Analyses bibliographiques

Analyses bibliographiques

ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES S3us [a direction de P. GERVAIS A. B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.-G. B . . . . . . . . . . . . . . . . ...

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ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES S3us [a direction de P. GERVAIS A. B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J.-G. B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D. B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B. D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Anne BAFFET Jean BERNARD Denise BRUNET Bernard DUBURQUE

ALLERG:OLOGIE PI~D'IATRIQU E • Les faux asthmes chez I'enfant, par R. CARRON, D. LESBROS. - - Bull. Actual. thor., 1977, 68, 200,5-2012.

J.

F. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A. G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D. V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Jean

FOUSSEREAU

Adrienne GERVAIS Patrick RUFIN Daniel V I G N A U D

Les tests cutan~s ont (}t~ d'abord r&alis~s selon la m~rhode dite du prick-test (P-F), secondairement completes par une intradermo-raaction (IDR). Si le PT donnait une papule d'un diam~tre inf~rieur a 8 ram, le TPB 6tait quantifi~ par I'Etude du d~bit expiratoire de pointe.

kes acc&s de dyspn~e asthmatiforme rel~vent de causes nombreuses chez I'enfant.

Les enseignements que les auteurs tirent de cette ~tude sent nom breux.

1) Les causes d'origine haute sent en r~gle gEn~rale facilement reconnues grace 6 une 6tude s($m~iologique pr(}cise. E'lles intEressent souvent le petit nourrisson et le jeune enfant car elles ressortissent avont tout a Io pathologie realformative.

En premier lieu, ils observent une bonne correlation entre le prick-test et le test de provocation bronchique. Ainsi, un PT donnant pour la poussi~re une papule de plus de 5 m m correspond dans plus de 50 p. cent des cas a un TPB positif.

2) Le pseudo-osthme cardiaque n'est pas I'apanage de I'adulte.

Dans les cas o0 le PT raagit p eu (papule de moins de S ram) I'IDR quel]e que salt son degr6 de positivita, ne permet pas, quont a erie, de pr~voir quel sere le r~sultat du TPB. Enfin, si a la fois le PT et I'IDR donnent une papuJe de moins de 5 r a m ; cela ~limine la possibilit~ d'un TPB positif.

3) kes difficult~s sent plus grandes Iorsque les causes siagent au niveau des branches ou du parenchyme pulmonaire : affections osseuses et musculaires ; --anomalies congEnitales des gros vaisseaux et des poumons ; - - maladies bronchiques (compressions et mucoviscidose) ; --maladies du porenchyme : - maladie des ventil~s et syndrome de WILSON et MIKITI, - bronchiolite oblitarente, pneumopathies a pr~cipitines, d~ficit en alpha-l-antitrypsine, brcnchiolite du petit nourrisson. D. V. • Clinical value of bronchial provocation testing in chilclhcod a~thma. (Valeur Cinique des ~preuves de provocation bronchique dons I'asthme juvenile), par M . J . CAV A N A U G H , E.A. BRONSKY, J . M . BUCKLEY. - - J. Allergy olin. Immunal., 1977, 59, 47-48. Le but de cette Etude est de comparer les tests cuton&s et les tests de provocation bronchique (TPB) afin de d~terminer dons quelle mesure les tests cutanEs permettent de pr~voir le rasultat des TPB. L'Stude a port~ sur 276 enfants, ages de 5 a atteints d'un asthme chronique, chez qui ant 6t6 ou total 1 596 explorations de la sensibilit6 tant que bronchique a diff~rents allergSnes : poussiSre, sures, phon&res d'animaux et pollens.

Rev. franc. Allergol., 1977, 17~ 4,

14 ans, r~alisas cutan~e moisis-

Par ailleurs, s'interrogeant sur le degrE de corralation entre le test de provocation bronchique et la clinique, il appara~t aux auteurs que le TPB qui a Iongtemps paru 6tre I'examen princeps dons I'identification courante des a!lerg&nes n'est en fait qu'un examen parmi d'autres, puisque sa positivit~ ni sa nagativitE ne s3nt superposables a la r~alitE clinique. Le TPB apporte en fait peu d'informations qui ne puissent ~tre obtenues des tests eutanas, et, qui plus est, il est d'un maniement plus dalicat. En conc!usion, les auteurs r~affirment Io haute valeur des tests cutan~s, et tout particuli~rement du prick~test, dans I'exp!oratJon qu3tidJenne des allergiques, tendis qu'i!s raservent le test de provocation bronchique aux investigations de Ioborotoire. B. D. • Immunological r:e~elopment in infants of allergic parents. (D~veloppement immuno'.ogique des nourrissons nas de parents allergiques), par H.S. K A U F M A N , O. L. FRICK. - - ¢lin. Allergy, 1976, 6, 321-327. L'~tude est faite chez 92 enfants 6g~s de 0 6 2 ans, n~s de parents allergiques. Les IgA, IgG et IgM sent dashes de la naissance 8 2 ons, t o u s l e s 3 a 4 mois et compares a ceux de 24 nourrissons nas de parents non allergiques. II n'y a aucune cliffarence pour les IgG et les IgM, mais les taux des IgA sent tr&s diffErents, tant dons le

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• ANALYSES B1BLIOGRAPHIQUES/

groupe d'Etude que dons le groupe tEmoin. Ce taux est en augmentation chez certains d~s la naissance, et surtout portir du 6 ~ mois tr~s notablement, et jusqu'6 2 arts (terme de I'~tude). Les tests cutanEs pratiqu~s en scratch dons le dos (poussi~res, plumes, pails, pollens~ Ioit de vache, oeufs, poulet, blE, soja) chez 55 p. cent des enfants atteints d'eczEma atopique sont positifs pour mains de la moitiE d'entre eux (38 p. cent) mais 12 enfants 6 tests cutan6s positifs sur les 92 n'ont pas d'ecz6m~. La fr~quence de I'eczEma ainsi que celle des tests positifs est accrue quand les 2 parents sont allergiques. Ces rEsultats de dosage des immunoglobulines ne concordent pos avec ceux d%tudes antErieures. Mals de nombreux facteurs peuvent intervenir pour modifier tes chiffres : facteurs gEnEtiques, environnement, complications en particulier infection. D. B.

PEPYS, en 1973, en Etudiant I'immunopathologie des maladies respiratoires, a dEfJni clairement le terme d'atopie qui faisait r~fErence ~ la production d'lgE ; STENINS a pr$cisE la correlation entre allergie de type I et production d'lgE. M c N I C H O L et WILLIAMS, en 1973, ant suppose la sEvEritE de I'asthme liEe 6 une polysensibilisotior. Ceci n'est pas d~montr~ par les auteurs. Parmi les remains, S & 10 p. cent des sujets sont polysensibilisEs. Portal les asthmatiques, 49 p. cent d'hommes et 42 p. cent de femmes sont polysensibilisEs et ne sont pas pour autant atteints d'asthme severe. 2] p. cent des parents et soeurs d'asthmatiques ant le m6me potentiel. L'incidence de I'atopie parmi les asthmatiques et leurs families ne montre pas de diff6rence d'un sexe par rapport & I'autre (28 p. cent en moyenne). La polysensibilisation n'est pas ob]igatoirement synonyme de tendance au wheezing.

• Asthma and wheezy bronchitis in children. Skin test reactivity in cases, their parents and siblings..A controled population study of sex differences. (Asthme et bronchite dyspnEisante chez I'enfant. REactivit~ aux tests cutanEs pour les cos Etudi6s, leurs parents et leur fratrie. Etude des differences liEes au sexe dans une population), par J.B. DAVIS. - - C l i n . . A l l e r g y , 1976, 6, 329-338.

• Predisposing factors and the development of reaginic allergy in infancy. (Facteurs prEdisposants et dEveloppemerit de I'allergie rEaginique chez I'enfant), par J.F. SOOTHILL, C. R. STOKES, M . W . TURNER, A . P . NORM A N , B. TAYLOR. - - Clin..Allergy, 1976, 6, 305-319.

Les auteurs ant Etudi~ 2 750 individus parmi lesquels ils ant retenu 1 064 enfants (~gEs de mains de 16 ans, IIs ant retenu dons leur Etude, ceux qui avaient pr@sentE des bronchites dyspnEisantes dEfinies selon de strictes critbres mEdicaux : 118 enfants de ce type ant Et6 co mptabilis@s. La pr@dominance du sexe masculin a EtE vErifi~e, eonfirmant les donnEes de la littErature, ~ savoir deux garcons atteints pour une fille, ici 83 garcons sur 5 4 2 (15,3 p. cent) centre 35 filles sur 522 (7 p. cent) sont atteints de dyspnEe , d'o~ un sex ratio de 2 sur 1. Les auteurs ant Egalement EtudiE un groupe tEmoin, et ant recherch@ I'incidence de la sensibilisation ~ des allerg~nes (20) refl~tant une allergie de type I 6 la fois chez [es sujets dyspnEiques et les sujets sains. IIs ant compare la eapacitE de sensibilisation 6 to[ ou tel atlergEne par rapport aux su]ets sains. II y a une nette difterence entre les enfants asthmatiques et los enfants sains, concernant la r6activit6 vis-6-vis des pollens, aliments et' <~ mite >> de la poussi~re de maison. II en est de marne pour les polysensibilisations. Parmi les fr~res et sceurs des sujets asthmatiques, Ies scours sont nettement diff~rentes des sujets tEmoins, surtout vis-5-vis des allerg~nes pollens, poussi~re de maison. II en va de m6me pour les polysensibilisotions. Les p~res et m~res des asthmatiques different des parents des sujets t6moins, surtout pour les meres sensibles aux pollens et mite de la poussi~re de m oison. L'Etude des fonctions respiratoires par le PEFR montre une nette diminution de scores des enfants asthmatiques par rapport aux sujets sains et b leurs frEres et saeurs.

