Mise en place d’un suivi des interventions pharmaceutiques au sein d’une maison d’arrêt : premiers résultats

Mise en place d’un suivi des interventions pharmaceutiques au sein d’une maison d’arrêt : premiers résultats

Congre`s SFPC 2012 compris entre 10 et 20 % (dont 38 % sur un carboplatine). Nous avons eu connaissance de 3 erreurs de prescription non arreˆte´es pa...

79KB Sizes 0 Downloads 54 Views

Congre`s SFPC 2012 compris entre 10 et 20 % (dont 38 % sur un carboplatine). Nous avons eu connaissance de 3 erreurs de prescription non arreˆte´es par la validation mais qui ont e´te´ arreˆte´es par le me´decin avant l’administration : 2 oublis de re´duction de dose entre 10 et 20 % (topote´can et doce´taxel) et une erreur de protocole (lie´es pour 2 d’entre elles a` un proble`me informatique). Nous avons e´galement effectue´ 219 changements de date d’administration de chimiothe´rapie et ajuste´ 154 doses. Cette analyse montre que nos IP sont en majorite´ accepte´es par les me´decins et qu’un effort constant est ne´cessaire pour ame´liorer l’exhaustivite´ du recueil des IP. Elle nous a e´galement permis de constater l’importance d’e´tablir une me´thodologie de validation pharmaceutique afin de laisser passer le moins d’erreurs de prescription possible. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.077

PO 55

Conception et mise en place d’un programme d’e´ducation the´rapeutique pour les enfants infecte´s par le VIH au CHU Robert-Debre´ - AP–HP A. Decottignies, A. Delauzane, A. Faye, F. Brion, J. Roupreˆt-Serzec Hoˆpital Robert-Debre´, Paris Contextes et objectifs.– Les progre`s the´rapeutiques ont nettement modifie´ le pronostic vital des patients, faisant de l’infection par le VIH une maladie chronique. Notre projet vise a` ame´liorer la qualite´ de vie et la prise en charge des enfants infecte´s par le VIH et/ou les aidants, en de´veloppant un programme d’e´ducation the´rapeutique. Conception et me´thode.– E´laboration du projet selon les recommandations de l’HAS, sur une pe´riode de 9 mois. Mise en place.– Services de pe´diatrie ge´ne´rale et de pharmacie de l’hoˆpital Robert-Debre´. Parame`tres utilise´s pour juger les re´sultats.– Ce programme devra re´pondre aux pre´-requis du guide e´mis par l’HAS en vue de son e´valuation. L’objectif est de soumettre ce programme pour labellisation et un e´ventuel financement a` l’ARS. Une auto-e´valuation annuelle du processus est e´galement pre´vue. Re´sultats.– La transversalite´ et la multi-professionnalite´ de cette de´marche implique de monter un projet avec des objectifs clairs ou` chacun pourra identifier son roˆle dans son domaine de compe´tences, sugge´rer des ame´liorations afin que le processus s’impose a` chacun de fac¸on naturelle dans la chaine des soins. Nous avons suivi 6 enfants durant cette pe´riode. Nous leur avons propose´ plusieurs se´ances d’e´ducation the´rapeutique a` the`mes afin de mieux les connaıˆtre et surtout de favoriser et d’ame´liorer leur observance. Les se´ances pouvaient eˆtre anime´es par un pharmacien et une infirmie`re. La de´marche e´ducative que nous souhaitons mettre en place se de´roulera de cette manie`re : 1re se´ance de diagnostic e´ducatif a` l’aide d’outils adapte´s (carte conceptuelle, chevalet image´ ?), il s’agit d’appre´hender les besoins du patient ; puis des se´ances d’ETP a` proprement parle´, en fonction des objectifs fixe´s lors du diagnostic. Les objectifs seront diffe´rents en fonction des enfants et de leurs attentes, on pourra aborder la maladie et le mode d’action du virus ou discuter autour des traitements et de leurs me´canismes d’action. Conclusion.– Afin de pe´renniser ce projet, il est pre´vu de former d’autres soignants a` l’e´ducation the´rapeutique, de cre´er d’autres outils adapte´s aux enfants infecte´s, et de se rapprocher de la COREVIH nord et de la SFLS afin de capitaliser nos expe´riences et d’e´changer des outils pe´dagogiques. Pour en savoir plus Bonadiman L, Gagnayre R, Marchand C, Marcolongo R. Utilisation de la carte conceptuelle en consultation me´dicale. E´ducation du patient et

