P45 - Diabète gestationnel : facteurs de risque et pronostic (résultats préliminaires)

P45 - Diabète gestationnel : facteurs de risque et pronostic (résultats préliminaires)

SFD 0,76 ± 0,42 ; p = 0,0001) pour corriger pour une distribution non normale. Il existe une corrélation inverse entre le GBR et la μA (r =-0,28 ; p ...

52KB Sizes 0 Downloads 81 Views

SFD

0,76 ± 0,42 ; p = 0,0001) pour corriger pour une distribution non normale. Il existe une corrélation inverse entre le GBR et la μA (r =-0,28 ; p = 0,0006) et entre le GBR et le stress pulsatile (r =-0.28 ; p = 0,003). Globalement, 26,9 % des DT1 avec GBR abaissé ont une μA pathologique (> 30 mg/l) versus seulement 5,3 % chez les DT1 avec un GBR conservé (p < 0,001). Pareils résultats ne sont pas retrouvés de façon significative avec le simple RR E/I ratio Conclusion : La mesure du GBR lors d’un test de « squatting » chez des patients DT1 permet de dépister les sujets avec augmentation du stress pulsatile et μA pathologique, bien mieux que le simple RR E/I ratio, marqueur classique d’une NAC.

P44 La dyslipidémie athérogène est associée à un risque élevé de sténoses coronaires silencieuses P. Valensi, B. Chanu, M. T. Nguyen, I. Banu, S. Chiheb, E. Cosson APHP, Hôpital Jean Verdier, Bondy

Introduction : L’étude ACCORD-Lipid a récemment documenté la valeur pronostique de la dyslipidémie athérogène associant HDL-cholestérol bas (≤ 0,34 g/l) et TG élevés (≥ 2,04 g/l) chez les diabétiques de type 2 (DT2). Notre but était d’évaluer le risque d’ischémie myocardique silencieuse (IMS) et de sténoses coronaires (SC) associé à la dyslipidémie athérogène chez des DT2 asymptomatiques. Patients et méthodes : Parmi les 852 diabétiques ayant eu un dépistage de l’IMS depuis 1991, nous avons retenu 410 DT2 ayant un LDL-C < 1,30 g/l. L’IMS était recherchée par scintigraphie myocardique de stress et les SC par une coronarographie pratiquée en cas de positivité. La dyslipidémie athérogène était définie par HDL-C ≤ 0,34 g/l et TG ≤ 2 g/l. Résultats : Une IMS était présente chez 134 des 410 patients et 47 avaient des SC. Les patients SC + avaient des TG plus élevés (p = 0,01). La dyslipidémie athérogène était présente chez 28 patients (LDL-C voisin des patients sans dyslipidémie athérogène), plus souvent chez les patients SC + (19,1 % vs 5,2 % ; p = 0,002). Après ajustement sur les traitements hypolipémiants, la dyslipidémie athérogène était associée au risque d’IMS (OR 2,13 [0.95-4.76] ; p = 0.06) et surtout de SC (OR 4,83 [1,99-11,74] ; p < 0,001). Parmi les 192 patients avec LDL-C < 1,0 g/l, 70 étaient IMS + et 23 SC +. Ces patients SC + avaient un HDL-C inférieur (p = 0,004) et des TG supérieurs (p = 0,10). La dyslipidémie athérogène était plus fréquente chez eux (21,7 % vs 5,7 %, p = 0,02) et, après ajustement sur les traitements hypolipémiants, s’associait à un risque augmenté de SC (OR 5,17 [1,52-17,61] ; p = 0,009). Conclusion : Ces données suggèrent que chez les patients ayant un LDL-C à l’objectif thérapeutique, la dyslipidémie athérogène contribue au risque résiduel de sténoses coronaires silencieuses.

7

service De Diabetologie Insp, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; service De Sante Maternelle Et Infantile Insp, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; laboratoire D’analyses Biologiques Insp, Abidjan, Cote-d’Ivoire.

8 9

Introduction : Le diabète sucré constitue un problème de santé publique avec une prévalence de 5,7 % dans notre pays. Avec la création du CADA (Centre antidiabétique d’Abidjan), dans les années 1970 les complications métaboliques et infectieuses ont été mieux maîtrisées entraînant un allongement de l’espérance de vie des patients de même que la prise en charge de la grossesse des femmes diabétiques dans l’unité < Diabète et grossesse > qui permet avec les protocoles insuliniques bien élaborés d’avoir des grossesses dites « grossesses à risque » qui se déroulent sans accident et des accouchements normaux qui donnent naissance à des enfants bien portants. Patients et méthodes : Notre travail était une étude prospective comparative avec témoins couvrant la période du 01 Mai 2007 au 01 Juillet 2008. Elle avait pour objectif d’évaluer l’impact du suivi de la femme enceinte diabétique sur le pronostic fœto-maternel. L’étude qui a concerné 203 femmes enceintes, divisées en 2 groupes : diabétiques et non diabétiques et leurs nouveau-nés a permis d’observer les résultats suivants : Résultats : Au plan épidémiologique : - Un âge moyen de 33 ans chez les femmes diabétiques suivies, 28 ans chez les témoins. - Un niveau socioéconomique faible. - 13,7 % de femmes diabétiques suivies avaient une durée du diabète de plus de 10 ans. - 68,6 % des femmes diabétiques suivies étaient des multi gestes et grande multigestes. - Seulement 29,4 % des femmes étaient des multipares et grandes multipares. Au plan clinique et paraclinique : - La glycémie moyenne était de 0,87 g/l chez les femmes diabétiques suivies et l’hémoglobine glyquée (HbA1C) moyen était de 5,28 % au 3e trimestre de la grossesse. Au plan du suivi du produit de conception : - 3,9 % de mort-nés chez les femmes diabétiques suivies, 16 % chez les femmes à risque et 0 % chez les femmes non diabétiques. Conclusion : Cette étude transversale avec témoins ayant concerné 203 gestantes avait pour objectif d’évaluer l’impact du suivi de la femme enceinte diabétique sur le pronostic fœto-maternel ou encore de démontrer que la fréquence des complications fœto-maternelles chez les femmes enceintes diabétiques était liée à la qualité du suivi de la grossesse de ces femmes. Mots clés : diabète – grossesse - complications - fœto-maternelles.

