MYCOBACT-08 - Association d’une tuberculose du cône médullaire et dix autres localisations au cours d’une restauration immunitaire chez un patient VIH+

MYCOBACT-08 - Association d’une tuberculose du cône médullaire et dix autres localisations au cours d’une restauration immunitaire chez un patient VIH+

81 Posters / Médecine et maladies infectieuses 46 (2016) 79-84 Matériels et méthodes Nous rapportons 8 cas d’abcès primitifs du psoas d’origine tube...

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Posters / Médecine et maladies infectieuses 46 (2016) 79-84

Matériels et méthodes Nous rapportons 8 cas d’abcès primitifs du psoas d’origine tuberculeuse, colligés sur une période de 15 ans (Janvier 2000 – Décembre 2015). Résultats Il s’agissait de six femmes et deux hommes, d’âge moyen égal à 43 ans (28 ans – 76 ans). Deux patients consommaient des produits laitiers non pasteurisés, un avait une infection par le VIH, un diabétique et un n’était pas vacciné par le BCG. A l’examen clinique, 4 patients avaient douleur localisée à la palpation de la fosse lombaire, 3 avaient une fistule cutanée et 2 une tuméfaction palpable au niveau du flanc. Tous les patients avaient bénéficié d’une échographie et/ou un scanner abdominal. L’abcès était unilatéral dans tous les cas avec un diamètre moyen de neuf cm Le diagnostic anatomique est apporté par la tomodensitométrie dans six cas. Mycobactérium tuberculosis a été isolé dans le pus d’abcès dans 6 cas. Dans le reste des cas, le diagnostic a été retenu sur un faisceau d’arguments cliniques et radiologiques. Tous les patients avaient reçu un traitement antituberculeux, associé à un drainage percutané dans cinq cas et chirurgical dans un cas. L’évolution était favorable dans tous les cas. Un seul patient avait présenté une récidive après 18 mois de l’arrêt du traitement. Conclusion L’abcès du psoas tuberculeux est souvent secondaire à une atteinte rachidienne. L’abcès primitif a été rarement décrit et demeure mal connue. Il doit être évoqué devant tout abcès résistant à une antibiothérapie non spécifique ou récidivant. Aucun lien d’intérêt

MYCOBACT-08 Association d’une tuberculose du cône médullaire et dix autres localisations au cours d’une restauration immunitaire chez un patient VIH+ M. Labdouni (1), R. Rabah (1), N. Mouffok (1) (1) centre hospitalier universitaire – faculté de médecine, Oran, Algérie. Introduction Le tuberculome du cône médullaire est une localisation rarissime de la tuberculose, son association à d’autres localisations est plus rare, et sa présence en concomitant avec dix autres localisations viscérales chez un VIH+ n’est jamais décrite dans la littérature, l’objectifs de ce travail est de décrire un cas original d’une association de tuberculomes double du cône terminal à dix autres localisations. Matériels et méthodes présentation d’un cas original de localisations multiples de tuberculose associées à des tuberculomes du cône medullaire Résultats Patient KB âgé de 33 ans diagnostiqué récemment VIH + sous traitement anti rétroviral, il consulte 02 mois plus tard pour une paraplégie associée à une détresse respiratoire fébrile. L’interrogatoire retrouvait un début progressif sur une semaine par une faiblesse musculaire, puis une installation 03 jours avant son admission d’une paraplégie, une rétention urinaire et une polypnée. L’examen clinque montrait une T à 39 °C, une obnubilation, un délire, une dysarthrie, une paraplégie, et des troubles sphinctérien. Biologiquement le patient présentait une pancytopénie une hyponatrémie à 118 meq/l rentrant dans le cadre d’une sécrétion inappropriée d’ADH, radiologiquement le scanner thoraco-abdominal avait montré une miliaire typique, des adénopathies médiastinale, intra et rétropéritonéales nécrosées, une rate multimicronodulaires, une hépatomégalie, un nodule du pancréas, au scanner cerebrale plusieurs tuberculomes cerebraux et a l’IRM du rachis a révélée deux lésions médullaires qui mesurent respectivement 10 mm et 7 mm au niveau du cône terminale le patient a presente aussi une ascite chyleuse, l’évolution était spectaculaire sous antituberculeux avec une bonne évolution clinico- biologique Conclusion la restauration immune dans sa forme infectieuse, peut reveler une tuberculose jusque là latente, et entraîner ainsi une dissémination de cette infection enjendrant des localistaion s multiples pouvant éxcéder 10 localisations comme dans notre cas ; d’où la regle de dépister une tuberculose latente ou patente devant toute initiation de traitemnt HAART, surtout dans une zone d’endemie de tuberculose. Aucun lien d’intérêt