Dans la discussion, les auteurs passent en revue la litt~rature concernant I'incidence du wheezing en pEdiatrio : 14,3 p. cent de 991 enfants pour HORN (1973) avec 60 p. cent de tests positifs pour 131 asthmatiques. Pour BLAIR (1974), la prevalence du wheezing n'est que de 7,4 p. cent avec 47 p, cent de polysensibilisation chez les asthmatiques. Pour MORRISSON SMITH (1971), 9,9 p. cent sur 21 000 enfants sont atteints de wheezing.

D. B.

L'~tude porte sur 58 enfants nouveau-nEs issus de parents allergiques et 6tudi~s 8 3, 6 et 12 reals, ~ la fois par des tests allergiques (Dermatophagoi'des, pollens de phl~ole, pails de chat, plumes, lait de vache), la d~termination des taux d'lgG, IgM, IgA et du type HLA. En un an, 27 enfants sont devenus ecze~mateux dont 7 avec wheezing, et 28 prick tests ant ErE positifs surtout pour les Dermatophagoides, pollens de phMole, pails de chat, plumes et lait. L'incidenee est maximale pour Dermatophagoides chez les enfants nEs en septembre-octobre. II n'y a pas de correlation entre les tests des parents et ceux des e n f a n t s ; qu'un seul parent salt allergique ou les deux, n'a pas d'Jncidence sur I'apparition de I'ecz~ma ; il n'y a pas de difference pour los IgE. Seul le taux d ' l g A plus foible est un facteur important chez les enfants qui r a n t d~velopper des tests positifs. On pout donc avoir une attitude preventive chez des enfants issus de parents allergiques en d~pistant une deftcience transltoire en IgA dons los premiers mois de la vie. Les types HLA, A1 et B1 sont ceux des enfants 5 tests positifs. D. B.

• Asthma deaths in children. A continuing problem. (Les causes de mort chez les enfants asthmatiques. Un problbme persistant), par C. M. MELLIS, P.D. PHILAN. - Thorax, 1977, 32, 29-34. Sur 300 enfants asthmafiques s~v~res suivis 6 Melbourne, 5 enfants,6g~s de 7 5 16 ans, sont marts en 1 an. Ces 5 enfants avaient suivi une corticothErapie prolongee qui avait ~t~ nettement diminuEe, voire stoppEe pea avant leur mort. Pour 3 d'entre eux, les aerosols de dipropionate de bEclomEthazone avaient pris le relais de la corticothErapie. Tous inhalaient en plus, du salbutamel ou de I'orcipr~naline. La mort est survenue tr~s brutalement chez 3 enfants succ~dant 6 une deterioration de I'~tat respiratoire, a[lant de 48 heures 6 1 semaine. A I'autopsie, 3 enfants avaient des poumons typiques

Rev. fran~. Allergol., 1977, 17, 4

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d'asthme (distention et mucus dans les voies a~riennes), les 2 autres n'avaient pas de bouchons muqueux. C'est surtout I'~tat des surr6nales qui a ~t~ froppant. Chez 4 enfants, elles 6taient atrophi6es et pourtant un test au Synacth~ne imm6diat avait ~t6 normal pour 3 d'entre eux. Les auteurs concluent que la dur6e de I'insuffisance surr6nale potentielle peut continuer un an opr~s le sevrage des corticoTdes. L'emploi des a~rosols de dipropionate de b~clom~thazone risque d'augmenter le danger martel chez de tels enfants. D. B. a The relationship between bronchial histamine reactivity and atopic statics. (La relation entre Io r6octivit6 bronchique & I'histamine et I'atopie), par D . H . BRYANT, M . W . BURNS. - - Clin. Allergy, 1976, 6, 373. On a propos6 I'hypoth~se selon laquelle I'augmentation de la production d'lgE, un des caract~res de I'atopie, est la cause de I'hyper-r~activit~ non sp~cifique des branches, caract6ristique de I'asthme. L'6tude porte sur trois groupes : 36 asthmatiques, 27 rhinites et 30 t~moins. Les crit~res de s6lection ant 6t6 s~rieux et surtout tr~s s~v~res pour oppr~cier los r~sultats des tests bronchiques. Des auteurs ne trouvent aucune corr61ation entre le taux d'lgE s6rique et le degr~ de sensibilit6 bronchique 5 I'histamine. II n'y a aucune corr61ation entre le taux d'lgE s~rique et le hombre de tests cutan6s positifs, ni entre ce taux et I'impartance des r~actions cutan~es 6 I'histamine. En conclusion, les auteurs soulignent I'absence de corr61ation entre le taux d'lgE fix6es sur les cellules et le taux s6rique. D. B.

AL,LERGOLOGIE CUTAN~E • Hypocomplementemia in chronic idiopathic urticaria. (Diminution de taux d'~l~ments du compl~ment s~rique dons I'urticaire chronique idiopathique), par D . A . M A T H I SON, C. M. ARROYAVE, K. N. BHAT, D. S. HUREWITZ, D.J. M A R N E L L . Ann. intern. Med., 1977, 86, 534538. Vingt pour cent de la population am~ricaine souffrira & un moment ou 6 un autre d'urticoire ou d'ced~me de Quincke. On parle d'urticaire chronique lorsque celui-ci ~volue depuis plus de six semaines : le plus souvent on ne lui reconna]t aucun m6canisme physiopathologique pr6cis. Los auteurs rapportent les cos de deux personnes qui, souffrant d'une urticaire chronique, avaient une baisse du compl~ment s~rique ; ils firent alors une ~tude r6trospectire parmi 72 sujets atteints eux aussi d'urticaire chronique : 10 avaient une hypocompl6ment~mie. L'6tude en d~tails des diff6rentes fractions du compl6ment montrait que son activation se faisait soit selon la voie classique, soit solon la voie alterne, soit encore par un m6canisme mixte. Lorsque la voie classique 6tait en jeu, on retrouvait le plus souvent un taux 61ev6 de complexes immuns circulants. Les deux cos rapport6s montraient & I'histologie des images d'ang6ite leucocytoclasique : aussi, les auteurs insistent-

Rev. /ran~. Al[ergoL, ~977, ]7, 4

ils sur la n~cessit6 de rechercher une ang~ite cutan6e chez les sujets atteints d'urticaire surtout s'ils ant une hypocompl6ment6mie et, a fortiorJ, des arthralgies ou des d6sordres h~matologiques, d'autant que d'autres publications vent dons le re&me sens. II semble y avoir, pour les auteurs, un 6ventail de maladies cutan~es de m~me nature ollant de I'urticaire jusqu'aux ang6ites n~crosantes. B.D. ® Immunoglobu,lins and complement in skin in graft versus host disease. (Immunoglobulines et compl~ment dans la peau lots de la r~action de greffe centre hate), par S. U L L M A N , R.k. SPIELVOGEL, J . H . KERSEY, R.W. GOLTZ. - - Ann. intern. Med., 1976, 85, 205. La r~action de greffe centre h6te (graft versus host : GVH) est une complication fr6quente des greffes de moelle osseuse pour les tissus du receveur ; parmi ses manifestations cliniques, on note des signes cutan6s, d'ailleurs souvent difficiles 6 interpreter chez cos patients qui recoivent chimioth~rapie et radioth~rapie 6 haute dose ainsi que de nombreuses autres m6dications sensibilisantes. Les auteurs pr~sentent los cas de deux de ces molades, I'un avec une G,VH aigu~, et qui devait rapidement d6c6der, I'autre avec une GVH chronique, tous deux avec des 16sions cutan~es. Les biopsies cutan6es mantr~rent b la jonction dermo-6pidermique des d~pbts tantbt de compl~ment, tont6t d'immunoglobuline IgM, et au niveau des petits vaisseaux, chez les deux matades, des d6pbts de compl~ment et d'immunoglobulines, kes auteurs notent que ces d~pbts ressemblent b ceux rencontres dans la peau chez les malades atteints de maladies avec complexes immuns, comme le lupus ~ryth~mateux, mais ils s'interrogent sur les antig~nes centre lesque!s est dirig6e cette activit~ anticorps : ces antig~nes peuvent provenir de d~bris tissulaires cons~cutifs 6 la GVH mais ce peuvent ~tre oussi des agents infectieux ou des allerg~nes m~dicamenteux. B.D. • Lanolin with reduced sensitizing potential, a preliminary note. (Lanoline ~ pouvoir allergisant abaiss6, note pr~liminaire), par W.E. CLARK, E. CRONIN, D.S. WILKINSON. - - Contact Derm., 1977, 3, 69-74. Ce sent les alcools de la laneline (wool wax alcohols) qui sent en g~n~ral rendus responsables de I'al!ergie 6 cette derni~re. Cos alcools sent obtenus par saponification (traitement par une base) des esters qui constituent plus de 90 p. cent de la lanoline. Ces alcools sent plus allergisants que la lanoline elle-m~me. Celle-ci contient cependant entre 6 et 13 p. cent d'alcools libres. Les pr6sents auteurs ant s6oar~ ces alcools fibres de la lanoline totale par extraction 6 l'6thanol ou par distillation ; ils ant 6galement enlev6 de la lane line le d~tergent qu'elle pouvait contenir (Clark, J. Sac. cosmet. Chemists, USA, 22, 421-437). Si on enl~ve 6 la fois les alcools libres et le << d~tergent ~> la lanoline n'est pratiquement plus alfergisante (tests Dositifs oour 1 p. cent seulement des patients allergiques la lanoline). Los auteurs exp!iquent les r6sultats contradictoires des diff6rents chercheurs par le fair que les lanolines test~es contiennent des quantit6s variab!es de d6tergent et d'alcools libres. Cet article est important dons la mesure o~ il aoDorte une clarification de rSsultats contradictoires dons la litt6rature. J. F.

