Progression de la maladie rénale diabétique en fonction de l’âge de diagnostic du diabète dans une cohorte de patients diabétiques de type 2

Progression de la maladie rénale diabétique en fonction de l’âge de diagnostic du diabète dans une cohorte de patients diabétiques de type 2

Abstracts / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 398–410 Reference [1] Paul M, Beringer, et al. GFR Estimates Using Cystatin C Are Superior to Serum...

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Abstracts / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 398–410

Reference [1] Paul M, Beringer, et al. GFR Estimates Using Cystatin C Are Superior to Serum Creatinine in Adult Patients with Cystic Fibrosis. J Cyst Fibros 2009;8(1):19–25. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.128 PJE.06

Progression de la maladie rénale diabétique en fonction de l’âge de diagnostic du diabète dans une cohorte de patients diabétiques de type 2 Alaoui ∗ ,

F. S. Alaoui , Y. Lazreg , N. Benabdellah , I. Karimi , F. Hamdi , B. Rajae , M. Lahbil , I. Haddiya , Y. Bentata Néphrologie, CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Alaoui) Introduction Le diabète de type 2 (DT2) reste lié à un haut risque de progression de la maladie rénale diabétique (MRD). L’HTA, l’albuminurie et l’équilibre glycémique restent les principaux facteurs de cette progression mais qu’en est–il de l’âge du diagnostic du diabète ? L’objectif de cette étude est de déterminer le profil à l’admission et l’évolution de la MRD dans une cohorte de patients DT2 en fonction de l’âge de diagnostic du diabète. Patients et méthodes Étude prospective, incluant les patients DT2 ayant un suivi minimal de 36 mois en néphrologie. Trois groupes de patients ont été identifiés en fonction de l’âge de diagnostic du diabète : groupe 1 : avant 40 ans, groupe 2 : entre 40 et 65 ans et groupe 3 : au-delà de 65 ans. Résultats Six cent soixante-six patients de DT2 ont été inclus. À l’admission, la durée moyenne d’évolution de diabète était de 16 ± 7,4, 10 ± 4,5 et 18 ± 7,5 années respectivement dans les groupes 1 ; 2 et 3 (p < 0,001). L’IMC était de 28,06 ± 4,43, 28,70 ± 4,69 et 27,06 ± 4,5 kg/m2 respectivement dans les groupes 1 ; 2 et 3 (p < 0,001). 21,2 % était hypertendus dans le groupe 1 vs 42 % dans le groupe 2 vs 32,6 % dans le groupe 3 (p < 0,001). 46,2 %, 54,8 % et 42,8 % des patients du groupe 1, 2 et 3 avaient un diabète équilibré (HbA1C < 7 %). Parmi des patients du Groupe 1, 16,3 % avaient un DFG estimé par MDRD < 60 mL/min/1,73 m2 vs 21,8 % du groupe 2 vs 32,6 % du groupe 3 (p = 0,01). 76 %, 76,9 % et 74,7 % avaient une albuminurie positive dans les groupes 1 ; 2 et 3 respectivement (p = 0,99). À la fin de suivi, le DFG était de 89 ± 29, 83 ± 29, et 70 ± 25 mL/min/1,73 m2 dans les groupes 1, 2 et 3 respectivement (p < 0,001). En analyse posthoc, la différence était statistiquement significative concernant le DFGe de fin de suivi : entre les deux groupes 1 et 2 (p < 0,001) et entre les deux groupes 2 et 3 (p < 0,001). La progression rénale rapide (DFGe > 5 mL/min/1,73 m2 /année) était observé dans 17,3 %, 24,1 % et 30,5 % dans les groupes 1 ; 2 et 3 respectivement (p = 0,08). 39,7 % était hypertendus dans le groupe 1 vs 26,9 % dans le groupe 2 vs 44,7 % dans le groupe 3 (p = 0,002). Discussion Notre étude montre que les patients de DT2 jeunes et âgés se situent dans un groupe à risque rénal et cardiovasculaire identique et élevé. Conclusion La prise en charge des patients de DT2 nécessite une approche multidisciplinaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.129 PJE.07

Formation initiale en néphrologie en France : qu’en pensent les internes ? Résultats de la première enquête nationale

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R. Brasme 1,∗ , F. Larceneux 2 , A. Delion 3 , O. Aubert 4 , J.P. Bertocchio 5 1 Néphrologie, CHU Amiens, Salouël, France 2 Umr cnrs 7088, université Paris-Dauphine, Paris, France 3 Néphrologie, CHU de Nancy - hôpitaux de Brabois, Vandœuvre-lès-Nancy, France 4 Inserm u970 équipe 4, Paris centre de recherche cardiovasculaire, Paris, France 5 Explorations fonctionnelles rénales et métaboliques, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Brasme) Introduction Actuellement, la néphrologie est l’une des spécialités médicales les plus prisées par les internes en France. Cependant, aucune évaluation de leur satisfaction concernant leur formation n’a été publiée. Matériels et méthodes Un questionnaire anonyme a été diffusé par Internet à l’ensemble des internes de néphrologie, concernant leur satisfaction envers leur formation à différentes échelles (nationale, interrégionale et locale). Résultats Entre août et octobre 2015, 189 internes (56 %) se sont prononcés. L’indice de satisfaction (variant de 0 à 4) moyen était de 2,61 ± 0,6, traduisant un bon niveau de satisfaction. Les répondants trouvaient leur formation théorique de bonne ou de très bonne qualité à l’échelle nationale, interrégionale et locale dans 99 %, 85 % et 58 % des cas, respectivement. En analyse univariée, l’indice de satisfaction était associé au fait d’être interne en Île-deFrance (p = 0,04), à la qualité de l’enseignement national (p = 0,01) et à la quantité d’enseignement au niveau national, interrégional ou local (p = 0,04, p = 0,008 et p < 0,001, respectivement). En analyse multivariée, il était associé à la quantité de la formation locale (p = 0,001). Les répondants souhaitaient améliorer principalement leur formation théorique sur les troubles hydro-électrolytiques et la dialyse péritonéale pour 26 % et 24 % des réponses exprimées, respectivement. Concernant les aspects pratiques, la dialyse péritonéale (36 %) et l’hémodialyse (27 %) étaient jugées prioritaires. Discussion Les résultats de cette première enquête nationale auprès des internes de néphrologie mettent en évidence l’importance et la disparité de la formation locale au sein de la formation initiale en néphrologie, même si la satisfaction au niveau national et interrégional est jugée bonne voire très bonne. Conclusion Les internes de néphrologie se considèrent globalement satisfaits de leur formation même s’il existe quelques disparités locales. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.130 PJE.08

État des lieux des dispositifs d’annonce et d’accompagnement des patients atteints d’insuffisance rénale chronique dans leur choix de suppléance au sein d’une région

A. Ziegler , C. Ayav ∗ , F. Chouleur , M. Kessler , Pour le réseau Néphrolor Néphrolor, CHU de Nancy - hôpitaux de Brabois, Vandœuvre-lès-Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Ayav)

Introduction En mai 2015, la HAS publie un guide sur le dispositif d’annonce et de décision partagée sur le mode de suppléance. Afin d’anticiper son extension, un réseau de santé régional a réalisé un état des lieux des dispositifs d’annonce et d’accompagnement (DAA) mis en place dans sa région.