L’anémie en transplantation rénale : prévalence et facteurs de risque

L’anémie en transplantation rénale : prévalence et facteurs de risque

386 Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 383–397 receveurs est de 36,2 ± 10,5 ans avec une prédominance masculine. La d...

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Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 383–397

receveurs est de 36,2 ± 10,5 ans avec une prédominance masculine. La durée moyenne de la dialyse avant la greffe est de 33 mois. Le nombre moyen d’incompatibilités HLA est de 3 ± 1,3. Le temps moyen d’ischémie froide est inférieur à 2 h chez tous nos receveurs. La recherche d’anticorps anti-HLA est négative chez tous les patients. Un antécédent d’immunisation avant la greffe est noté chez 35,7 % des patients. La clairance de la créatinine selon MDRD au moment du RRFG est de 43 ± 13 mL/min. La survie des patients et des greffons à 1 an est de 100 %, à 7 ans ; la survie des patients est de 100 % et des greffons est de 85,7 %. En analyse un et multivarié, le sexe masculin et le nombre d’incompatibilités HLA représentaient les principaux facteurs de risque (p à < 0,01 et 0,02 respectivement). Discussion Les facteurs de risque de la RRFG liées au donneur sont selon les données de la littérature sont l’âge et les antécédents d’HTA. Les facteurs de risque de la RRFG liées au receveur sont le temps d’ischémie froide, l’âge, la présence d’anticorps anti-HLA et le type de dialyse. Conclusion L’incidence de la RRFG est très élevée dans notre série par rapport à la littérature et favorisée par l’incompatibilité HLA et le sexe masculin du receveur. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.286 PMT.08

Impact de l’angioplastie sur les sténoses de l’artère rénale du transplant (SART) S. Berrada 1,∗ , R. Mounir 2 , M. Belghiti 2 , H. Rhou 3 , N. Ouzeddoun 2 , R. Bayahia 2 , L. Benamar 3 1 Néphrologie-dialyse-transplantation rénale, hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc 2 Néphrologie, hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc 3 Néphrologie, Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Berrada) Introduction La transplantation rénale est le traitement de choix de l’IRCT. La SART est la complication vasculaire la plus fréquente (1–6 %). Le but de ce travail est de déterminer la prévalence, les caractéristiques, les modalités thérapeutiques ainsi que l’impact du traitement (TRT) endovasculaire sur l’évolution de la fonction rénale et de l’HTA. Patients et méthodes Étude rétrospective monocentrique, incluant 160 transplantés rénaux entre 1981 à 2015. Le principal critère d’inclusion est la présence d’une SART sur 2 échographiesdoppler avec des vitesses > 190 cm/s et une perturbation du flux d’aval, la sténose significative ≥ 70 % lumière du vaisseau. Résultats La SART était présente chez 25 patients, soit une prévalence de 15,62 %, cette sténose était significative chez 6 patients ayant nécessité un traitement endovasculaire. Leur âge moyen est de 39,83 ± 17,7 ans avec un sexe ratio de 4. Le TRT immunosuppresseur d’entretien est à base de corticoïdes, mycofénolate mofétil et ciclosporine A chez tous les patients. Le diagnostic est précoce (< 3 mois) pour 5 des 6 patients (délai médian [60,4j] et tardif chez un [549j]). La localisation est ostiale dans tous les cas. Tous les patients ont présenté une HTA, aggravée dans 83,3 % des cas et de novo dans 16,7 %. Une aggravation de la fonction rénale était notée chez 4 patients. La clairance médiane était de 36,0 mL/min/L et 73 m2 (27–61). L’IR était présente dans 83,33 % des cas, aggravée dans 66,6 % des cas. Aucune complication post-angioplastie n’a été enregistrée. Par ailleurs, on note la persistance d’une sténose non significative chez 3 patients. Les

résultats sont satisfaisants avec un delta (␦) créatininémie moyen de 7,8 ± 25 mg/L, un ␦PAS de 25,0 ± 10,5 mmHg et un ␦PAD de 15 ± 10,5 mmHg. Discussion La fréquence de la SART varie en fonction des séries, de 1 à 23 % [1]. Dans notre étude, cette fréquence est de 15,62 %. D’après les données de la littérature, le délai d’apparition est le plus souvent précoce dans la première année du post-greffe. Ce délai chez nos malades est en moyenne de deux mois. Conclusion La SART est la première complication vasculaire chez nos patients transplantés, l’angioplastie est une bonne alternative en cas d’HTA rebelle et/ou dysfonction du greffon. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. Référence [1] Haddiya I, et al. PAMJ 2010;6:20. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.287 PMT.09

L’anémie en transplantation rénale : prévalence et facteurs de risque

K. Flayou ∗,1 , S. Berrada 2 , M. Alioubane 2 , L. Benamar 2 , N. Ouzeddoune 2 , H. Rhou 2 , R. Bayahia 2 1 Néphrologie, hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc 2 Néphrologie, Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : kaoutarfl[email protected] (K. Flayou) Introduction La transplantation rénale permet la correction de l’anémie dans les six premiers mois, cependant sa prévalence reste élevée chez ces patients. Le but du travail est d’étudier la prévalence de l’anémie chez les transplantés rénaux de notre centre et ses facteurs de risque ainsi que son impact sur la fonction du greffon. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 18 ans incluant 105 transplantés rénaux par un donneur vivant dans notre série. Nous avons relevé à l’admission les caractéristiques clinico-biologiques, thérapeutiques et impact sur la fonction du greffon. L’anémie est définie selon l’American Society of Transplantation par un taux d’hémoglobine inférieur à 12 g/dl chez les femmes et inférieur à 13 g/dl chez les hommes. Nous avons comparé 2 groupes de patients, avec et sans anémie afin de déterminer les facteurs de risque. Résultats L’âge moyen de nos patients est de 32 ± 12 ans avec une prédominance masculine. La prévalence de l’anémie en post-greffe est de 81,9 % à 1 mois, de 51,4 % à trois mois et de 30,4 % à 5 ans de la transplantation rénale avec un taux moyen d’hémoglobine de 11 g/dl à 1 mois. Sa présence avait un impact sur la survie du greffon avec un risque de détérioration de la fonction rénale multiplié par un facteur de 3,2. Les facteurs de risque d’anémie sont représentés par le jeune âge du receveur, le sexe féminin et la dysfonction du greffon. Un traitement par de l’érythropoïétine est instauré chez 17,14 % des patients, le fer oral chez 45,7 % et le fer injectable chez 2,8 % des patients. Discussion L’anémie est fréquente en transplantation. Plusieurs études prospectives sont en cours pour évaluer les conséquences de l’anémie et les bénéfices de son traitement sur la qualité de vie, la morbidité cardiovasculaire et la dysfonction chronique du greffon. Conclusion L’anémie représente toujours un problème fréquent et peu pris en charge chez le patient transplanté rénal. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.288