologique prospective menée au sein de l’hôpital militaire Avicenne en 2015. L’analyse statistique a été faite grâce à un logiciel SPSS v 10. Nous avons recensé 200 patients au total. La moyenne d’âge était de 62,2 ans avec des extrêmes de 30 à 83 ans. Le sex-ratio était de 1,5 en faveur du sexe féminin. Trente et un patients étaient connus diabétiques soit 15,5 %. Quatre-vingt pour cent de nos patients étaient équilibrés sur le plan tensionnel, 35 % étaient tabagique et 24 % avaient une dyslipidémie au moment du dépistage. Vingt patients (10 %) ont présenté un antécédent d’AVC et 9 ont déjà présenté un antécédent d’infarctus du myocarde. Nous avons objectivé 20 cas d’hypotension orthostatique soit 10 % de notre population, 60 % entre eux étaient symptomatiques. Quatre-vingt pour cent des hypotendus orthostatiques étaient âgés de plus de 60 ans et 55 % étaient des femmes sans différences significatives entre les deux sexes. La prévalence de l’hypotension orthostatique chez les patients diabétiques étaient de 38 %. Quatre-vingt pour cent des hypotendus orthostatiques étaient mal équilibrés sur le plan tensionnel avec une corrélation positive entre l’hypotension orthostatique et le grade d’HTA. En analyse multivariée, les facteurs indépendamment liés a l’hypotension orthostatique étaient : l’âge avancé, le diabète, la tritherapie et l’antécédents d’AVC. L’hypotension orthostatique nécessite un dépistage systématique chez tout patient hypertendu et/ou diabétique vu la fréquence des formes asymptomatiques.

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.606

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.608 P335

Évaluation du taux du CD 40 ligand soluble chez les patients atteints de rétinopathie diabétique de type 2

Dr L. Ben Lamine ∗ , Dr N. Sellami , Pr T. Mahjoub Faculté de pharmacie de Monastir, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Ben Lamine) Objectifs/but Évaluer la relation entre les niveaux plasmatiques de sCD40L et la rétinopathie diabétique chez les patients atteints de diabète de type 2. Méthodes Dans le cadre d’une analyse transversale, 792 personnes ont été recrutées, réparties de la fac¸on suivante : (1) patients atteints de DT2 sans rétinopathie, (2) patients atteints de DT2 avec rétinopathie(non proliférative et proliférative). Les différents paramètres cliniques et biochimiques ont été évalués et colligés pour analyser. Résultats Les concentrations plasmatiques de sCD40L étaient significativement plus élevées chez les patients atteints de rétinopathie diabétique que chez ceux qui n’en avaient pas. Les taux plasmatiques moyens de sCD40L diffèrent significativement en fonction de la gravité de la rétinopathie diabétique (pas de rétinopathie diabétique, 85,62 ng/mL, NPDR, 400,41 ng/mL, PDR, 327,12 ng/mL, p pour la tendance = 0,000). Conclusions Les taux plasmatiques de sCD40L étaient positivement associés à la rétinopathie diabétique chez les patients atteints de diabète de type 2. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.607

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Les polyendocrinopathies auto-immunes : quelles associations fréquentes : à propos de 50 cas

Dr T. Bouziane ∗ , Dr N. Boufaida , Pr H. El Ouahabi Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. E-mail address: [email protected] (T. Bouziane) Introduction Les polyendocrinopathies auto-immunes (PEAI) sont des maladies rares, définies par la coexistence chez un même individu d’au moins deux affections endocriniennes d’origine immune. Le but de ce travail était de déterminer les associations les plus fréquentes des PEAI chez cette population. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 50 cas de PEAI colligés au sein de service d’endocrinologie de CHU de Fès entre 2009 et 2016. Nous avons relevé les paramètres cliniques et paracliniques ainsi que la chronologie d’apparition de ces affections. Résultats L’âge moyen des patients était de 34 ans et le sex-ratio (F/H) est de 2,6 ; tous les patients avaient une PEA de type II et les associations les plus fréquentes étaient : le diabète type 1 (DT1) et les thyroïdites auto-immunes : de Hashimoto dans 17 cas et maladie de Basedow dans 3 cas ; DT1 et insuffisance surrénalienne primitive dans 9 cas ; le DT1 était associé à la fois à une thyroïdite de Hashimoto et une maladie cœliaque chez 2 patients ; à la thyroïdite de Hashimoto et à une maladie d’Addison chez 2 cas. Une thyroïdite d’Hashimoto et une insuffisance ovarienne prématurée dans 3 cas ; une hypoparathyroïdie autoimmune associée à une maladie cœliaque dans 1 cas. Treize patients avaient des maladies auto-immunes non endocriniennes. Discussion Chez tout patient présentant une atteinte auto-immune, un suivi régulier est indiqué afin de détecter l’éclosion d’éventuelles PEAI ; la révélation