P47 Anomalies de croissance fœtale et placentaire au cours P45 Diabète gestationnel : facteurs de risque et pronostic (résultats préliminaires) H. Addi, F. Louda, A. Chadli, S. Elaziz, H. Elghomari, A. Farouqi Service D’endocrinologie- Diabetologie Chu Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

But : Déterminer l’importance des facteurs de risque de diabete gestationnel (DG), et évaluer le pronostic maternofoetal des grossesses avec DG Patients et méthodes : à travers une étude prospective cas-témoins, 23 femmes avec DG ont été comparées à 22 patientes à grossesse normale (témoins). Ces patientes avec DG sont suivies en consultation de maternité et de diabétologie conjointement. Toutes les femmes témoins ont bénéficié d’une HGPO entre 24 et 32 semaines de gestation pour éliminer un DG. Résultats : D’après nos resultats préliminaires : L’âge moyen, les antécédents familiaux de diabète, de même que l’obésité sont significativement plus élevés chez les femmes avec DG, ainsi que les antécédents obstétricaux, tels que la macrosomie et l’hydramnios. La prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) familiale n’est pas significativement différente. Les patientes ayant un DG ont plus d’antécédents personnels d’obésité et d’HTA. La multiparité est un facteur de risque significatif, indépendamment de l’âge. Conclusion : Ces résultats confortent les données classiques prédictives du risque de DG, incitant à une stratégie préventive précoce, et confirment qu’il est primordial de s’engager dans un programme plus structuré et efficace et une prise en charge multidisciplinaire précoce, afin de réduire la morbi-mortalité périnatale.

P46 Qualité du suivi de la grossesse et complications fœtomaternelles chez les femmes enceintes diabétiques suivies au service de diabétologie de l’INSP en Côte-d’Ivoire K. V. Adoueni1, A. Ankotche2, B. Ngueyep3, A. Folquet4, E. Kouakou5, F. Acka6, S. Koffi7, J. Katche8, D. Kouassi9 1

service De Diabetologie Insp, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; service De Medecine Interne Chu Treichville, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; service De Pediatrie Chu De Cocody, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; 4 service De Pediatrie Chu De Cocody, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; 5 service De Diabetologie Insp, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; 6 service De Diabetologie Insp, Abidjan, Cote-d’Ivoire ; 2 3

A46

© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

du diabète gestationnel (DG) chez la rate A. Barnas1, O. Cisse5, I. Fajardy2, M. Vandersippe2, C. Laborie5, L. Storme3, P. Deruelle4, P. Fontaine1, A. Vambergue1 1

Pôle d’Endocrinologie et de Diabétologie, Lille ; Laboratoire de biologie, CBP, Lille ; Service de réanimation néonatale, Lille ; 4 Pôle de Gynécologie Obstétrique, Lille - 5EA4489, Faculté de Médecine, Lille 2, Lille. 2 3

Introduction : Introduction : Le DG est associé à des anomalies de croissance qui sont soit une macrosomie soit un retard de croissance intra utérin (RCIU) en cas d’anomalies vasculaires. Ces anomalies de croissance dépendent du métabolisme maternel et placentaire. Objectifs : Nous avons caractérisé les phénotypes maternels et fœtaux dans différents modèles de DG et déterminé les facteurs impliqués dans la croissance foeto-placentaire. Matériels et méthodes : Matériel et méthodes : 4 groupes de rates Wistar diabétiques à J7 de gestation comparativement à un groupe témoin T (n = 14) : D (nicotinamide (NCT) 230 mg/kg, streptozotocine (STZ) 65 mg/kg) n = 9 ; D50 (NCT O115 mg/kg, STZ 65 mg/kg) n = 10 ; D30 (NCT 75 mg/kg, STZ 65 mg/kg) n = 16 ; DS (STZ à 40 mg/kg) n = 6. Nous avons évalué les phénotypes des mères, glycémie, insulinémie en base et après OGTT. Chez le raton, nous avons déterminé les poids de naissance et placentaire ainsi que la glycémie et l’insulinémie. Les gènes placentaires influant la croissance étaient étudiés par RT PCR. Résultats : Résultats : La glycorégulation maternelle est d’autant plus altérée que la dose de NCT est faible. Nous n’avons que des RCIU, dépendant de la sévérité de l’hyperglycémie maternelle et indépendamment de l’insulinémie fœtale. Le poids placentaire des ratons les plus petits (DS) n’est pas différent de celui des témoins. Les ratons D30 présentent en revanche des placentas plus gros (p < 0,001 versus T). L’analyse par RT PCR des placentas DS et D30 montre une augmentation significative de GLUT 1 et GLUT 3 dans le groupe DS comparativement au groupe D30 et T. Dans le groupe D30, l’expression de PLGF est augmentée (p < 0,05 versus T et versus DS) et celle de VEGF diminuée (p < 0,05 versus T). Conclusion : Conclusion : Nos résultats sont en faveur d’une hétérogénéité des phénotypes. Les RCIU semblent être liés à des troubles nutritionnels et d’oxygénation fœtale. Les variations de VEGF et PLGF pourraient témoigner d’une hyperoxie placentaire.