Enjeux de Sante´, 2006;24(2). www.has-sante.frwww.inpes.frwww.ipcem.org. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.078

PO 56

Mise en place d’un suivi des interventions pharmaceutiques au sein d’une maison d’arreˆt : premiers re´sultats A. Leromain, A. Boissel, M. Opsomer, R. Josserand, P. Fagnoni, M. Guignard CHU de Dijon, Dijon, France L’iatroge´nie me´dicamenteuse est un proble`me majeur de sante´ publique. Depuis 2003, la Socie´te´ franc¸aise de pharmacie clinique (SFPC) s’est engage´e dans une re´flexion sur la standardisation et la valorisation des activite´s de pharmacie clinique en e´laborant un outil de recueil et de codification des interventions pharmaceutiques. La pharmacie de l’Unite´ de consultations et de soins en ambulatoire (UCSA) au sein de la Maison d’Arreˆt est une antenne de la pharmacie a` usage inte´rieur du centre hospitalo-universitaire. L’analyse pharmaceutique des prescriptions y est syste´matique depuis plusieurs anne´es, et peut ge´ne´rer des interventions pharmaceutiques. Une intervention pharmaceutique se de´finit comme « toute proposition de modification de la the´rapeutique me´dicamenteuse initie´e par le pharmacien ». Un recueil de ces interventions a e´te´ instaure´ en avril 2011. Notre objectif est d’e´valuer les premie`res donne´es issues de ce recueil. Nous avons re´pertorie´ les interventions pharmaceutiques re´alise´es par l’e´quipe pharmaceutique entre le 1er avril 2011 et le 30 juin 2011. Notre grille de recueil a e´te´ e´labore´e en s’inspirant de celle cre´e´e par la SFPC. Mille deux cent quarante-cinq ordonnances ont e´te´ analyse´es, et 48 ont fait l’objet d’une intervention pharmaceutique (4 %). Les proble`mes rencontre´s le plus fre´quemment sont : – voie et administration inapproprie´e (38 %) ; – produit manquant non disponible (18 %). Les types d’interventions re´alise´es sont : – optimisation des modalite´s d’administration (34 %) ; – substitution me´dicamenteuse (34 %) ; – adaptation posologique (17 %) ; – arreˆt et ajout de prescription (12 %) ; – suivi the´rapeutique (5 %). Les principaux me´dicaments concerne´s sont les antalgiques (35 %) et les psychotropes (22 %). Au total, 92 % des interventions ont e´te´ accepte´es ; les 8 % refuse´es concernaient des traitements psychiatriques. Notre e´tude montre que les interventions pharmaceutiques au sein de la Maison d’Arreˆt semblent se cantonner a` un roˆle de controˆle (adaptation posologique et substitution me´dicamenteuse. . .) au de´triment d’autres initiatives pharmaceutiques comme le suivi the´rapeutique. Ne´anmoins, nos interventions semblent pertinentes aux vues du taux d’acceptation par les prescripteurs. D’autres e´tudes ont de´montre´ que la pre´sence pharmaceutique dans les services cliniques permet un enrichissement des activite´s pour le pharmacien, mais surtout un attrait qualitatif pour les soins prodigue´s aux patients. Notre e´tude permettra d’ame´liorer notre pratique en de´veloppant un plus large panel d’interventions pharmaceutiques dans l’inte´reˆt du patient. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.079

S33