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• Contact dermatitis and depigmentation produced by the herbicide Carbyne. (Ecz6ma de contact et d6pigmentation caus6s par l~'herbicide Carbyne), par R.R. BRANCACCIO, M. H. CHAMALES. - - Contact Derm., 1977, 3, 108-109.

Los auteurs rapportent un cos d'ecz6ma allergique de contact avec d6pigrnentation cons6cutif 6 la manipu.ation de Carbyne, utilis~ comme herbicide. Le test est positif au Carbyne dilu6 & 10 p. cent dons de I'huile. II n'y a pas de d6pigmentation cons6cutive 6 I'emplacement du test. / e Carbyne fabriqu~ par Gulf Oil Chemicals Company est une 4-chloro-2-butynyI-N-(3 chloroph~nyl) carbamate. Les auteurs rapportent que chez I'animal le produit est m~tabolis~b]e en 3-chloroani]ine et en 2-cNoro-4-aminoph6nol. Chez l'animal ce dernier produit engendre des troubles du m6tabolisme des pigments (Nekrasova, 1971). J.F.

Patch-testing with mineral wool (Rockwool). (Patch-tests Io laine min~rale ou laine de verre), par A. BJORNBERG, G. B. LOWHAGEN. - - Acta derm.-~enereoh, 1977, 57, 257-260.

Les fibres de la laine de verre ont une Iongueur de 3 mm et un diam~tre de 4 a 10 ~#m. Sur une s~rie d'enviran 300 sujets, test6s ~ la laine de verre, 25 p. cent r6agissent. La r6action parait d'origine m6canique. Macroscopiquement il y a dons quelques cos une r6action populo-v6siculeuse qui {{ simule une vraie r~action allergique >>. Dons d'autres cos il y a surtout de petites 6rosions superficielles. Microscopiquement, trois types de 16sions peuvent 6tre observ6es : v~sicules ou bulles sous-corn~es contenant des leucocytes polymorphes; spongiose avec infiltration 5 mononucl6aires ou ~ polynucl6aires de I'~piderme ; infiltrot dermique lymphecytaire p6rivasculaire. Ces trois types de I~sions sont habituellement associ6s. Cependant clans quelques cos il y a surtout une r~action derrnique sans atteinte de 1'6piderme. Ceci correspond 5 l'aspect macroscopique d'une infiltration dermique avec 6ryth6me, sans papules ni v6sicules. J. F.

• Dose response r~laffonships in allergic contact dermatitis : glutaroldehyde-contalning liquid fabric softener. (Lo relation qui existe entre la quantit~ utilis6e et Io r~ponse : adoucissant textile renfermant du glutarold~hyde), par J. E. WEAVE'R, H. M A I B A C H . - - Contact Derm., 1977, 3, 65-68.

Le glutarald~hyde (GTA) ou pentanedial [(OHC-(CH2) 8CHO] esf utilis6 comme conservoteur pour des produits cosm~tiques, m~nogers, pour le tonnage de cuirs, pour Io st~rllisation en m~decine, etc. C'est un allerg~ne faibte du point de vue sensibilisation exp6rimentale chez I'homme. Des outeurs cherchent & &tudiet I'allerg~nicit6 ~ventuelle d'un adoucissant textile liquide renfermant 550 PPM de GTA. Les tests-touches & ce produit sont n~gatifs chez 16 su]ets allergiques au GTA et chez 706 sujets 6tudi~s par la m6thode 4~ proph~tique >> de DRAIZE avec deux sortes de formulations : I'une renfermant 550 PPM de GTA et l'autre 5 500. Lors d%tudes ant~rieures de sensibilisation humaine exp~rimentale au GTA (MARZULLI et MAIBACH), les

auteurs avaient recouru & une concentration de ] p. cent pour d6pister I'alJergie. Cette concentration est 18 fois plus importante que celle de I'adoucissant textile liquide et 25 000 _fois plus forte que cello de la concentration d'utitisafion r6e]le de ce produit. L'eau de rincage, Iors de l'utilisatian, ne ren ferrne que 0,4 PPM de GTA. J. F. ® Ecz6ma par los allumettes, par G. MEDRAZA. - Hyg. (Gen~ve), 1977, 35, 1629-1630.

MAd. et

A p r o p o s de 8 cos de dermite par allumettes observes en Sicile orientale, chez des ouvriers ogricoles, fumeurs inv6t~r~s, I a u t e u r rappelJe los caract~ristiques cliniques et 6tiopathologiques de cette forme d'ecz6ma, d6crite pour la premiere lois en 1923 par FOERSTER. Les I~sions sont ~ryth6mato-v6siculeuses et Iocalis6es aux endroits oE les atlumettes, avec ou sans leur 6tui, viennent en contact avec la peau, le plus sauvent ~ la _face ant6rieure des cuisses. Le trisulfure t6trophosphorique, composant principal du bouton de certaines allumettes italiennes engendrerait des irritations et des allergies. Note : Le trisulfure t6traphosphorique est synonyme de sesquisulfure de phosphore et cette substance n'est plus employee dons los allumettes en France depuis 1958. J. F.

• Contact dermatitis (Dermite de contact sures <~ malekis ~), - - Contact Derm.,

to P.P.D. rubber in maleki shoes. ~ la PPD du caoutchouc des chauspar B. J. LEPPARD, B. PARHIZGAR. 1977, 3, 91-93.

Les ~ malekis ~ sont des chaussures iraniennes utilis6es traditionnellement. Depuis 1950, date d'introduction de I'automobile en Iran, les cordonniers ont recours 6 I'utilisation de pneus pour fabriquer les semelles des ~ malekis ~. LEPPARD et PARHIZGAR ropportent un cas d'ecz6ma allergique au caoutchouc d'une telle chaussure. Le test au caoutchouc de la chaussure est n6gatif mais le test 6 ~< caoutchouc PPD ~ est positif. Los auteurs pensent que I'ecz6ma serait d0 6 un d6riv~ de la PPD, notamment I'IPPD (non test~) employ~ couramment dons le caoutchouc des pneus. J.F.

• Allergic contact dermatitis from croton. (Definite allergiclue de contact au croton), par H. SCHMIDT, P. OLHOLM-LARSEN. - - Contact Derm., 1977, 3, 100.

Classiquement I'huile de croton est irritante. L'huile est extraite des graines de Codiaeum tiglium. Les substances irritantes (FRERICHS, 1938) ne sont pas pr~sentes seulemerit dons les graines mais aussi dons les feuil!es et les tiges. La definite imputable b d'autres esp~ces de Codiaeum est rarement rapport6e. AGRUP en a d~crit un cos (1969) concernont Codiaeum variegatum. Pour ROOK cette plante est une cause fr~quente de dermite aux Cora'ibes. Des hybrides de Codiaeum variegatum sont souvent utilis6es comme plantes d'ornement dons les appartements, car elles sont bigarr6es. Au Danemark cinq entreprises horticoles employant 20 ~ 25 travailleurs sont sp~cialis~es

Rev. frart~. AUergol., 1977, 17, 4

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dans le croton. S 6 10 p. cent des sujets embauch&s ant de I'ecz&ma. Les auteurs le consid6rent d'origine allergJque. Le tests est v~siculeux dons los 4 cos trait6s. J. F.

• Dermal sensitization potential of 2-bromo-2-nltropropone 1,3-diol --~ (bronopol. (Allerg~nicit6 du 2-bromo-2-nitropropane-l,3-diol ~ Bronopol), par H. I. M A I B A C H . - Contact Derm., 1977, 3, 99. II est parfois difficiJe, Iors des 6checs de sensibJlisation exp~rimentale, de diff6rencier l'ailergie de l'irritation. Lors d'une 6rude ant~rieure effectu~e avec le Bronopol (2-bromo-2-nitropropane-l-3-diol) M A I B A C H avait conclu que cette substance est un allerg~ne potentiel. II avait recouru 6 une concentration de 2,5 p. cent Iors du (< test r~v61ateur ~. UIt~rieurement, M A I B A C H note que le seuil d'irritation est de 0,5 6 1 p. cent et utilise une concentration de 0,25 p. cent pour le ~< test r~v~lateur ~. Dons ces conditions, le Bronopol ne s'av~re plus sensibilisant. M A I B A C H conclut que Iors de sa premiere ~tude, I'utilisation de concentrations irritantes Iors du ~( test r~v~lateur ~> a ~t~ 6 I'orig!ne de <( r~actions faussement positives ~). J. F.