MYCOBACT-09 La tuberculose urogénitale chez les sujets âgés M. Gargouri (1), M. Koubaa (1), H. Ben Ayed (1), F. Smaoui (1), D. Hakim (1), Y. Mejdoub (1), A. Tlijani (1), T. Ben Jemaa (1), C. Marrakchi (1), M. Ben Jemaa (1) (1) Service des Maladies Infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie. Introduction La tuberculose demeure un problème de santé publique dans notre pays. La tuberculose urogénitale (TUG) reste une forme fréquente et son incidence



est en augmentation. Bien qu’elle soit réputée bénigne, des complications graves peuvent survenir au cours de l’évolution de la maladie. Le but de ce travail était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de la TUG chez les sujets âgés. Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant les patients atteints de TUG hospitalisés au service des maladies infectieuses entre 1992 et 2013. Nous avons inclus les sujets ≥ 50 ans. Résultats Vingt-huit patients (46,6 %) étaient admis parmi soixante cas de TUG. L’âge moyen était de 60,7 ± 19 ans. Il s’agissait de 17 femmes (60,7 %). Trente huit cas (63,3 %) étaient issus d’un milieu rural. Huit cas (28,5 %) avaient un antécédent de tuberculose. La symptomatologie clinique était dominée par la fièvre et les douleurs lombaires dans 60 % et 50 % des cas respectivement. La découverte de la maladie était suite à la présence de signes urinaires non spécifiques notamment une pollakiurie notée dans 18 % des cas et une dysurie dans 3,5 % des cas. A la biologie une insuffisance rénale était notée dans 83 % des cas. Le tableau clinique était une tuberculose génitale dans 57 % des cas. L’intra-dermoréaction à la tuberculine était positive dans 40 % des cas. Le diagnostic était confirmé par l’histopathologie dans 21,5 % des cas. La culture du Bacille de Koch dans les urines était positive dans 25 % des cas. La TUG était associée à d’autres localisations extra-pulmonaires dans 16 cas (34 %) tel que péritonéale dans 9 cas (19 %). La durée moyenne du traitement était de 10 ± 2 mois. Le recours à la chirurgie était dans 4 % des cas. L’évolution était marquée par la survenue de guérison dans 71 % des cas et de rechute dans 11 % des cas. Conclusion La TUG est une infection fréquente et grave. Devant l’atypie des signes cliniques pouvant se voir surtout chez les sujets âgés, elle requiert encore une prise en charge précoce et adéquate. Aucun lien d’intérêt

MYCOBACT-10 Profil des tuberculoses compliquées de syndrome d’activation macrophagique : à propos de 21 cas N. Lerolle (1), L. Galicier (1), S. Rivière (2), P. Coppo (2), J.-L. Meynard (2), A. Jeblaoui (3), V. Lalande (2), F. Mougari (1), O. Lambotte (3), J.-M. Molina (1) (1) CHU St Louis, Paris, (2) CHU St Antoine, Paris, (3) CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre. Introduction Le syndrome d’activation macrophagique (SAM) est une entité rare mais grave, parfois déclenchée par un agent infectieux, en particulier par certains virus et par des mycobactéries. Le but de cette étude multicentrique était de décrire le profil des tuberculoses associées à un SAM. Matériels et méthodes Les cas de SAM attribués à une tuberculose documentée microbiologiquement (culture positive à Mycobacterium tuberculosis), survenus entre 2006 et 2015, étaient analysés de façon rétrospective. Résultats Sur la période d’étude, 21 cas de SAM d’origine tuberculeuse étaient identifiés, parmi 1 790 tuberculoses documentées (0,1 %). L’âge médian était de 34 ans, 6 (28,6 %) étaient des femmes. Aucune immunodépression n’était identifiée chez 3 patients (14,3 %), 11 patients (52,4 %) étaient infectés par le VIH, 7 (33,3 %) avaient une autre cause d’immunodépression, parmi lesquels 4 patients recevaient un traitement par anti-TNF. Neuf patients (42,9 %) avaient une autre infection et/ou une hémopathie associée à la tuberculose. Tous les patients avaient ≥ 2 organes atteints par la tuberculose. Le nombre médian de localisations suspectées et documentées microbiologiquement étaient respectivement de 4 (extrêmes 2-7) et 2 (1-5). Les organes le plus souvent touchés étaient, par ordre de fréquence : poumons, ganglions, foie/rate, péricarde/plèvre et tube digestif. L’examen microscopique était positif pour ≥ 1 prélèvement chez 12 patients (57,1 %). Six patients/20 (30 %) avaient une hémoculture positive à Mycobacterium tuberculosis, 7/17 (41,2 %) avaient une myéloculture positive. A part un cas de tuberculose résistante à l’Isoniazide, toutes les tuberculoses étaient multisensibles. Quinze patients (71,4 %) ont été pris en charge en réanimation. Tous les patients ont reçu un traitement antituberculeux. Des corticoïdes et/ou de l’étoposide ont été administrés chez 14 patients (66,7 %). Huit patients (38,1 %) sont décédés, 4 décès étant liés au SAM et/ou à la tuberculose. Conclusion Les tuberculoses compliquées de SAM surviennent fréquemment chez des sujets immunodéprimés. Elles sont disséminées dans tous les cas que nous rapportons, avec une proportion d’hémocultures positives à Mycobacterium tuberculosis élevée et un pronostic sévère. Aucun lien d’intérêt