NR-WS-7 Les angiolipomes rachidiens epiduraux : une cause rare de compression medullaire

NR-WS-7 Les angiolipomes rachidiens epiduraux : une cause rare de compression medullaire

NR-WS-5 NR-WS-7 IMAGERIE DES LYMPHOMES RACHIDIENS: A PROPOS DE 15 CAS LES ANGIOLIPOMES RACHIDIENS EPIDURAUX: UNE CAUSE RARE DE COMPRESSION MEDULLAI...

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IMAGERIE DES LYMPHOMES RACHIDIENS: A PROPOS DE 15 CAS

LES ANGIOLIPOMES RACHIDIENS EPIDURAUX: UNE CAUSE RARE DE COMPRESSION MEDULLAIRE

A El Maroudi, M FikrL MR El HassanL N Chakir, M Jiddane Rabat - Maroc

F Bouhouch, M AggourL M Maaroufi, N Oulali, M Benzagmoute, N Sqalli HoussainL K Chakour, M Elfaiz ChaouL STizniti Fès - Maroc

Objectifs: Rapporter 15 cas de lymphomes vertébraux et faire connaître les différents aspects radiologiques de cette pathologie. Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude étendue sur 6 ans, rapportant 15 cas de lymphomes rachidiens. Tous les cas ont bénéficié de radiographies standard, 13 d'une TOM et 10 d'une IRM. Résultats: L'âge moyen de survenue est de 39 ans, l'homme est plus fréquemment atteint. Les signes cliniques sont dominés par les rachialgies et les signes de compression médullaire. Quatre-vingt-dix pour cent des lésions intéressent le rachis dorsaL 10 % seulement au niveau du rachis cervical. Il y avait dans tous les cas une épidurite. Conclusion: Le diagnostic de lymphome osseux doit être evoqué devant toute lésion osseuse agressive. L'imagerie moderne permet un diagnostic précoce et un bilan lésionnel précis en particulier pour l'extension intracanalaire. Mots clés: Rachis, tumeur maligne - Rachis, lymphome

NR-WS-6 IMAGERIE DES MALFORMATIONS DE LA CHARNIERE CERVICO-OCCIPITALE B Zteou, F Bouhouch, M MaaroufL N Sqalli HoussainL STizniti Fès - Maroc Objectifs: Notre but est de rappeler les différentes malformations de la charnière cervico-occipitale, leur mécanisme embryologique et les moyens de leur exploration radiologique. Matériels et méthodes: Notre série comporte 22 cas colligés sur une période de 3 ans. L'âge moyen de nos patients était de 20 ans. La symptomatologie neurologique était variable allant de simple signes cervicaux jusqu'à des signes de compression nerveuse (syndromes cérébello-bulbaires, pyramidaux et lou vestibulaires, signes d'atteinte des dernières paires crâniennes ... ). Les moyens d'imagerie comportent des radiographies standard, un scanner cérébral et une lRM cérébro-médullaire. Résultats: Malformation osseuse de la CCG chez 4 cas. Malformation d' Arnold-Chiari type 1 isolée dans 4 cas. Malformation d'ArnoldChiari type 1 associée à des malformations osseuses et lou médullaire ou des anomalies cérébrales chez 12 cas. Malformation d'ArnoldChiari type Il avec myéloméningocèle dans deux cas. Malformation d'Arnold-Chiari type II chez un cas. Conclusion: Les malformations de la charnière cervico-occipitale sont des anomalies congénitales. La connaissance de leurs mécanismes embryologiques est indispensable. Elles sont très variées et souvent associées entre elles. Leur étude se base sur les moyens d'imagerie. Les explorations conventionnelles sont souvent réalisées en premier. Cependant le scanner et surtout l'IRM permettent une analyse plus tïne des lésions. L'IRM a le rôle de mettre en évidence les éventuelles malformations du névraxe associées ainsi que les contraintes exercées sur le névraxe par les anomalies osseuses, permettant ainsi de guider la prise en charge thérapeutique. Mots clés: Rachis, anomalie congénitale

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Objectifs: Rapporter une étiologie rare des compressions médullaires: l'angiolipome rachidien épidural. Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 5 cas d'angiolipome rachidien épidural, l'IRM a été réalisée d'emblée dans tous les cas,. Résultats: Notre série comporte trois hommes et deux femmes, hospitalisés, pour un syndrome de compression médullaire lente, L'IRM a mis en évidence un processus intracanalaire extradural, siégeant au niveau du rachis thoracique haut (deux cas) et moyen (trois cas), de signal hétérogène, prenant discrètement le contraste et comprimait fortement la moelle en regard. L'intervention chirurgicale a permis l'exérèse facile et complète du processus dans tous les cas. L'étude histologique a confirmé le diagnostic d'angiolipome. L'évolution postopératoire a été satisfaisante dans tous les cas. Conclusion: Les angiolipomes rachidiens extraduraux sont des processus expansifs rares constitués d'éléments angiomateux et lipomateux matures. L'étiopathogénie de ces processus n'est pas encore tranchée entre l'hypothèse dysembryogénique et malformative. L'IRM représente aujourd'hui l'examen de choix pour le diagnostic de ces lésions, elle montre la présence d'une lésion épidurale avec une composante graisseuse qui s'efface dans la séquence Tl avec suppression de la graisse et une composante qui se rehausse intensément par le PC témoignant de sa nature vasculaire. L'exérèse chirurgicale, souvent aisée, des angiolipomes extraduraux permet une guérison rapide. Mots clés: Rachis, angiome - Moelle épinière, compression

NR-WS-S IMAGERIE DES INFECTIONS DISCO-VERTEBRALES H El GharbaouL H Hadj Kacem, M EdderaL H Benchaaboun, MR El HassanL N Chakir, M Jiddane Rabat - Maroc Objectifs: Préciser l'apport de l'imagerie et spécialement de l'IRM dans le diagnostic positif des infections disco-vertébrales ainsi que le bilan d'extension locorégional. Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 45 patients âgés de 18 à 60 ans avec une prédominance masculine (60 %). Tous les patients ont bénéficié d'une TOM rachidienne. L'IRM médullaire a été réalisée dans 15 cas (33 %). Résultats: L'étage dorsal représentait la localisation la plus fréquente (30 cas). L'atteinte était pluri-étagée dans 38 cas. La TDM a mis en évidence des géodes intra-somatiques dans 40 cas, une épidurite dans 12 cas, des abcès paravertébraux dans 30 cas. L'IRM a objectivé des anomalies de signal des disques et des corps vertébraux adjacents dans 15 cas, des signes de souffrance radiculo-médullaire dans 7 cas. L'injection de Gadolinium a révélé des collections intradiscales dans 7 cas, des abcès épiduraux et para-vertébraux dans 10 cas. Conclusion: L'IRM est la technique de choix en cas de suspicion clinique de spondylodiscite. Elle pose le diagnostic positif précocement, précise l'extension locorégionale et évalue les repercussions méningées et radiculo-médullaires. Mots clés: Rachis, infection - Disque intervertébral, infection