Facteurs prédictifs de la réactivation clinique ou radiologique de la SEP après l’arrêt du natalizumab

Facteurs prédictifs de la réactivation clinique ou radiologique de la SEP après l’arrêt du natalizumab

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A97–A119 A113 Informations complémentaires.– Promoteur de l’étude : Biogen Idec France. Adres...

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A97–A119

A113

Informations complémentaires.– Promoteur de l’étude : Biogen Idec France.

Adresse e-mail : [email protected] (A.-L. Pernelet)

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.269

Mots clés : Sclérose en plaques ; Natalizumab ; IRM Introduction.– Après l’arrêt du natalizumab (NTZ), la reprise de l’activité inflammatoire de la SEP peut survenir entre le 3e et le 7e mois, malgré un traitement par le Fingolimod (FTY). Objectifs.– Mettre en évidence les facteurs prédictifs de la réactivation de la maladie après l’arrêt du NTZ et la mise sous FTY. Méthodes.– Série de 17 patients traités par FTY et suivis au moins six mois après l’arrêt du NTZ. Groupe « stable » (7) : absence de réactivation (GpS). Groupe « rebond » (9) : réactivation clinique et/ou radiologique (GpR). Évaluation clinique (âge, sexe, poussées avant NTZ, durée NTZ, délai du switch, poussées sous FTY), biologique (lymphocytes après NTZ et avant FTY, statut JCV) et IRM (l’année précédent la mise sous NZB, pendant le switch et sous FTY). Résultats.– Dans le groupe GpR, neuf présentent au moins une lésion active en T1 après gadolinium (Gd+) (6/9) et/ou une augmentation de la charge lésionnelle T2 (9/9) sur l’IRM réalisée avant l’introduction du NTZ. Dans le groupe contrôle, 2/7 présente au moins une lésion active Gd+ de moins de 3 mm. Aucun autre paramètre (clinique biologique) n’est significativement différent. La durée du traitement par NZB et le délai entre les deux traitements ne semble pas intervenir. Discussion.– À l’arrêt du NZB, malgré le FTY, 53 % des patients ont présenté une réactivation. Le seul paramètre qui prédit cette réactivation est l’existence d’une activité inflammatoire en IRM en amont du NTZ. Certains patients dont la maladie était très active avant le NTZ ne semblent pas protégés d’une réactivation dans les six premiers mois sous FTY.La réduction de la période de relai pourrait intervenir, mais exposerait les patients à une toxicité cumulée. Conclusion.– L’activité radiologique précédant le traitement par NZB détermine le risque de réactivation à l’arrêt du NTZ, malgré le traitement par FTY introduit dès le 4ème mois.

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La décision thérapeutique après le test JC virus dans une cohorte de patients traités par natalizumab

J.-C. Ongagna a,∗ , S. Courtois b , C. Gaultier c , A. Kopf d , G. Ahle c , N. Collongues a , J. De Seze a a CHU de Strasbourg, hôpital de Hautepierre, neurologie, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France b Hôpital E.-Muller, neurologie, 68100 Mulhouse, France c Hôpital Pasteur, neurologie, 68000 Colmar, France d Clinique Sainte-Odile, neurologie, 67500 Haguenau, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-C. Ongagna) Mots clés : Sclérose en plaques ; Natalizumab ; Virus JC Introduction.– Le TYSABRI augmente le risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). Une sérologie JCV positive est prise en considération pour évaluer le risque de LEMP chez les patients traités par natalizumab. Objectifs.– Le but de cette étude était de décrire la décision prise par le clinicien et le patient quand la sérologie JCV est positive. Méthodes.– Depuis avril 2007, 378 patients atteints de sclérose en plaques ont pris le Tysabri dans notre région. Parmi eux, 292 étaient toujours traités quand la sérologique des anticorps anti-virus JC est devenu disponible en avril 2011. Il s’agissait de 211 femmes et 81 hommes âgés en moyenne 40,2 ± 10,1 ans. Tous les patients ont été testés par le même laboratoire (Unilab) avec le test ELISA en deux temps. Après l’annonce du résultat, nous avons recueilli systématiquement la décision prise par le patient et son neurologue. Résultats.– Parmi les 292 patients, les anticorps anti-JCV ont été trouvés positifs chez 150 patients, soit un taux de prévalence de 51 %. Cent deux des 150 patients positifs avaient plus de deux ans de traitement. Parmi ces 150 patients, 38 (25,3 %) ont décidé de modifier leur traitement. Parmi les 38 qui modifient le traitement, 15 avaient rec¸u un traitement immunosuppresseur avant natalizumab. L’alternative thérapeutique proposée était le gilenya (42 %), l’abstention thérapeutique (42 %), la copaxone (11 %) et le rebif (5 %). Discussion.– Dans la plupart des cas, les patients sont très satisfaits de leur traitement par natalizumab et expriment leur désir de continuer le traitement, même chez ceux qui avaient les facteurs de risque pour la LEMP (n = 23 ; 15 %). Chez ces derniers, une visite régulière et une évaluation incluant l’IRM tous les six mois est nécessaire. Conclusion.– Chez les patients séronégatifs pour le virus JC un contrôle à un an de la sérologie semble aussi nécessaire, en raison d’une séroconversion possible. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.270

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Facteurs prédictifs de la réactivation clinique ou radiologique de la SEP après l’arrêt du natalizumab

A.-L. Pernelet a,b,∗ , A. Maitrot a , N. Caucheteux a , L. Daelman a , N. Gibelin a , M.-P. Chaunu a , A. Tourbah a a CHU de Reims, neurologie, 51100 Reims, France b 52, cours Briand, 8000 Charleville Mézières, France ∗ Auteur correspondant.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.271

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Effet de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTR) appliquée sur le cortex moteur primaire, sur la spasticité des membres inférieurs (MI) et la plasticité cérébrale chez des patients présentant une sclérose en plaques (SEP) C. Rey a,∗ , A. Rico a , P. Asquinazi b , S. Attarian c , J. Pelletier a , J.-P. Ranjeva d , B. Audoin a a Service de neurologie, CHU Timone, 97, boulevard Jeanne-d’Arc, 13005 Marseille, France b Centre de rééducation fonctionnelle, clinique Saint-Martin, 13011 Marseille, France c Service des maladies neuromusculaires, CHU Timone, 13005 Marseille, France d CEMEREM/CRMBM UMR AMU CNRS 7339, CHU Timone, 13005 Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Rey) Mots clés : Stimulation magnétique transcrânienne ; Imagerie par résonance magnétique ; Sclérose en plaques Introduction.–La SMTr appliquée au cortex moteur primaire pourrait permettre de limiter la spasticité des membres infé-