148 Traitement des néo-vaisseaux choroïdiens du myope fort par injections intravitréennes de ranibizumab après échec de photothérapie dynamique

148 Traitement des néo-vaisseaux choroïdiens du myope fort par injections intravitréennes de ranibizumab après échec de photothérapie dynamique

COMMUNICATIONS ORALES DMLA Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de patients traités pour ACR, le diagnostic est basé sur l’ICG dynamique au SLO...

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COMMUNICATIONS ORALES DMLA Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de patients traités pour ACR, le diagnostic est basé sur l’ICG dynamique au SLO. L’examen comporte mesure de l’acuité visuelle (AV) ETDRS, examen du fond d’œil, angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine (SLO-HRA), tomographie à cohérence optique (OCT). Le traitement par IVT de Lucentisr est mensuel en fonction des résultats de l’AV, du FO et de l’imagerie. Les ACR sont classées en 3 groupes : G1 : ACR isolée sans décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) (stade précoce) ; G2 : ACR associée à un DEP de moins de 1 diamètre papillaire (DP) (stade moyen) ; G3 : ACR multiples associées à un DEP de plus de 1 DP (stade tardif). Trois résultats cliniques principaux ont été analysés : oblitération de l’ACR, épaisseur rétinienne centrale moyenne en OCT et acuité visuelle finale. Résultats : Quinze patients (20 yeux) ont été étudiés. Le groupe 1 comportait 7 ACR, le groupe 2, 13 ACR. Les résultats du groupe 3 seront analysés ultérieurement. Le suivi moyen était de 7 mois (± 3). L’oblitération de l’ACR était retrouvée dans 80 % du groupe 1 et dans 57 % du groupe 2. La variation de l’épaisseur rétinienne en OCT était de – 225 μ dans le groupe 1 et de – 143 μ dans le groupe 2. À 6 mois, le changement moyen d’acuité visuelle était une amélioration de + 3,6 lignes ETDRS dans le groupe 1 et de + 2,2 lignes dans le groupe 2. Pendant le suivi, le nombre moyen d’injections a été de 1,9 dans le groupe 1 et de 3,2 dans le groupe 2. Discussion : Comparaison avec les résultats de la photocoagulation isolée de l’ACR et traitement de la reperfusion de l’ACR sans baisse d’acuité visuelle. Conclusion : La détection précoce des ACR et le traitement par IVT de Lucentis r semblent être associés à de meilleurs résultats visuels et anatomiques. Rosenfeld PJ et al. N Eng J Med 2004 ; 350 : 2335.

147 Traitement des anastomoses chorio-rétiniennes par injections intra-vitréennes de ranibizumab. Intravitreal injections of ranibizumab in chorioretinal anastomosis. ATMANI K* (La Varenne St Hilaire), COSCAS F, PARIER V, SOUIED E, COSCAS G, SOUBRANE G (Créteil) But : Apprécier l’efficacité des injections intra-vitréennes de ranibizumab en monothérapie dans le traitement des anastomoses chorio-rétiniennes. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de 48 yeux de 48 patients présentant des anastomoses chorio-rétiniennes. Il a été réalisé une mesure de l’acuité visuelle ETDRS, un examen bio-microscopique, une angiographie à la fluorescéine et au vert d’infracyanine ainsi qu’une tomographie en cohérence optique (OCT) avant et après traitement. Les patients n’avaient bénéficié d’aucun traitement avant les injections de ranibizumab. Le régime thérapeutique suivi est un régime flexible, avec une injection de ranibizumab tous les mois, la suspension du traitement étant décidée devant l’absence de signes d’activité de la lésion néo-vasculaire en angiographie et la disparition des signes exsudatifs en OCT. Résultats : Les injections intra-vitréennes de ranibizumab ont permis une amélioration ou une stabilisation de l’acuité visuelle à 6 mois chez 75 % des patients. Ces résultats sont moins favorables que dans les autres types de lésions exsudatives. Discussion : Les anastomoses choriorétiniennes n’ont jusqu’à présent bénéficié que de peu d’approches thérapeutiques efficaces. Conclusion : La présence de ce type de lésion, souvent méconnue en raison d’un recours insuffisant à l’angiographie au vert d’infracyanine, constitue un facteur de moindre efficacité thérapeutique et de plus mauvais pronostic fonctionnel.