• Allergenicity of epoxy resins in the guinea pig. (Allerg6nicit6 des r~sines d'~poxy chez le cobaye), par A. THORGEIRSSON, S. F R E G E R T . - Acta derm.-venereol., 1977, 57, 253-256. Le pouvoir sensibilisant des r~sines d%poxy est 6tudi~ chez le cobaye. La r~sine dont le poids mol6culaire es.t le plus foible (340) de toutes les r6sines d'~poxy, sensibilise tous les animaux et repr~sente un (~ allerg~ne extreme )>. Les autres r~sines ~tudi~es sont des m~langes de r~sines ayant un poids mol6culaire variable. La r6partition des r~sines dons ces m~langes n'est pas pr6cis~e et soul le poids mol~culaire moyen de cos m~langes est connu. La r~sine ayant un poids mol~culaire moyen de 1 850 n'est pas sensibilisante. Chez les cobayes sensibilis~s avec la r6sine dont le poids mol~culaire est 340, il n'y a pas d'allergie crois~e envers le bisph~nol A ni envers I'~pichlorhydrine. Des essais de sensibilisation avec le bisph6nol A sont sulvis d'6checs. L'6pichlorhydrine elle-m~me est sensibilisante dans 60 p. cent des cos. Des auteurs la cIassent comme un sensibilisant mod~r6. J. F.

• Selective uptake of contact allergens by the Langerhans cell. (Captage s61ectif des allerg~nes de contact par les cellules de Langerhans), par W. B. SHELLEY, L. JUHLIN. - - A r c h . Derm., 1977, 113, 187-192. Gr6ce 6 diverses m~thodes histochimiques, les auteurs ant d~montr~ que les celluIes de Langerhans avaient la propri~t~ tr6s s~lective de copter divers hapt~nes tels que le formal, la glutald6hyde, la PPD et sos d6riv~s, ainsi que les sels de Ni, Co, Cr, Ag et Au. Ces observations viennent confirmer cellos de SILBERBERG et coll. qui, d'apr~s des travaux de microscopie ~lectronique, avaient d6j6 imagin~ que les cellules de Langerhans pouvaient jouer un r61e fondamental dons I'~limination par 1'Spiderme de diverses substances chimiques. Ces cellules dendritiques de I'~piderme sont tr~s probablement le si~ge des con)ugaisons hapt6niques et de la formation des anti-

Rev. frart~. A[lergol., 1977, 17, 4

g6nes d~finitifs : elles repr~sentent les premieres cel]ulescJbles de ta r~action d'eczema allergique de contact. Cette d6couverte remarquable permet de d&finir pour la premiere fols un rble physiologique 6 cette cellule symbiotique de I'~piderme identifi6e par LANGERHANS des 1868. J. F.

ALLERGOLOGIE VISCI~RALE • Renal vein thrombosis, nephrotic syndrome and systemic lupus erythematosus : an association in four cases. (Thrombose des veines r6nales, syndrome n6phrotique et lupus 6ryth6mateux diss6min#), par G.B. APPEL, G.S. WILLIAMS, J . I . NELTZER, C.L. PIRANI. - - ,Ann. intern. Mad., 1976, 85, 310-317. Les auteurs rapportent quatre observations personnelles qui comportent l'association d'un lupus 6ryth6mateux diss6min~ (LED), d'un syndrome n6phrotique et d'une thrombc.se des veines r~nales ; ils rel~vent six cas similaires d6j6 rapport~s dans la litt~rature. Dons chacun de ces quatre cas, la biopsie r~nale mantra des I~sions correspondant ~ celles d'une n6phropathie lupique de type membraneux. D~s Iors un certain nombre de questions se posent. D'abord le lien qui unit syndrome n~phrotique et thrombose des veines r6nales : celle-ci semble ~tre en fair mains une cause de syndrome n~phrotique qu'une complication de ce m6me syndrome alors vraisemblablement li6e b I'~tat d'hypercoagulabilit6 qui lui est associ~ dans certains cas. II faut ajouter que ce sont certaines n6phropathies plus particuli~rement qui se campliquent d'une thrombose des veines r6nales : des n6phropathies d'~volution lente et prolong6e, avec un taux de compl~ment normal et une image histologique 6 type de glom6rulopathie membraneuse, comme on I'observe clans les n~phropathies membraneuses idiopathiques, le diab~te sucr~ et I'amylose. De m~me, dans le cos qui nous occupe, les n~phropathies lupiques, c'est dans les formes membraneuses plus que dons les formes prolif~ratives qu'on observe une thrombose des veines r~noles. La question se pose aussi du rapport entre le LED et ces syndromes n~phrotiques compliqu6s de thrombose. Cette triade appara[t plus fr6quente que ne le voudrait le simple effet du hasard, mais 1'6chantillonnage est ~ vrai dire trap restreint pour affirmer. En conclusion, sur un plan diagnostlque et secondairement th6rapeutique, il faut insister sur I'importance des complications thrombo-emboliques dans les syndromes n6ohrotiques, thrombose des veines r6nales, mais aussi embolie pulmonaire. En effet, dans l e c a s pr6cis d'un syndrome n6phrotique associ6 & un LED, I'embolie pulmonaire pourra &tre prise 6 tort pour une simple manifestation pleurale, habituelle 6 cette collag6nose et amener 6 une erreur de diagnostic et de conduite th6rapeutique. B. D.

ACCIDENTS

ALLERGIOUES AUX M,I~DICAMENTS ET PIQURES D'INSECTES

• Thrombocytopenla occurring during the administration of heparin. A prospective study in 52 patients. (Thromrbocyt~p6nies survenues au cours d'un traitement 6 I'h6aarine. Etude prospective chez 52 sujets), par W. R. BELL,

~ A N A L Y S E S BIBLIOGRAPHIQUES/

226

P . A . TOMASULO, B . M . A L V I N G intern. Med., 1976, 85, 155-160.

et

coll.

--

Ann.

Parmi une population de 52 malades qui recurent un traitement continu 6 I'h6parine par voie intraveJneuse, 16 d&velopp~rent une thrombocyp6nie (le chiffre des plaquettes 6tait inf6rieur 6 100 000). 10 parmi ces 16 sujets avaient ~galement des taux 61ev~s de produits de d~gradation du fibrinog~ne et S parmi ces 10 16 avaient en plus une diminution du taux de fibrinog~ne plasmatique. Ces anomalies disparurent aprbs I'interruption du traitement 6 l'h6parine ; il ressort de i'6tude de ces cos qu'on ne peut attribuer ces fairs ni 6 d'autres drogues administr#es conjointement, ni 6 la dose d'h~parine administr~e, ni 6 un contact ant6rieur avec I'h6parine. ke m~canisme par lequel I'h(~parine peut provoquer ces perturbations reste tout 6 fair inconnu, mais, so ulignent les auteurs, I'apporition d'une thrombocytop6nie lots d'un traitement h~parinique pourrait ~tre plus fr6quente qu'on ne I'observe habituellement. B. D. Fever from ibuprofen in a patient with lupus erythematesus. (Fi~vre caus6e par I'ibuprofen chez une malade atteinte de lupus 6ryth6mateux), par B. MANDELL, H. S. SHER, B. HEPBURN. ~ Ann. intern. Med., 1976, 85, 209-210. On observe fr6quemment des intol6rances m6dicamenteuses chez les malades atteints d'un lupus 6ryth6mateux. II s'agit d'une f emme de 36 ans qui, 6 trois reprises, a pr6sent6 une intol&rance 6 I'ibuprofen, un anti-inflammatoir,e non st6roidien. Cette intol6rance s'est chaque fois manifest6e par une fibvre osciilante avec frissons, associ~e 6 des troubles digestifs (douleurs 6pigastriques, naus~es, vomissements). Les premiers troubles sont apparus au bout d'une semaine de troitement Io prem[&re fois, mais au bout de 6 6 12 heures los deux autres fois. Les auteurs citent le cas d'une deuxi~me molade atteinte ~galement d'un lupus qui aurait d~velopp6 une intal6rance I'ibuprofen au bout de 2 semaines. IIs s'interrogent sur I'origine de cette intol6rance ; d'une part est-elle due I'ibuprofen lui-m6me, ou 6 un autre corps utilis6 pour la gal~nique des com.prim~s ? d'autre part, est-ce qua les lupiques font plus fr6quemment qua d'autres malades des intolerances 8 ce m~dicament, voire m6me ce type de r6action est-il sp6cifique 6 cette cat6gorle de malades ? B. D. • Allergic reaction to allopurinol with cross reactivity to oxipurinol. (Al!ergie 6 I'allopurinol avec r~action crois~e 6 I'oxipurinol), par O. LOCKARD, C. H A R M O N Jr, K. NOLPH, W. IRVIN. ~ Ann. intern. Meal., 1976, 85, 333-335. Dans le traitement de la goutte on utilise fr~quemment I'allopurinol, de structure analogue ~ I'hypoxanthine et qui, de ce fair, est un inhibiteur de la xanthine oxydase ; toutefois I'allopurinol est transform6 par la xanthine oxydase en oxipurinol, lui aussi inhibiteur de cette m~me enzyme, quoique deux lois mains actif. On pout observer des r6actions allergiques ~ I'allopurinol, mineures & type de rash, dans environ 10 p. cent des cas ou, plus graves, comme une ang~ite, une ~pidermolyse foxique ou une agranulocytose par aplosie.

En cas d'allergie 6 I'allopurinol, le remplacement de ce m~dicament par I'oxipurinol peut donner lieu ~galement des manifestations allergiques identiques, dans environ la moiti6 des cas. Les auteurs pr6sentent ici 1'6tude d6tai[16e de l'un de ces cas d'allergie crois~e aux deux m6dicaments. On notera que parmi les explorations immunologiques faites chez ce patient, seul le TTL a donn6 une r~ponse positive, tant 6 I'allopurinol qu'6 I'oxipurinol ; les tests cutan6s : scratchtest et intradermor6action et le test de Prausnitz-KListner 6tant rest~s n6gatifs. En conclusion, les auteurs insistent sur la notion de r6oction crois6e possible entre I'allopurinol et I'oxipurinol, probablement de nature immunologique plus que par un ph~nom~ne d'idiosyncrasie, et sur la n~cessit6 de trouver d'autres inhibiteurs de la xanthine-oxydase pour pouvoir soigner ce genre de molades. B. D. • Diagnosis of allergy to stinging insects by skin testing with hymenoptera venoms. (Diagnostic de I'allergie aux insectes piqueurs par tests cutan6s aux venins d'hym~noptbres), par K.J. HUNT, M . D . VALENTINE, A . K . SOBOTKA, k . M . LICHTENSTEIN. - - Ann. intern. Med., 1976, 85, 56-59. Des tests cutan~s au venin dqnsectes piqueurs (gu~pe, abeille, fre!on) ont ~t6 pratiqu6s sur 30 sujets ayant pr6sent~ des manifestations anaphylactiques aux piq~res de ces insectes. Zous ces sujets ont ~t6 contr616s par des tests in vitro et ont une lib6ration d'histamine par leurs basophiles en pr6sence de cos venins. Les tests cutan6s ~ Ja concentration de 0,1 # g / m l ou de I .l~g par m[ de venins ant ~t~ positiCs chez tous ces sujets et ant une corr61ation parfaite avec la lib6ration d'histamine. Par contre, sur 150 sujets t&moins, les auteurs n'ont observ~ qu'une seule r~action positive. Avec ces extraits de venins d'insectes (et non plus les extroits de corps totaux), les tests cutan6s sont un moyen diognostique extr6mement fiable de I'allergie aux insectes piqQeurs en m~me temps qu'ils sont d'une technique tr~s simple. A. B.

DI]FICITS

IMMUNITAIRES

• IgE s6riques des sujets ayant un d~ficit en IgA avec et sans atopie, par F.B. MICHEL, R. GUENDON, A . J . GUERRERO. - - Hour. Presse m~d., 1976, 5, 1811. Les auteurs reprennent, de nombreuses 6tudes ant6rieures, I'examen de I'hypoth~se de SOOTHILL selon laquelle une mala~lie atopique pourrait r~sulter d'un d6ficit passager en IgA au cours des premiers mois de la vie qui pourrait induire la production d'lgE ou la possibilit6 de maladies ~ complexes immune ou auto-immunes. Ils dosent los immunoglobulines de 4 groupes : t6moins ; atopiques sans manifestations cliniques ; asthmes bronchiques ; trach6o-bronchites r~cidivantes avec un sous-groupe 6 d6ficit en IgA et I'autre en IgA normaux. Les atopiques infracliniques torment un pont entre t~moins et asthmatiques.

Rev. [ran 9. AUergol., 1977, 17, 4

/ANALYSES BIBLIOGRAPItlQUES ~

227

IIs concluent que, devant un d6ficit en IgA, les individus r~agissent de deux facons diff~rentes : les uns produisent des IgE en doses importantes, les autres ne le font pas et s3nt expos6s aux infections it~ratives. On pourrait ainsi sch~matiquement distinguer dens la gen~se de I'asthme allergique : des facteurs pr~disposants (immunodeficience et atopie, c'est-6-dire ca,pacit6, de produire certains types cl'anticorps) ; des facteurs favorisants, ou d'environnements jouant parfois, comme I'infection, le r6fe de facteur d~c)enchant ou, comme la pollution athmosph6rique, de facteur pr6parant. J.G.B. Secretory component deficiency : a disorder of the Ig~ immune system. (D~ficience en piece secr~toire : un d6sordre du systEme immunologique des IgA), par W. S-i-ROBER, R. KRAKAUER, H.L. KLAVEMAN, H . Y . REYNOLDS, D. L. NELSON. - - N. Engl. J. Mad., 1976, 294, 7. Les auteurs ~tudient le cos d'un garcon de 15 ans, souffrant d'une candidose intestinale clinique, dont le taux s6rique d'lgA &tait normal, mais n'ayant pas trace d'lgA dens ses s6cr~tions. II possEdait un taux sanguin 61ev6 de lymphocytes porteurs d'lgA de membrane. De plus, in vitro, des lymphocytes mis en pr6sence de facteur mitog~ne produisaient des IgA ainsi que les autres immunoglobulines. Bien qua la capacit~ de synth6se des IgA fSt conserv~e, les taux d'lgA des excr6tions salivaires et j~junales avaient consid6rab[ement diminu&, et 1'6rude de I'incorporation de la leucine marqu6e au ~4C a d~montr~ I'absence totale de synth&se d'lgA au niveau des sites de sEcr&tians muqueuses intestinales. Enfin, on n'a pas d#tect~ ¢hez ce patient de compos6 s6cr~toire libra dans les s6cr6tions salivaires ou j&junales contrairement aux sujets normaux et aux patients eyant un d6fieit en IgA. L'origine de ce d6sordre est probablement imputab'e un d~faut de fixation des cellules pr~eurseur des IgA sur les sites sEcr6toires ou ~ d6faut dens le processus s~!ecfif de prolif~ration-diff~renciation des cellules pr6curseurs d'lgA sur ces m6mes sites. A. G. • La p6diatrle en 1976 : i~vamisale et infections respiratolres r6cldlvantes chez I'enfant, par J. GERBEAUX, G. TOURNIER, G. LABRUNE - - Rev. Prat. (Paris), 1977, 27, 220-230. D'apr~s le travail Dubli~ dens le Lancet, le 16vamisole (Solaskyl), d'abord utilis6 comme anti-helminthique, a ~t6 EtudiE selon une m4thode en double aveugle chez des enfants event des infections respiratoires ~ r6o&tition. II a Et6 prouv6 que le groupe recevant du 16vamisole a eu des infections respiratoires mains s6v~res, moins nombreuses, plus courtes. Le 16vamiso!e poss~de des pro ori~t6s immuno!ogiques susceptibles de restaurer I'effici,ence des m6canismes de d6fense et de r6duire i'immunod~ficience cellulaire. A. B.

• Purlne nucleoside phesphorylase deficiency and ceffulor immunodeficiency. (D6ficit en purine nucl~oside phosphorylase associE & un d~ficit de I'immunit~ cellulaire), par J.W. STTOP, B. J.M., ZEGERS, G . F . M . HENDRICKS,

Rev. fran~. AllergoL, 1977, 17, 4

L.H. SIIEGIENBEEK VAN HEUKELOM, G.E.J. STAAL, P.K. DE BREE, S.K. WADMAN. - - N. Engl. J. Mad., 1977, 296, 651-655. Les auteurs rapportent I'observation d'une enfant de 15 mois ayant 6 la naissance une immunit6 humorale et cellulaire strictement normale, mais il apparent progressivement une diminution de I'immunit~ cellulaire par une chute des lymphocytes T. Ce d6ficit partiel de I'immunit6 est une maladie autosomique r~cessive (deux sceurs plus 6g6es avaient le m6me d6ficit). II s'agit en fait d'un d~fieit en purine nucl6oside phosphorylase, enzyme qui est absente des lymphocytes et des 6rythrocytes de I'enfant ; les parents et le frbre sain ont des valeurs interm6diaires de cette enzyme prouvant que le d6ficit enzymatique est h6r~ditaire et autosomique. Les pr~curseurs des purines, I'inosine et la guanine sont 6 des taux tr6s ~[ev6s. dens le s6rum et les urines de I'enfant atteint et de ses deux sceurs dEc6dEes. Les auteurs sugg~rent qu'une intoxication progressive des lymphocytes T d6butant aprbs la naissance par des m6tabolites pourrait expliquer I'apparition progressive du d6ficit de I'immunit6 celilulaire. A. B. Enzyme replacement therapy for adenosine rdeaminase deficiency and severe combined immunodeficiency. (Th6rapeutique de restauration enzymatique dens un cas de. deficit immunitaire combin~ s6v~re associ6 ~ un d6ficit enzymatique), par S.H. POLMAR, R.C. STERN, A . L . SCHWARTZ, E.M. WETZLER, P.A. CHASE, R. HIRSCHHORN. - - N. Engh J. Med., 1976, 295, 13371343. Dens un cas de d6ficit immunitaire combin~ s6v6re associE ~ un d~ficit en adenosine deaminase Erythrocytaire, une restauration de I'immunitE a pu 6tre obtenue par I'apport rEgulier de I'enzyme manquante. Des transfusions r6guli~res d'6rythrocytes irradi&s contenant I'ad~nosine deaminase ont permis la restauration de I'immunit& : la disparition des infections, I'apparition d'une ombre thymique, l'apparition d'immunoglobulines circulantes, r~action in vitro des lymphocytes ~ la phytoh6magglutinine. Cette th~rapeutique de restauration enzymatique n'est cependant utilisable que dens les cas de d6ficit immunitaire combine s~v~re n'ayant pas pu bEn6ficier d'une greffe de moelle histocompatible. A. B. • Circulating immune complexes in patients with atep|c allergy. (Complexes immuns circulants chez les patients atopiques), par P.O. CAN(2, M. CHOW, L . M . JERRY, J. P. SLADOWSKI. - - Clin. Allergy, 1977, 7, 167-171. Les auteurs recherchent ]a pr6senee de complexes immuns circulants par le dosage de la fraction C l q du compl6ment ; cette technique de deviation du C]q permet de d&tecter de tr~s petites quantit~s de complexes antig~nes anticorps circulants e t a ~tE uti[is6e chez 49 patients atteints d'alferqie atopique et compares ~ un nombre /dentique de sujets t6moins. Les taux les plus importants ont 6t~ observ6s chez le~

• ANALYSES BIBLlOGRAPI-IIQUES/

228

su]ets ayant subi depuis 5 ann~es ou plus une d~sensibilisation sp6cifique. Par des techniques d'ultracentrifugation I'an a isol~ des IgM et des IgG. Des anticorps de type IgG identifi6s comme des anticorps bloquants produits par l'immunoth6rapie sp6cifique peuvent ainsi circuler dons le sdrum comme des complexes immuns antig~nes anticorps. A. B. ALLERGOLOGIE •

RES,PIRATOIRE

Relative contributions of hypocarbla and hyperpnea as mechanisms in postexercise asthma. (Contribution relative de I'hypocapnie et de I'hyperventilation dons le m~canisme du bronchaspasme d'effort), par E.R. McFADDEN, D.R. S~EARNS, R.H. INGRAM, D.E. LEITH. J. apph Physiol., 1977, 42, 22-27.

Les auteurs 6tudient le r61e 6ventuel de I'hypocapnie et de I'hyperventilation dons la survenue d'un branchospasme d'effort chez 8 asthmatiques (3 hommes et 5 femmes). L'exercice est effectu6 sur tapis roulant. Pendant I'effort ils enregistrent la fr6quence respiratoire et la pression partielle du CO2 Iors de la fin de I'expiratian (PET CO2). ka r6sistance des voles a6riennes, la conductance sp6cifique, le volume expiratoire maximum seconde, le volume expiratoire maximum. 25-75 p. cent, la capacit~ pulmonaire tol"ale et le volume rSsiduel sont mesur6s avant et 5 minutes apr~s la fin de I'effort. Le jour suivant, chaque su]et est branch6 sur un appareil original permettant de rSaliser, au repos, salt une hyperventilation, salt une hypocapnie d'intensit6 variable. Des m~mes param~tres sont mesur~s. Pendant l'hyperventilation il n'apparalt pas de bronchospasme. Lots des deux examens suivants la PET CO2 est fix6e soit 6 30 torr, soit ~ 20 torr. A 30 tort il ne survient pas de bronchospasme. A 20 tarr par contre un bronchospasme appara~t ; cepenclant Iors des efforts effectu6s sur le topis raulant la PET CO2 se stabilise autour de 28,9 tarr ( ± SE 1,4). Les auteurs concluent que le bronchospasme survenant chez les asthmatiques aprbs un effort ne peut 8tre d~ ni I'hyperventilation, ni ~ I'hypocapnie. L'hypocapnie peut simplement intervenir comme modulateur de I'intensit6 du bronchospasme. P.R. • Critique des extraits allerg~nes employ6s dans les tests par inhalation, par K. AAS. - - Rev. franc. Mal. resp., 1976, 3, suppl. 1, 25-30.

ka qualit6 de I'extrait aHergbne est d'une importance primordiale pour la specificitY, la fiabilit~ et la precision des tests de provocation bronchique. k'auteur rappelle les difficult~s rencontr~es Iors de la purification des allerg~nes. La plupart des extraits utilis~s en pratique eourante sont produits suivant des m6thodes simples. II s'agit souvent d'un m~lange h~t6rog~ne dons lequel les molecules allerg~nes ne repr~sentent qu'une foible proportion. Dons certains extrail"s des composants irritants sont retrouv~s el" sont responsables de fausses r6actions positives.

L'auteur propose un syst~me de graduation des allerg~nes en fonction du degr~ de purer6, de I'activit~ allerg6nique et de la teneur en irritants. D'autre part il p&conise I'utilisation d'un syst~me de contrble n6gatif : faire un test de provocation bronchique avec un allerg~ne qui, d'apr~s I'histoire clinique, les tests cutan~s et les RAST, devrait ~tre tol~r~ par le sujet. P. R. • Tests de provocation chez les asthmatiques : influence de la valeur fonctionnelle de d~part, par P. GAYRARD, J. OREHEK, J. CHARPIN. - - Rev. franc. Mal. resp., 1976, 3, suppl. 1, 51-56.

Les auteurs rappellent que la rSponse du muscle lisse bronchique 6 un agent stimulant depend de son ~tat de base, plus ou mains contract6. IIs r6alisent des mesures de r~sistance spScifique des voies a6riennes (RVAS) chez des asthmatiques non sSlectiann~s. Apr~s une mesure initiale, les sujets inhalent un a6rosol de carbachol. Des mesures successives des RVAS permettent de tracer une co.urbe dose-r~panse. Chaque malade est test6 une nouvelle fois et les auteurs comparent la dose th~orique de carbachol qui entra~ne un doublement des RVAS. L'accroissement spantan6 de la valeur initiole des RVAS correspond toujours ~ une diminution de la dose doublante de carbachol. II existe une relation d'allure exponentielle entre la dose daublante de carbachol et la RVAS initiale. L'influence de la valeur de d~part des RVAS sur la r6activit~ bronchique semble li~e 6 plusieurs facteurs : - - facteur anatomique, - - facteur r6flexe, facteur de r~tention des particules de I'a6rosol. Les auteurs insistent sur I'importance de la valeur fonctionnelle de base Iors de la comparaison des rSponses ~ des substances bronchoconstrictrices. P. R. • Allergic bronchopulmonary aspergiUosis with obstruction of the upper respiratory tract. (Aspergillose bronchopulmonaire' allergique avec obstruction des voies a6riennes sup~rieures), par B. H. SAFIRSTEIN. - - Chest, 1976, 70, 788-790.

Les auteurs rapportent une observation d'aspergillose broncho-pulmonaire ayant d6but~ par des troubles des voles a6riennes sup~rieures. II s'agit d'une jeune femme de 24 ans, sans antecedent allergique, qui pr~sentait une rhinite avec mouchage sangiant et une obstruction nasale. La radiographie des sinus montre alors des polypes et un ced~me de la muqueuse. Un traitement antibiotique (1 g de t6tracycline/jour) n'entra~ne aucune am6lioration. L'ablation des polypes est donc d~cid~e. Les examens histologiques mettent en ~vidence la presence d'Aspergillus fumigatus. Un bilan complet est r6alis~ ; il montre : des infiltrats pulmonaires, - - des tests cutan6s positifs 6 l'Aspergillus de mani~re immediate et retard6e, - - la pr6sence de pr$cipitines s~riques anti-Aspergillus, un test de provocation bronchique positif & I'Aspergillus.

Rev. frart~. AIlergol., 1977, I7, 4

./ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUE8 •

229

A la suite de ces examens, un traitement de prednisone ~30 m g / j o u r ) est instaur6. L'6volution est favorable. I_es auteurs 6tudient les diff~rents cos publi6s dons la litt6rature. P. R.

• Rythme citcadien humain du seuil de la r~ponse bronchique h I'ac6tylcholine et tests par inhalation, par P. GERVAIS, A. REINBERG. - Rev. franc. Mal. resp., 1976, 3, suppl. I, ,57-60. Les auteurs 6tudient les variations circadiennes du VEMS, de la capacit6 vitale (CV) et de la sensibilit6 6 I'ac~tylcholine (AC) chez 8 adultes sains (4 (emmes et 4 heroines) et 6 adultes asthmatiques (4 femmes et 2 hamrues). Tout les sujets ant 6t6 synchronisms pendant une ~emaine avant chaque ~preuve : lever 6 7 h e t toucher 5 23 h. Les enregistrement sent r~alis6s 4 lois par jour d : 8, 15, 19 et 23 heures. Un intervalle d'une semaine :s~pare chaque ~preuve. Un rythme circadien est d6tect6 de mani~re significative pour le VEMS, la CV et le seuil d'AC chez los sujets sains. Chez los asthmatiques, los outeurs retrouvent ~gale~ e n t un rythme circadien pour le VEMS et le seuil d'AC. En conclusion, les auteurs insistent sur la notion de ces rythmes circadiens et sur leur importance dons la comparaison des tests de provocation. P. R. ~e Etude comparative des d i f f ~ r e n t e s m6thodes de mesures du bronehosposme induit par los tests de provocation aux allerg~nes, par N. ROESLIN, G. PAUl_I, J.C. BFSSOT, C. HIRTI-I, E. ROE'GEL, P. OUDET. - - Rev. franc. Mal. resp., 1976, 3, suppl. I, 71-80. Los auteurs 6tudient ,55 tests de provocation bronchi.que, consid~r6s comme posltifs, d'apr~s los modifications .du VEMS. Dons 48 cos de provocation aux extraits de Dermotophogoides ils mesurent : le VEMS) la r6sittance des voles a~riennes (RVA), le d6bit de pointe (VE max), et le d6bit -expiratoire maximum 8 50 p. cent de la capacit8 vitale (VE max 50 p. cent). Dans 7 cos d'inhalation de pollens de graminSes, lit ne comparent que los mesures de la RVA -et du VEMS. Les mesures sant effectu~es 10 minutes apr~s I'administ r a t i o n de la dose d'allergbne d~livr~e par un bronchotest -.de Piglowski. Lors des tests aux Dermatophacjoi"des, les variations du VEMS et du VE max sent ~quivalentes (30 ± 12 p. cent et 27,5 ± 15 p. cent) ; le VE max 50 p. cent diminue de 39 ± 20 p. cent. La RVA augmente de 272 +_ 189 p. cent. Lots des tests aux pollens de gramin6es, pour une d i m i n u t i o n de 26 ± 15 p. cent du VEMS, la RVA augmonte de 480 ± 332 p. cent. Les auteurs remarquent que la RVA et le VE max 50 p. cent pr6sentent los plus grandes variations au cours du "bronchospasme induit. Ces modifications sent franches m~me si let tests sent effectu6s chez des sujets dent los valeurs fonctiannelles initiales sent mod6r6ment perturb~es. Les auteurs discutent ces rSsultats. P. R. :~ev.

franc. Allergo[., 1977, 17, 4

o Etude des r6octions des voles a6riennes aux a~rosols prostaglandines (PGF2cQ dons I'osthme allergique et bronehite chronique spastique~ par R. ALINESCU, BESSON, P. LAVAL. - - Rev. franc. Mal. resp., 1976, suppl. I, 11-20.

de la J. 3,

Les auteurs comparent los r~actions bronchomotrices des voies a~riennes oux PGF2~ et 5 I'ac6tylcholine (AC) chez 10 sujets : - - 6 asthmatiques : 2 femmes et 4 heroines ; - - 4 bronchiteux chroniques : 4 hommes. Les malades ant ~t6 chaisis au hasard darts un lot de 100 hospitalis~s. Un bilan fonctionnel respiratoire complet est r~alis6 pour chaque sujet : mesures spirographiques et pl6thysmographiques. Les auteurs d6terminent la dose liminaire (DL) d'AC puis la DL de PGF2c~. Dons les deux cos le crit~re de positivit~ est une diminution de 20 p. cent du VEMS. Dans taus los cos une close supraliminaire est administr6e. L'a~resol de PGF2a est toujours bien support~ en dehors d'une l~g6re toux irritative. II n'existe pas de variation importante du pouls ni de la tension art6rielle. Si l'on compare la DL de PGF2c~ et lo DL d'AC chez les asthmatiques (A) et les bronchiteux chroniques (BC), on obtient les rapports suivants : - - DL PGF.2~ B C / D L PGF20~ A ~ 17,35 ; DL AC B C / D L AC A ~ 3. Donc le pouvoir discriminant des PGF2.~ est plus 61ev6 et la d~termination de la DL PGF~a est utile dans les cos 05 le diagnostic diff&entiel entre osthme et bronchite chronique est d~licat. P. R. • Site of action of inhaled 6 per cent carbon dioxide in the lungs of asthmatic subjects before and after exercise. (Lieu d'action de I'inhalation d'un gaz contenant 6 pour cent de CO~ sur le poumon de l'osthmatique, avant et apr~s effort), par H . K . FISHER, T . A . HANSEN. - Amer. Rev. resp. Dis., 1976, 114, 861-870. Los auteurs ~tudient les modifications ventilatoires de 10 asthmatiques 6g~s de 18 5 43 arts, non fumeurs, ou repos et apr~s un effort sur topis roulant, respirant soft l'air ambiant, salt un m61ange gazeux comprenant 6 p. cent de CO 2. lit 6tudient essentiellement les r6sistances des voles a6riennes (RVA), le d6bit m a x i m u m 5 50 p. cent (V max 50) et la densit~ d~pendance (DD' - - 100 x V m.ax 50 He -02/V max 50 air). Au repos, pendant I'inhalation de 6 p. cent de CO2, les RVA diminuent et le V max 50 augmente de mani6re significative. La DD ne se modifie pas. Apr~s effort les r~sultats sent comparables en ce qui concerne let RVA et le V max 50. Cependant il existe des modifications de la DD : salt une augmentation, soit une diminution. Les auteurs concluent que I'inhalation d'un gaz contenant 6 p. cent de CO~ diminue I'obstruction bronchique au repos et 5 I'effort au niveau des gros troncs bronchiques. Les modifications de la DD permettent de supposer que I'inhalation de CO 2 agit ~galement au niveau des petits troncs bronchiques. P. R.

~ ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES/

230 • Assessing bronchodilator responsiveness. (Mise en ~vidence de la r6ponse aux broncbodilatateurs), par D.G. TINKELMANb S. E. AVNER, D. M. COOPER. - - J. Allergy din. Immuneh, 1977, 59, 109-114. ke but de ce travail est d'~valuer I'importonce des parambtres ventilatoires de base lots de l'~valuation du pouvoir bronchodilatateur d'une s.ubstance pharmacoJo~ique. kes auteurs ant fait appel 6 deux ~tudes distinctes : enqu6te r~trospective chez 23 asthmatiques et prospective chez 10 asthmatiques. Dans la premiere enqu6te, les su)ets 6g~s de 6 6 14 ans recoivent pendant ] 0 jours salt 2,5 mg de terbutaline, salt 25 mg de sulfate d'~ph6drine, salt un placebo. Des mesures du volume expiratoire maximum/seconde sent effectu6es event la prise de la substance pharmacologique (8 heure du matin), 6 la 30 ~ minute, 6 la 1 ~ heure et ensuite cheque heure jusqu'6 la 5 °. A v e c l a terbutaline, la bronchodilatation est maximale au bout d'une heure. II existe une relation lin6aire entre I'impertanee de la bronchodilatotion obtenue a v e c l a terbutaline et le degr6 de I'obstruction bronchique au repos. Dons la deuxi~me enqu6te, les sujets 6g~s de 7 6 14 ans reoivent 2,5 mg d'isoprot6r~nol sous forme n6butis6e. Le param~tre ventilatoire 6tudi6 est le volume expiratoire m a x i m u m 25 p. c e n t - 7 S p. cent (VEM 2S-75 p. cent). Les r6sultats sent semblables 6 ceux de la premiere enquire. Cependant chez un m~me malade les variations du VEM 25-7S p. cent sent mains importantes que celles du VEMS. Les auteurs rappellent les nom,breuses difficult6s rencontr6es dans l'6tude des bronchodilatateurs. IIs insistent sur le fair qu'il n'est pas possible de mettre en 4vidence un effet bronchodilatateur si les param~tres de base sent sup6rleurs 6 90 p. cent de [a valeur th~orique. Ils soulighent I'importance de comparer I'effet bronchodilatateur 6 la va[eur th~orique et non pas 6 la valeur de base. P. R. a Particularit~s de I'ollergie aux pollens d'arbres en Alsace, par G. PAULI, J.C. BESSOT, P. NIEDER, M. M A L L E A , M. SOLER, M. RENARD. - Bull. Actual. thor., 1977, 21, 1927-1934. Dons une premiSre pattie sent expos6s les comptes polliniques et le calendrier des pollens d'arbre de Strasbourg. Ils refl~tent la richesse particul@e de I'Alsace en certeines essences mains fr~quemment rencontr6es dans le reste de la France ; il y r~gne en effet un climat semi-oc6anique qui s'apparente 6 celui des pays de I'Europe du Nard et de VEst. Sur plus de 100 000 grains de pollens r6colt~s de 1970 1973, environ 20 p. cent appartenaient 6 la famille des abi6tac~es, dent est fiche la tarot vosgienne, mais dent on salt le faib~e pouvoir al~ergisant, 10 p. cent appartenaient ou bambou, 10 p. cent au chSne, et la maieure partie du reste se r6partissait, par ordre d~croissant, entre le platane, le trine, le saule, I'aulne, le peuplier, le noisetier, le marronnier, le h6tre, le charme, I'orme et I'if. Le calendrier met en 6vidence des p~riedes de pollinisation plus tardives que dons d'autres r6gions de France, s'~tendant sur trois mois (du d~but du mois de mars & Io fin du mois de mai). Deux points 6 souligner : d'une a n n i e b l'autre, d'une part la quantite$ de pollens peut 6tre variab!e, d'autre part le d6calage dans le temps peut attein-

dre plus d'un reals. On observe aussJ que la pollinisation est brutale, une grande quantit~ de pollens 6tant imm~diatement pr6sente d~s le d6but de la saison pallinique. Sur le plan clinique, une allergie cutan6e aux pollens d'arbres est trouv~e dons un cinqui6me des cos. Mois, sur 52 cas relev6s de 1970 & 1975, le plus souvent une allergie aux pollens des gramin6es e t / e u herbac6es y est assoc i t e ; dons un quart des cas seulement I'allergie aux pollens d'arbres est isol6e. Dons ce dernier cos, le d6but en est pr~coce (mars) et la dur6e des sympt6mes est limit6e det~x mois. Dons 30 cos, I'affection avait d&but~ avant 1'6ge de vingt ans. Outre la rhinite et la conjonctivite, I'asthme est pr6sent dons plus de la moiti~ des cos : survenu d'embile ou, plus fr~quemment, apr6s quelques ann~es d'6valution. Les arbres le plus souvent responsables de poflinose sent le charme, le bouleau, le noisetier, I'aulne et [e ch6ne. Certaines co-sensibilisations ant &t6 fr~quemment retrouv~es : aulne, bouleau, noisetier, charme et h6tre. Rapport6e au relev~ des comptes polliniques, la liste des arbres responsables des r~actions allergiques souligne la diversit# du pouvoir aflergisant des diff6rentes esp~ces : tr~s foible pour les abi~tac6es, il est tr6s important pour le charme, le noisetier et I'aulne. Pour terrniner, signalens que les auteurs ant trouv~ dix cos d'allergie 6 I'alivier, ce qui ne s'explique 0 cette latitude, que par des communaut~s antig6niques avec d'autres arbres, tels le trod.he et le trine, de la m~me famille.

B. D. • Aspect actuel de I'asbestose d'apr~s 50 observations, per R. LESOBRE. - - Hour. Presse m~d., 1976, 5, 3 0 1 0 3012. Etude clinique et 6pid6miologique r6olis6e par le (( ColI~ge de trois M6decins ~ sous le contr61e de la Direction R6gionale de Paris de la S6curit~ Sociale. N'examine que, les cos o~ le d6lai d'appafition est de mains de 5 ans ou le d61ai de prise en charge sup~rieur 6 5 ans. lls insistent sur l'importance prise par [a pathologie pleurale et sur la fr6quence de la farina tumorale, ainsi que sur le r61e favorisant du tabagisme. La pr6vention asupprim~ les formes graves de fa maladie et laisse donc appara~tre ces modifications pathologiques. Elle ne dis-. pense danc pas de mesures plus g6n6rales, tr~s difficiles 6 r~soudre. Ma[adie r6sultant de I'association d'une action m~caniq u e e t d'une r~action immunologique, erie voit donc se modifier son as oect potholog~que et sa conception nosographique. Le m6soth~liome, consequence de I'inhalafion de poussi~res d'asbeste, devrait ~tre admis dons le tableau n ° 30 des maladies professionnelles. J.-G. B. a Long-term efficacy and safety of nebulized metaproterenal solution in bronchial asthma. CEfficacit~ et s~curit6 6 long terme d'une solution de m~taprot~r~nol sous farina n~bulis~e dons I'osthme bronchique), par C . L . SWARTS, J.S. HYDE. - - Chest, 1976, 70, 617-620. Les auteurs ~tudient chez 27 malades asthmatiques, 6g6s de 15 6 70 ans, I'effet bronchodilatateur du sulfate de m6taprot6r~nol (Alupent). La substance est administr6e sous farina n6bulis6e pen-

Rev. fran~. AUergol., ~977, 57, 4;

/ANAL~YSES DE LIVRE$ ~

231

dent 60 jours cons~cutifs, & la dose de 1,5 mg quatre fois par jour. Des enregistrements spirographlques sont r~alis6s cheque jour event I'administration du produit, 30 m.lnutes apr~s, et ensuite cheque heure jusqu'6 la 6 ~ heure. Aux jours 0, 1, 59 et 60, un test d'efficacit6 en double aveugle est effectu~ en prenant comma substance de r6f~rence le sulfate d'isoprot6r~nol 6 la dose de 0,15 rag. L'Alupent induit une bronchodilatatio.n significativement plus importante et plus durable qua le sulfate d'isoprot6r~nol. L'Alupent reste efficace pendant les 60 jours, bien que la bronchodilatation obtenue au d~but du traitement salt plus importante. Sur les 27 sujets, 13 ant pr6sente des effets secondaires mineurs oyant c~d6 spontan6ment : toux, c6phal~es et tachycardie. II n'a jamais 6t~ observ& de modification de la tension art6rielle. P. R. ® Immunor~actions clans I'~vol~tion des maladies pulmonaires, par ['Association Suisse de Pneumologie. Schweiz. med. Wschr., 1977, 107, 162-214. Compte rendu de la session de mai 1976 qui cemporte quatre rapports de base : pathologie pulmonaire iotro-

g6ne ; fibrose pulmonaire et r6octions im.munologiques; aspect immunologique des I~sions granulomateuses ; transplantation d'organes et 16sions pulmonaires. Suivent treize communications portent sur los divers aspects de ce th~me parmi lesquelles nous noterons le traitement de I'alv~olite fibrosante idiopathique et les aspects cliniques et th~rapeutiques de la candidose respiratoire. J.-G. B. • Alpha~-antitrypsln deficiency and pancreatic fibrosis. (D~ficit en alpha~ antitrypsine et fibrose pancr~atique), par H.J. FREE'MAN, W . M . WEINSTEIN, T. K. SHNITKA, P.M. CROCKFQRD, F.A. HERBERT. - - Ann. intern. Mad., 1976, 85, 73-76. Les auteurs rapportent une observation d'une molede de 39 ans, homozygote ZZ en d6ficit en alpha1 antitrypsine. Cette patiente pr~sente un emphys6me pulmonaire s6v6re et une fibrose h6patique partielle, mais surtout une fibrose pancr6atique avec une intolerance au glucose. ka fibrose pancr~atique pourrait &tre une manifestation suppl~mentaire du d6ficit en alpha1 antitrypsine. A. B.

ANALYSES DE LIVRES

PROGRESS IN ALLERGY - -

VOL. 20

BSle, Korger, 1976

L'int~r6t dominant des immunologistes pour los lymphocytes fair I'objet de la plupart des ~tudes de ce volume (Woksman). Un certain hombre de notions fondamentales, 6clair~es d'un jour nouveau, ressortent de ces travaux : I'h6tdrog~n6it6 des populations lymphocytaires fonctionnellament diverses dent les interactions complexes modulent la r6ponse immunitaire ; I'importance d'une persistence fonctionnelle du thymus ; le r61e central des nucl6otides cycliques dons I'activation lymphocytaire. H6t6rog6n~it6 des populations lymphocytaires Les lymphocytes des lign6es B e t T proviennent probablement des cellules souches d'origine m&dullaire qui acquiSrent [eur comp6tence immunologique par passage dans la bourse de Fabricius ou tout autre organe lymphoide analogue (lymphocyte B), salt sous I'influence du thymus (lymphocytes T : passage intrathymique et/ou facteurs circulants d'origine thymique). Mais la nature, identique ou distincte, de ces cellules souehes, reste ~ d6terminer (H. CANTOR et I. WEISSMAN). Cheque population lymphocytaire B ou T est en r~alit6 constitu6e de sous-popuiations distinctes dent los Iocalisa-

Rev. /ran~. Allergol., 1977, ]7,

tions anatomiques, les ph&nom6nes de recirculation, certains marqueurs de surface, certaines r~ponses aux stimulations, les r61es fonctionnels enfin sent diff6rents (H. CANTOR et I. WEISSMAN). Parmi les lymphacytes T, la sous-population T1 est constitute de lymphocytes & vie courte, Iocalis6s dons les organes lymphoides (en particulier la rate), et peu recirculants : soumis a des divisions rapides et fr6quentes, ils sent trbs ~troitement d~pendants de lc~ persistence de I'activit6 thymique ; les cellules m suppressives feraJent peut-6tre partie de cette sous-population. La sous-population T=, constitu6e de lymphocytes 6 vie longue, continuellement recirculants, ne serait pas ou que tr~s peu d~pendante du thymus. J.J. OPPENHEIM et D.L. ROSENSTREICH &tudient les r6ponses aux stimulations des diverses populations lymphocytoires : los notions traditionnelles selon lesquefles tel ou tel m.itog&ne induirelt une stimulation 61ective des lymphocytes B ou T, et los facteurs lib6r6s 6troftement sp6cifiques du type de lymphocyte active, sont discut~es ; cependant les problbmes de s6paration de populations cellulaires los plus pures possibles permettent une fr6quente critique des rSsultats observes. ka PHA et la Con. A qui stimulant- les lymphocytes T (leurs capacit6s de r~ponse 6 ces mitog~nes sont 6troitement d~pendantes de la persistence de la fonction thymiqua), semblent en outre stimuler un certain nombre de lymphocytes B (discussion d'une possible stimulation indirecte par des facteurs lib6r6s par des lymphocytes T r6si-