148 Traitement des néo-vaisseaux choroïdiens du myope fort par injections intravitréennes de ranibizumab après échec de photothérapie dynamique. Ranibizumab intravitreal injections in choroidal newvessels of pathologic myopia after failure of dynamic phototherapy. PARIER V*, LE TIEN V, ATMANI K, SOUIED E, COSCAS G, SOUBRANE G (Créteil) But : Apprécier l’efficacité d’injections intra-vitréennes (IVT) de ranibizumab dans le traitement de néo-vaisseaux choroïdiens rétro-fovéolaires compliquant une myopie forte, après échec d’un traitement par photothérapie dynamique. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de 10 yeux de 10 patients présentant des néo-vaisseaux choroïdiens rétro-fovéolaires chez des patients myopes forts. Il a été réalisé une mesure de l’acuité visuelle ETDRS, un examen bio-microscopique, une angiographie à la fluorescéine ainsi qu’une tomographie en cohérence optique (OCT) complétés d’une angiographie au vert d’infracyanine avant et après traitement. Les patients avaient déjà tous bénéficié d’une ou plusieurs photothérapies dynami-

ques sans effet thérapeutique. Une ou plusieurs injections intra-vitréennes de ranibizumab ont ensuite été réalisées tous les mois Le traitement était arrêté en l’absence de signes d’activité de la membrane néo-vasculaire en angiographie à la fluorescéine et disparition des signes exsudatifs en OCT. Résultats : L’âge moyen des patients était de 57 ans. L’acuité visuelle initiale était comprise entre 20/320 et 20/40 (moyenne à 20/100). Le suivi moyen était de 6 mois. Les injections intra-vitréennes de ranibizumab ont permis une amélioration ou une stabilisation de l’acuité visuelle et des signes angiographiques chez tous les patients. Dans cette série, sept patients ont reçu une injection unique de ranibizumab. Discussion et Conclusion : Les injections intra-vitréennes de ranibizumab ont permis la stabilisation de l’évolutivité des néo-vaisseaux chez ces patients myopes et semblent une alternative thérapeutique intéressante après tentative de traitement par photothérapie dynamique.

149 Apport de l’OCT Spectral dans le suivi et le traitement de la DMLA exsudative par anti-VEGF. Contribution of spectral domain OCT in follow up and treatment by anti-VEGF of exudative ARM. UZZAN J* (Rouen) Introduction : La place de l’OCT dans la décision de retraitement par anti-VEGF est devenue fondamentale dans notre pratique quotidienne. L’arrivée récente de la nouvelle génération d’OCT « Spectral domain » peut laisser espérer une meilleure évaluation et peut-être une meilleure prise en charge de nos patients. L’étude propose d’évaluer dans quelle mesure l’utilisation d’un OCT « Spectral » permettrait de modifier l’appréciation de la réponse aux anti-VEGF chez les patients atteints de DMLA exsudative. Matériels et Méthodes : Étude prospective sur une centaine de patients traités par injection intra-vitréenne de Ranibizumab qui sont examinés avec mesure de l’acuité ETDRS, clichés couleurs, monochromatiques et imagerie par OCT « Time domain » (Stratus®, Zeiss®) lors d’une visite de suivi. L’activité des néovaisseaux et la réponse au traitement sont évaluées et une décision de retraitement éventuellement établie. Immédiatement après cette évaluation, un examen OCT « Spectral domain » (HRASpectralis®, Heidelberg Engineering®) est réalisé et les critères de réponse au traitement sont de nouveau évalués. Discussion : La décision de retraitement par anti VEGF est souvent difficile chez les patients faiblement répondeurs. Les problèmes de fixation chez les patients à faible acuité visuelle rendent difficilement interprétable l’OCT « Time domain ». Conclusion : La rapidité d’acquisition et la qualité des images de l’OCT Spectral permettent une meilleure appréciation des cas difficiles.

150 Analyse des pathologies maculaires avec la nouvelle génération de tomographie en cohérence optique. High definition spectral domain OCT of macular disease. COSCAS F* (Créteil), KRIVOSIC V, FRANÇAIS C, FAVARD C (Paris), SOUBRANE G (Créteil), GAUDRIC A (Paris), SOUIED E (Créteil), LAROCHE L (Paris), COSCAS G (Créteil) Objectif : Évaluation de l’intérêt de la nouvelle génération de tomographie en cohérence optique (OCT) dans l’analyse des pathologies maculaires. Cette nouvelle génération utilise le principe de la transformée de Fourrier et a pris le nom de « Spectral Domain-OCT » qui comporte des avantages significatifs dans la sensibilité et la vitesse d’acquisition des images. Matériels et Méthodes : Entre octobre 2006 et mars 2007 tous les patients nécessitant une tomographie en cohérence optique ont été analysés en OCT Stratus et sur une de ces 3 nouvelles machines au cours de la même visite : le SPECTRALIS HRAOCT, l’OCT -3D et le CIRRUS. Résultats : Le SPECTRALIS HRA-OCT est le seul à posséder un système d’imagerie confocale fluo-ICG couplée à la tomographie en cohérence optique et un système unique de « Eye Tracking » permettant le moyennage d’images en temps réel. Quand on sélectionne une lésion sur l’angiographie, la zone correspondante sur la tomographie en cohérence optique est repérée automatiquement. La tomographie en cohérence optique 3D est le premier à coupler une tomographie en cohérence optique à un rétinographe non mydriatique couleur. L’opérateur détermine le type de scan et sa résolution (coupe simple [horizontale ou verticale]-scan complet [3D], scan radial ou circulaire). Une cartographie précise est superposable à l’image du fond d’œil. La matérialisation 3D permet une excellente visualisation de l’interface rétino-vitréenne. 1S59

Vol. 31, Hors Série 1, 2008

114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie