Analyses bibliographiques

Analyses bibliographiques

ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES Pr6sentation par P. GERVAIS Madame le Docteur Anne BAFFET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...

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ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES Pr6sentation par P. GERVAIS

Madame le Docteur Anne BAFFET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A.B.

Monsieur le Docteur Jean-G. BERNARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

J.G.B.

Mile le Docteur Janine BRUN

J.B.

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Madame le Docteur Denise BRUNET

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D.B.

Monsieur le Docteur Michel FILOU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

M.F.

Monsieur le Docteur Jacques FOUSSEREAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

J.F.

Madame le Docteur Adrienne GERVAIS

A.G.

Madame le Docteur F~licia LE GUILLOU

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F. Le G

Monsieur le Docteur Michel LELONG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

M.L.

Monsieur le Docteur Pierre M A R T I N

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P.M.

Madame le Docteur Louise TRIFIRO

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L.T.

LES BRONCHES DANS LES PNEUMOPATHIES A PR~CIPITINES R~SUM~S DU CONGR~S DE ~ BRONCHOLOGIE ~ Saragosse, mai 1971 (~ para~tre dans la Revue ~ Les branches ~)



Les branches dans la maladie des ~leveurs d'oiseaux, par T . G . Joaquina MENDES.

VILLAR et Maria

Les auteurs ont ~tudi6 les r~actions bronchiques de 14 sujets attaints de rnaladie des ~leveurs d'oiseaux. Ces su]ets ont ~t6 isol6s 6 partir d'une enquire irnmunologique porrant sur 117 indlvidus en contact avec des oiseoux (pigeons, perruch~s et poulets). 72 d'entre eux ~taient des bronchitiques et 17 ~taient porteurs~ de la rnaladie des ~leveurs d'oiseaux. Parmi ces 17, 14 seulement ont 6t~ 6tudi~s avec precision. II s'agit de ~ hommes et 6 femmes de 14 6 SO arts. Tous 61evaient des pigeons sauf un qui ~tait en contact avec des poulets.

Reu. franr. Allergol., 1972, 12 (1), 83-102

NOTE, S B I B L I O G R A P H I Q U E S

Parall61ement aux sympt6mes g~n~raux, ~ la dyspn~e li~e ~ la pathologie interstitielle typique, des manifestations bronchiques ont 6t~ not~es soit, dans les cas aigus, soit dans les cas chroniques. L'#tude de la ventilation est normale dans 4 cas, ou r~v~le un syndrome restrictif dans 8 cas. D:ans un cas cependant, il existe une insuffisance ventilatoire de type mixte avec un facteur obstructif predominant ; d a n s un autre cas, il y a une insuffisance obstructive pure. Chez les 8 malades qui ont subi des tests cutan~s intradermiques avee des antig6nes aviaires, une r~action double, pr~coce et semi-tardive a ~t~ notre. Le test d'inhalation pratiqu~ avec une solutien de s~rum d'oiseaux a entra~n~ un.e r~action g6n6rale et respiratoire classique 5 ~ 7 heures plus tard. Dans tousles cas il y a eu aus,si une r~action branchique pr~coce. La r~action bronchique semi-tardive n'a ~t6 observ&e que dans qu.elquesuns.

La bronchoscopie r~v~le une muqueuse normale dans la moiti6 des cas chez les sujets porteurs de sympt6mes bronchiques.. II existe un aspect congestif et oed~mateux de la muqueuse avec hypers6cr~tion muqueuse ou mucopurulente. En rattachant ces fairs cliniques, fonctionnels et bronchoscopiques aux donn~es histoIogiques, on peut comprendre la pathologie bronchique dans la maladie des 6leveurs d'oiseaux.

J.B.



Quelques aspects de suberose. Pneumopathie des ouvriers travaillant le liege, par R. AVILA.

Parmi les broncho-pneumopathies li6es 6 I'inhalation de poussi~res organiques, les auteurs rapportent le r6sultat de leur ~tude concernant les ouvriers employ6s 6 la fabrication de produits en li&ge. Deux types de r~actions sont not6s et sont associ6s : I'un bronchique (asthme extrins~que atopique et non atopique), I'autre alv6olaire (alv~olite allergique extrins&que). - Deux groupes de malades sont individualis~s selon le mode de d6but de I'affection, aigu ou insidieux. Ce d~but d'ailleurs semble li~ ~ la nature de I'environnement et 6 des pr6dispositions individuelles. Le diagnostic est port6 gr.~ce aux tests cutan~s et d'inhalation compl6t~s par les donn~es anatomiques (biopsie bronchique et pulmonaire) et les tests s6rologiques. J.B.



Alteraciones broncopulmonares en la enfermedad clel canano. (Alt~rations bronchopulmonaires observ~es dans la cannabiose), par V. LOPEZ MERINO, R. FLORES MARCO, A. BARBERO CARCINERO, R. LLOPIS CLOMBART.

La cannabiose, d~crite pour la premiere fois par BARBERO et FLORES en 1944, peut rev~tir deux aspects : I'un aigu (crise du lundi), l'autre chranique. La crlse aigu~ : Tout sujet soumis ~ I'inhalation de poudre de chanvre peut presenter une r~action broncho-constrictive, habituellement transitoire. Puis, au bout de plusieurs ann~es d'exposition, 74 pour cent des ouvriers p r ~ e n t e n t << des crises du lundi >> : elles apparaissent le

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REVUE FRAN~,AISE D~ALLERfiOLOfiIE

NOTES BIBLIOC.RAPHIQUES lundi, 1 heure 6 3 heures apr~s le d6but du travail, pour persister jusqu'& la fin de la semaine. Des manifestations respiratoires sont plus intenses que celles observ6es Iors de I'inhalation de routes les autres poussi~res organiques puisqu'elles conduisent 31 pour cent des ouvriers 6 abandonn,er le travail avant la fin de la journ~e. II existe, habituellement, une {~ impression f~brile ~> sans hyperthermie v~ritable et la crise c6de spontan~ment en 4 6 6 heures ou plus rite avec d,es bronchodilateurs. Des crises sont cependant assez diff6rentes des v~ritables crises d'asthme. Sur le plan clinique et spirographique, on peut distinguer 3 groupes d'ouvri.ers : - ceux qui ne prSsentent aucune manifestation clinique ou spirographique - ceux qui pr~sentent des signes cliniques et spirographiques le prem!er ou les autres jours de la semaine - ceux qui pr~sentent des troubles permanents cliniques et fonctionnels.

Lo forme chronlque :

Les sujets pr~sentant des acc~s aigus vont passer par les stades 1 / 2 , 1 et 2 de Schilling. Parmi ceux qui appartiennent 6 ce stade 2, certains vont pr6senter une dyspn~e permanente persistant m6me en dehors du travail et conduisant 6 une retraite anticip~e ($1 -4- 7 ansO. On se trouve alors devant une bronchopathie obstructive non sp~cifique. Des ~tudes pathog~niques il ressort : I'absence d'~osinophilie sanguine et I'absence d'~osinophiles dans I'expectoration, - la n~gativit~ habituelle du test ~ I'ac~tylcholine, - la positivit~ des tests cuton6s avec la poussi~re de chanvr.e (r6action pr~coce et surtout tardive), o n retrouve aussi des tests cutan6s positifs a v e c l a laine, le coton. Enfin, I'inhalation d'extraits aqueux de poussi~re de chanvre peut, chez certains ouvriers, affect~s, d~clencher une ¢ c r i s e ~. J.B.



La bagazosis en Espana. (La bagassose en Espagne), par N. GONZALES DE VEGA, CASAS ZAMORA.

Dans la r~gion c6ti~re de Grenade, o3 la canne 6 sucre est cultiv~e en grande quantit6, est install~e une importante fabrique de papier utilisant comme mati&re premi6re la bagasse de Io canne & sucre, ricbe en cellulose. L'usine fonctionne depuis 1964 et les premiers cas de bagassose ont ~t6 observ6s au d~but de I'ann~e 1971, touchant une cinquantaine d'ouvriers. Les premiers sympt6mes furent la toux, la dyspn~e d'effort, la fi6vre, I'anorexie, I'amaigrissement. Des r61es sees ont 6t& retrouv~s 6 I'auscuftation pulmonaire, tandis que la radiographie montrait des micronodules soit pr6dominants aux bases,, soit diss6min~s ou encore confluant en une image broncho-pneumonique. Des anticorps pr~cipitants contre I.es extraits de bagasse ont ~t~ d~cel6s dans le sang. La culture des extraits de bagasse a montr~ la presence de champignons thermophiles o3 pr~dominait ~< Thermoactinomyces vulgaris ~>. Un syndrome restrictif mod6r6 6tait not~ en spirographie. La biopsie bronehique n'apporta aucun~ argument int~ressant. Les mesures d'~viction jointes 6 la corticoth~rapie et aux antibiotiques permirent d'obs.erver la r~gression des sympt6mes en 2 6 3 mois.

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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES Une modification des installations est envisag6e pour pr~venir de nouveaux cas de la maladie dans les ann6es futures. J.B.



Pigeons breeder's lung (report of 9 cases). (Maladie des 61eveurs d'oiseaux [~ propos de 9 cas]), par H. HALWEG, J. CISZEK, M. ROBAKIEWlCZ, U. REGULSKA, B. CZARNOWSKA, E. RUCINSKA, P. KRAKOWKA, J. ZAJACZ JOWSKA.

9 cas d.e pneumopathie exog~ne ant ~t~ observ6s : 3 chez des adultes, 6 chez des enfants. Le d6but fut insidieux avec des paroxysmes : une toux non productive, une dyspn~e progressivement croissante r6sumaient les signes cliniques. L'aspect radiologique ~voquait une fibrose. La spirographie d6celait une chute de la capacit~ vitale. Le diagnostic rut port~ gr6ce aux tests cutan~s et s~rologiques fairs avec les antig~nes obtenus 5 partir des d~jections et du s6rum de pigeons. Dans la plupart des cas, la r~action d'anaphylaxie passive 6tait positive. La bronehoscopie r~v61a des I~sions inflammatoires int~ressant tout I'arbre bronchique. Taus les malades vivaient en milieu rural et 6taient en contact avec les pigeons. Le traitement corticoTde permet d'obtenir une r6gression des sympt6mes, surtout dons les formes d~cel~es pr~cocement. J.B.

ALLERGIE CUTANEE ET DES MUQUEUSES Hautreaktionen auf Isolierstoffe. 1. Epikutane Testung yon Mineralfasern ; 2. Bezlehungen zu haufigen Allergenen. (R~actions cutan~es aux mat~riaux d'isolation. 1. Tests ~picutan6s aux fibres min6rales ; 2. Relations avec des allergSnes frSquents), par H. HEISE, A. MATTHEUS. - - Derm. Mschr. 1971, 157, 62-67, 68-72. En raison des manifestations prurigineuses observ~es chez les ouvriers en isolation, des patch-tests ant ~t~ r6alis6s avec diff6rentes sorte de laine min6rale. L,es r~actions positives ~taient statistiquement plus fr~quentes que chez les t6moins. Les auteurs se rallient I'hypoth~se de l'irritation m6canique, car les tests ~taient plus souvent positifs apr~s 24 heures de contact qu'apr~s 48 heures. IIs pr6conisent des tests de tolerance cutan~e avant que ne soient introduites dans l'industrie de nouvelles fibres mln6rales. Une r~sine ph6nol-formald~hyde 6rant utilis6e comme liant, des tests au formal furent r6alis~s. Ils n'ont pas montr6 de difference significative entre les deux groupes de travailleurs et de t~moins. Essayant les outres allerg~nes fr~quemment rencontr6s & la Clinique de Rostock, ils ant constat6 que les tests ~ la t~r~benthine ~taient deux fois plus fr6quemment positifs chez les ouvriers que chez les t~moins. Pourtant la pr6sence d'huiles ~th~r~es clans Ies renflements en forme de gouttelettes visibles sur les fibres min6rales ne s'est pas av~r6e responsable. Une enqu6te aupr~s des ouvriers a alors r6v~l~ qu'ils se nettoyaient les mains avec des solvants contenant de I'essence de t~r6benthine. Le rappel de ces r~glements de protection du travail amena la r~gression des cas de sensibilisation. P.M.

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REVUE FRA~AISE D'ALLERGOL061E

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES



Diagnostic biologique des intolerances aux mat6riaux plastiques en proth~se dentaire, par C. TAMARELLE. - - Rev. Odonto-stomat. (Bordeaux), 1970, 28, 4, p.285.

L'allergie aux mat~riaux de proth~se se rencontre avec le plus de fr6quence .chez les femmes 6g6es de plus de 40 ans. La tol6rance aux r6sines calories ou autopolym6risantes est mains bonne que celle aux r~sines incalores ou thermopolym6risantes. Cependant an note de grandes diff6renc,es entre les r~sines calories thermopolym~risantes suivant leur provenance et suivant les individus. La pratique des tests 6picutan~s isol~s avant l'utilisation d'un mat6riau semble un contr61e facile, elle peut ~tre compl~t6e s'il est n~cessaire par une ~preuve avec 6es mat~riaux divers et contr616e par des tests muqueux. J. G. B.



Urticaria and pruritus : uncommon manifestations of hyperthyroidism. (Urticaire et prurit. Manifestations rapes de I'hyperthyroi"die), par N. J. ISAACS, N. H. ERTEL. J. Allergy and clin. Immunoh, 1971, 48, 2, 73-81.

Les auteurs rapportent 4 cos d'hyperthyroi'die associ6e (] une urticaire et 2 cos d'hyperthyroidie associ~e 6 un prurit g6n~rolis6. L'hyperthyroi"die de ces pati.ents n'a aucun caract~re particulier rant clinique que bioIogique. Ce sont les manifestations cutan~es qui ant amen~ le patient 6 consulter ; dons aucun cos elles n'ont c~d6 aux antihistaminiques, mais ant dJsparu avec le contr61e de I'hyperthyroi'die. Le lien reliant I'hyperthyroidie et I'urticaire n'est pas expliqu~. Les auteurs discut,ent une relation possible entre I'hyperthyro'idie et I'activit6 des kinines et des cat6cholamines. A.B.



Dermatitis from dyed uniform, (Dermite (] la teinture des uniformes), par H . T . H . WILSON, E. CRONIN. - -

Brit. J. Derm., 1971, 85, 67-69.

5 cos d'allergie ~ des unifarmes bleus chez des infirmi~res sont dus au C.I. V a t Green 1, colorant anthraquinonique, utilis6 surtout pour nuancer certaines teintes. Jusqu'alors aucun autre cos n'avait 6t6 signal6 dons la litt6rature. J.F.



Contact allergy to an optical whitener << C PY , , in washing powders. (Allergie de contact ~ un ~clairciss.eur optique ~ CPY >~ de poudres 6 laver), par P. E. OSMUNDSEN, M. D. A L A N I . - - Brit. J. Derm., 1971, 85, 61-66.

Cette publication concernant I'allergie de contact & I'~claircisseur optique Tinopal CH 3 5 6 6 des Etablissements Geigy (utilis~ dans des poudres 6 laver), est le prolongement d'un.a communication faite 2 ans auparavant par le m6me auteur. Le minopal renferme 2 d~riv~s de la pyrazoline : le 1 C P Y et le 2 CPY, respectivement monochloro- et dichloropyrazolines. Des 6tudes de sensibilisation crois6e faite par OSMUNDSEN montrent que la position 4 dons le noyau pyrazoline joue un r61e primordial, car il n'y a aucune allergie

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NOTES

BIBLIOGRAPHI~UES

crois@e ~ I'@gard des produits subtitu@s en position 4. La position en para dans le noyau 1-ph6nyl joue un r61e analogue et il n'y a pas d'allergie crois@e pour les d@riv~s substitu@s cet endroit. Un autre point @tudi@ par I'auteur est celui de la sensibilisation exp@rimentale : grace la m@thode de maximisation pr@conis@e par MAGNUSSON et K L I G M A N chez le cobaye OSMUNDSEN arrive ~ sensibiliser 16 cobayes sur 20 au Tinopal. II n'est pas inutile de rappeler que le fabricant: avant de commercialiser le produit avait utilis@ le ~< repeated insult patch testing >> de SHELANSKI et SHELANSKI chez des sujets humains et ces exp@rimentations avaient ~ 1'6poque faJt conclure que le produit n'@tait nullement sensibilisant. A la suite des travaux d'ODMUNDSEN) le Tinopal CH 3 5 6 6 a 6t~ retir@ du commerce. J.F.

Q

Hautverlinderungen durch Isozyanate (Desmodur). (Dermite de I'lsocyanate (Desmodur), par H. PESCHEL. - - Derm. Mschr., 1970, 156, 6 9 1 - 6 9 7 .

Un cos d'allergie de contact au Totuyl@ne-diisocyanate (T.D.h ou Desmodur T 80) est rapportS. G@n@ralement le T.D.I. a une action toxique pour l'~piderme et est tr~s rarement responsable de sensibilisotions. Le T.D.I. est test6 par PESCHEL ~ une concentration de 1 ~ 3 pour cent dons de I'ac@tone. J.F.

0

blew preventive measures against chromium-allergic eczmea in masons. (Nouvelles rnesures pr@ventives contre I'ecz@ma de sensibilisation au chrome chez les magons), par E. PANCO'NESI, A. SERTOLI, P. FABBRI, A. VENTURI. - - Itoh gen. Rev. Derm., 1970, 18, 2, 1-14.

La re@rhode spectrophotom@trique a permis, ~ I'aide de la diph@nylcarbazide, de d~tecter 0, 10 Fg & 1,3 .Fg de chrome hexavalent par 100 g de divers @chantillons de ciments italiens, et de 0,9 ~ 3,5 Fg par 100 g avec la m@thode de BRUN fournissant la teneur totale des eiments en Cr vI. De chlorure de baryum ajout@ dons la proportion de 3 pour cent, pr~cipite les sels de chrome hexavalent des ciments et supprime leurs propri@t6s sensibilisantes, sans alt@rer leurs caract~risfiques technologiques. Une action pr@ventive est 6galement obtenue par onction d'une cr&me contenant 5 pour cent de Ba CI 2.

N.D.L.R. : L'adjonction de Ba CI 2 aux ciments poseroit @videmment ~ I'lndustrie des probl&mes de prix de revient, qui se r@percuteroient sur le b6timent. Pour la France, on peut ains, i @voluer ~ 540 F la majorotion du prix de la tonne de ciment. La prophylaxie individuelle paralt, au contraire, plus abordable. P.M.



Zur Aktualit~it der Quecksilberallergie. (Un probl~me d'actualit@ : I'allergie au mercure), par I. LOECHEL, E. ZSCHUI'4KE. - - Derm. Mschr., 1971, 157, 570-577.

Les auteurs rapportent leurs statistiques d'allergies au m,ercure, rappellent I'int6r6t de tester aussi les mercuriels organiques et font une revue r~eent.e de la bibliographie sur ce sujet. J.F.

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REVUE FRAN~AISE DPALLERGOLOGIE

NOTES B I B L I O G R A P t t I Q U E S



Goldallergie in folge einer prim~ir epikutanen Sensibilisierung durch elnen Goldring. (Intol6rance 6 I'or 6 la suite d'une allergie cuton~e primaire envers une allianoe), par M. RYTTER, H. S C H U B E R T . - Dermatolagica (Basel), 1971, 142, 209-218.

L'allergie 6 I'or est rare. Les outeurs en rapportant un cas ~ propos duquet le T.T.L. est positif. Une bibliographie r6cente at importante complete oat article. J.F.



Terminology of contact dermatitis. (Terminologie de la dermite de contact), par D. S. WILKINSON, S. FREGERT, B. MAGNUSSON, H.J. BANDMAN, C.D. CALNAN, E. CRONIN, N. HJORTH, H.J. MAIBACH, K E. MALTEN, C.L. MENEGHINI, V. PIRILA. - - Acta derm.-venerol. (Stockh.), 1970, 50, 287-292.

L' <( International Contact Dermatitis Research Group >~, dont font partie ces auteurs, souhoite standardiser les termes et symboles int~ressant I'allergie de contact, notamment les symboles utilis~s Iors des lectures de patch-tests, les #armes g~n~raux employ6s dons la description des ph&nom6nes de sensibilit~ retord~e du type contact et les termes sp6cifiquement propres ~ la sensibilisation exp~rimentale. Cet articl.a est consacr6 ~ toutes ces questions et sera consult6 avec int6r6t. Apropos des symboles concernant la lecture des patch-tests, I'I.C.D.R.G. propose + - t - + pour r~action extr6me, -I--}- r~oction forte (oed6mati~e ou v6siculeuse), 4- r~action foible (non v~siculeuse) et ?-+- r~action douteuse. N.D.L.R. : L'ecz~ma ~tant d~fini par la pr6sence de v~sicules, it paraft difficile, hormis les cos extr6mes, de limiter les symboles aux seuls signes 4- -f- Iors de la l,acture d'un test oyant un aspect v6siculeux. J.F.



Primary irritation testing. (Tests aux irritants primaires), par B. IDSON. - oppi. Pharmacol., 1969, Suppl. 3, 84-89.

Toxicol.

L'auteur passe en revue et analyse les diff~rentes m~thodes utilis6es pour tester les irritants primaires chez I'Homme et chez I'Animol. Ces facteurs d'irritation primoire ne doivent pas 6tre m~connus en allergie. J.F.



Principles of experimental eczematous sensitization, par M. W. CHASE. - appl. Pharmacol., 1969, Suppl. 3, 45-57.

Toxlcoh

Peu de substances ant un pouvoir sensibilisant suffisamment constant pour pouvoir ~tre utilis~es exp~rimentalement ; le ~ poison ivy ~, le D.N.C.B... sont particuli~rement retenus ; le cobay.e et surtout le cobaye albinos de I'University Rockefeller, est I'animal de choix pour la sensibilisation exp~rimentale. Les ganglions lymphotiques et le site cutan~ du contact sensibflisant jouent un r61e d6terminant dons la r~ussite de la sensibilisation. MACHER et CHASE ant cependant d~montr~ qu'une substance, comme le chlorure de picryle, appliqu~e sur I'oreille de cobaye a une double destin6e, une pattie importante ,est rapidement r~soro6e par vole h~matog~ne et non par drainage lymphatique et elle induit un 6tat de tolerance immunitaire sp~cifique, une fraction minime reste fix~e dons la peau et induit la r6action allergique.

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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES La section pr6coce de I'oreille ne contenant plus que 10 p. cent de la substance oppliqu6e, avant 24 6 48 heures, bloque le processus de sensibilisatian. L'irritation pr~alable de la peau par la cantharidine ou le gaz Fr6on, augmente les chances de sensibilisation effective. Les injections i. d., I'absorption percutan6e, I'addition d'adjuvant de Freund e t / o u d'huile de paraffine 6 I'hapt~ne, constituent des modalit6s techniques d'efficacit~ croissante. Les leucocytes, surtout les lymphocytes, jouent un r61e fondamental dons Io r~ponse allergique : les lymphocytes des sujets sensibilis~s aequi~rent des formes blastiques en culture au contact des complexes hapt~nes-veeteurs, synth~tisent une prot6ine inhibant la migration macrophagique en presence de I'allerg~ne et contiennent un A.R.N. qui conf~re 6 des lymphocytes normaux le pouvoir de synth6tiser cette prot6ine sp~eiale appel6e ~ moerophage inhibition factor ~ (BLOOM et BENNET). Un rapport quelconque entre hypersensibilit~ de type retard~ .et formation d'anticorps n'est pas encore 6tabli selon ['auteur de cette raise ou point remarquable. J.F.



Studies on carrier substances of D.N.C.B. contact allergy. (Etudes concernant les vec1"eurs de I'allergie de contact au D.N.C.B.), par K. NISHIOKA, T. AOKI, K. NISHIOKA, M. T A S H I R O . - Dermatologica (Basel), 1970, 142, 232-240.

D~s les premiers contacts avec la peau, les hapt~nes se combinent avec des substances ~pith~liales ou dermiques pour former des complexes qui sont transportfs vers les ganglions lymphatiques o~ ils stimulent les immunoblastes. Le but de NISHIOKA et coll. est d'identifier ces substances vectrices: ils 6tudient I'absorption percutan6e du D.N.C.B., morqu6 C 14, en utilisant des m6thodes autoradiographiques. Chez le c0baye, le D.N.C.B. atteint la couche corn6e au bout d'une heure, le stratum malpighien en 3 heures et la membrane basale apr~s plus de 15 heures. L.e marquage de 1'6piderme persiste de 15 6 24 heures. IIs recherehent ensuit.e I'activit6 immunog6nique de l'6piderme et de ses constituants infracellulaires : un extrait homog~ne actif renferme des substances 6galement immunog~nes, que la microscapie ~leetronique l=ermet d'identifier 6 des fractions microsomales des k6rotinocytes, le r6ticulum endoplasmique et quelques mitochondries de peuvoir immunog~ne de cette fraction microsomale est 16g~rement diminu6 par I'acide d6oxycholique, ce qui sugg&re qu'une quantit6 consid6rable des groupements dinitroph6nyl6s contenus dons cette fraction est li~e aux membranes ergastoplasmiques. Cette fraction sembIe donc jouer un r61e imp2rtant darts le transport des hapt~nes dons I'allergie de contact au D.N.C.B. J.F.

0

Immunologic characterization of serum factors responsible for cold urticaria. (Caract6risation immunorogiaue des focteurs s6riques responsables tie I'urticaire au froid), par A . A . WANDERER, R. MASELLI, E. F. ELLIS, K. ISHIZAKA. - - J. Allergy and clln. Immunol., 1971, 48, 13-22.

Les auteurs analysent deux s~rums provenant de sujets atteints d'urticaire au froid et isolent des facteurs s~riques capables de transf6rer passivement cette proprietY. Ces facteurs s~riques d'urticaire au froid ant un foible taux, sont relativement thermostables et leur temps de fixation sur la peau est bref.

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REVUE FRAN(~AISE D'ALLERGOLOGIE

NOTV, S B I B L I O G R A P H I Q U E S

Cette activit~ transferee passivement est d~truite par le Mercapto~thanol suivie d'alkylation, et est retrouv~e dons la fraction euglobulinique. En colonne Sephadex ces facteurs migrent avec les IgM. Si an absorbe les IgA, les IgG et les IgE I'activit~ d'urticaire au froid est conserv~e, mais erie est d~truite par absorption des IgM. Ces denn6es sugg~rent que les facteurs s~riques responsables de I'urticaire au froid appartiennent aux IgM. A.G.

MALADIE AUTO-IMMUNE •

Auto-immune hemolytic anemia in scleroclerma. (An6mie h6molytique auto-immL~ne dans un cos de scl~rodermie), par D.S. ROSENTHAL, B. SACK. - - J. Amer. med. Ass., 1971, 216, 2011-2012.

Dons un cos de scl~rodermie associ~e 6 une an~mie h~molytique auto-immune, le traitement par I'lmuran a entre]n~ une gu~rison complete de I'h~melyse malgr~ la persistence d'un test de Coombs positif direct et indirect. Le traitement n'a eu par centre aucun effet b~n~fique sur la scl~rodermie ellemame. Les complications dues 6 I'lmuran disparurent d~s la cessation du traitement. Ces r~sultats associ~s 6 la positivit6 des anticorps antinucl~aires et I'existence du facteur rhumatoi'de sent en faveur de la th6orie auto-immune de la pathog~nie de la scl~rodermie. L.T.

II

Cyclophosphamide therapy in Wegener's granulomatosis. (Traitement de la granulomatose de Wegener par le Cytoxan), par S.N.

NOVACK,

C.M.

PEARSON.

--

New Eagl. J. Med., 1971, 284, 938-941. Quatre malades souffrant de maladie de Wegener ant ~t~ trait~s avec le cycl0phosphamide (Cytoxan). Chacun avait une atteinte importante pulmonaire et du syst~me nerveux central, une atteinte r~nale 6 un moindre degr~ et des sinusites. IIs avaient ~t~ trait~s auparavant par des corticoi"des sans amelioration. Le cyclophosphamide a ~t~ donn~ 6 des doses importantes par voie veineuse 6 un malade au stade terminal et par voie orale chez les trois autres. Chez t o u s l e s quatre on a pu constater une amelioration rapide de t o u s l e s signes. Les manifestations pulmonaires, neurologiques et r~nales diminu~rent ou m6me disparurent compl~tement. Chez deux des malades il fut possible d'arr~ter tout traitement pendant respectivement 12 6 20 mois. Les deux autres n'ont eu aucune manifestation de la maladie pendant 3 ons 1 / 2 avec un traitement d'entretien 6 faibles doses de cyclophosphamide. Les bans r~sultats obtenus de facon constante impliquent la valeur d'un traitement immunosuppresseur, m~me dons une maladie d~j6 tr~s ~volu~e. L.T.

•ro~iE 12, No 1, 1972

91

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

ALLERGIE ET PNEUMOLOGIE •

Les conditions m6caniques de I'expectoration, par P. GAYARD, J. CHARPIN. - Marseille-m6d., 1971, 108, 289-291.

Apr~s une ~tude des {acteurs physiologiques de protection bronchique, les auteurs envisagent le m~canisme de I'expectoration, qui n'est jamais un ph~nom~ne normal. L'action de la toux ne peut 6tre comparable au simple m~canisme de <( sarbacane >>. Elle dolt 6tre efficace, 8 I'oppos6 de la (~ quinte >> qui n'est pas productive. C'est pourquoi la toux doit ~tre disciplin~e et dirig~e par un entrainement r6gulier, permettant un drainage bronchique convenable. J. G. B.

l)

Apport de la (( lyse )) dans le traitement de 1"6tat de mal asthmatique, par Ph. OHRESSER, P. A U T R A N , A. ARNAUD, M. LEONARELLI, R. ALIBERT, J. CHARPIN. 1971, 108, 270-275.

--Marseille-m6d.,

Les auteurs critiquent la r~animation instrumentale (raise pr~coce sous respirateur) dont ils soulignent les risques et les difficult6s. IIs nous proposent un traitement associant ~ I'antibio-corticoth6rapie de base I'alcalinisation plasmatique et une lyse par association DiparcoI-Dolosal (dons 26 cas). Ce traitement m6dical leur donne toute satisfaction avec un seul d~c~s. Dans trois cos, la mise en caisson hyperbare am~liora les r~sultats. J. G. B.



D6tection physiologique du conflit-cl6 au cours des s6ances d'investigation psychoIogiques chez les asthmatiques, par N. BATHIEN, F. BERTRAND, A. HUGELIN, R. KOURILSKY. - -

Rev. M6d. psychosom., 1971, 13, 148-161.

L%tude des aspects somatiques de I%motion remonte & C A N N O N ; depuis, de nambreux chercheurs se sont efforc~s de dSgager les param~tres physiologiques de 1'6motion, dons le but d'Svaluer I'authenticit~ de celle-ci et de mesurer son intensit& C'est dans cet esprit que les auteurs ont entrepris de rechercher les th~mes les plus ~motionnants d'entretiens psychologiques avee de grands asthmatiques, chez qui I'apparition des sympt6mes semblait coi"ncider avec celle de certains conflits psychologiques.

Technique. Les investigations ont port6 au total sur 10 malades. Au cours des entretiens, dont le contenu ~tait assez rigidement r~parti en diff~rentes phases, le sujet ~tait soumis des enregistrements multiples & I'aide d'un appareillage proche du c~l~bre ~ lie detector ~ qui reeueillait simultan6ment EEG, E'CG, pouls digital, r6flexe psychogalvanique, tonus du quadriceps, du biceps f6moral du muscle frontal et r~fiexe d'Hoffmann, pendant qu'un magn~tophone enregistrait I'entretien et r~alisait un marquage chronelogique. Une installation de t~l~vision en circuit ferm~ compl~tait I'appareillage. Les r~sultats obtenus ont ~t~ trait~s au moyen d'un analyseur de signaux num~riques. Les auteurs ant retenu quatre param~tres : - - tonus du quadriceps, comme t~moin du tonus stri~ ;

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R E V U E FRAN(,~AISE D'ALLERGOLOGIli

No'rt~S

BIBLIOGRAPI-II~UES

- - surface de la r~ponse d ' H o f f m a n n (excitabilit~ des motoneurones) ; - - surface du r~flexe psychogalvanique (activit~ orthosympathique) ; - - p~riode cardiaque (activit~ ortho- et parasympathique). Des pr~l~vements de chacun des param6tres retenus ant ~t~ ~tudi6s dons chacune des phases des entretiens. II a 6t~ constat6 que les diff~rents param~tres utilis~s ne variaient pas forc6ment dans le m6me sens, ce qui a conduit 6 ~tablir une ~chelle statistique des variations (test de McCall) qui a permis de comparer deux 6 deux les diverses situations et leurs r6ponses.

I[volution. Au tours d'un m~me entretien, les manifestations de I%motion augmentaient g~n~ralement progressivement et ne d~croissaient que lentement. Au cours d'entretiens successifs chez le m~me malade, I'approche des m6mes th~mes s'accompagnait de manifestations somotiques d'intensit~ d~croissante, au fur et 6 mesure que progressait la psychoth~rapie associ~e et que I'~tat des patients s'am~liorait. Suivent deux observations d~taill~es ; remarquables, au point de vue allergologique, par I'absence de r&ponse focale apr~s tests.

Discussion. Les r~sultats obtenus montrent une coi"ncidence entre les signes corporels d'une ~motion forte et I'~vocation de conflits psychologiques dont I'acuit~ avait elle-m6me coi"ncid~ avec le d~but ou la recrudescence de I'asthme. Dans deux cos, la prise de conscience des conflits o coi"ncid6 avec I'am~liorotion de I'asthme. Les modifications physiologiques ant persist~ Iors de l'~vocation des conflits-cl~s, mais n'ont plus 6t~ observes pour des probl~mes connexes. L'ensemble de ees r~sultats est pour les auteurs en faveur de I'existence d'une relation de cause 6 ef{et entre les conflits, I%motion et I'asthme. Sans nier I'importance des facteurs immunologiques, ils estiment que I'asthme ne se d&velopperait qu'en conjonction avec des facteurs psychologiques, dont le plus important est ce qu'ils appellent un con!lit bloqu~ de frustrations affectives, qui interviendrait dons la facilitation de I'asthme par l'interm6diaire des facteurs neuro-hormonaux de I'~motion. M.F.



Hereditary

alpha

1 - antitrypsin

deficiency.

trypsine), par E. VARPELA, N.E. SARIS. - -

(D6ficit congenital en a l p h a - l - a n t i Ann. clin. Res., 1971, 3, 46-53.

II s'agit d'une ~tude sur une population hospitali~re finlandaise de 181 malades atteints de pneumopathies chroniques non sp6cifiques. Des concentrations s~riques en ~ - l - a n f i t r y p s i n e furent calcul~es par la technique de Mancini. Trois malades avaient des taux tr~s bas (inf~rieurs 6 20 p. cent) et 3 mod~r~ment abaiss~s (mains de 70 p. cent). Dons la parent6 de ees malades 17 avaient des d~ficits mod6r~s en ~l-antitrypsine et deux d'entre eux avaient une pneumopathie chronique non sp~cifique. Les 3 malades a y a n t un d~ficit important avaient une pneumopathie et des symptSmes d'accompagnement assez cliff,rents de ceux des autres malades, ee qui laisse penser qua d'autres facteurs constitutionnels et dfenvironnement puissent jouer un r61e. Une autopsie pratiqu~e chez un de ces malades a mis en ~vidence une maladie emphys~mateuse.

"rahab 12, N ° 1, 1972

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IVOTE.S BIBLIOGRAPHIQUES

Tous les autres malades ayant un dOficit mod~r~ en ~z-l-antitrypsine avaient &tO exposes 6 des facteurs qui 6 eux seuls pouvaient avoir engendr~ une pneumopathie. C'est pourquoi, sur la base de ce travail il n'est pas possible de tirer des conclusions sur le r61e d'un d~ficit mod~r6 en .c~-l-antitrypsine dons la gen~se d'une pneumopathie chronique non sp~cifique. II est probable que ce d~ficit peut aggraver une pneumopathie qui o dObut6 par d'autres I~sions. L.T.

tt

Medical manifestations associated with hashish. (Manifestations somatiques entraln~es par la prise de hashish), par F. S. TENNANT, M. PREBLE, T. J. PRENDERGAST, P. VENTRY. - - J. Amer. med. Ass., 1971, 216, 1965-1975.

Les auteurs rapportent les observations de 31 soldats am~ricains grands fumeurs de hashish depuis plusieurs mois. IIs pr~sentaient des troubles principalement respiratoires camprenant bronchite, sinusite, asthme et rhino-pharyngite. II semble que ce soit l'irritation de I'arbre respiratoire caus~e par la fum~e du hashish qui soit ~ l'origine de ces troubles. L.T.

0

Cardiac arrhythmias and aerosol ~{ sniffing ~. (Arythmies cardiaques et inhalation d'a~rosols), par C.F. REINHARDT, A. AZAR, M.E. MAXFIELD, P.E. SMITH Jr., L.S. MULLIN, Del W l L M O N G T O N . Arch. environm. Hlth, 1971, 22, 265-279.

La pratique des a~rosols entrafne I'inhalation du composant de I'aOrosol et du gaz aropulseur. 65 morts brutales ont pu ~tre imput~es aux a~rosols. La cause de la mort n'a pu 6tre d~finie dons la plupart des cas. La fibrillation ventriculaire provoqu~e par la sensibilisation cardiaque ~ I'Adr~naline due aux trop fortes concentrations d'a~rosols pourrait en 6tre la cause. Des ~tudes exp~rimentales prouvent que les gaz propulseurs des aOrosols peuvent, forte concentration, sensibiliser le cceur ~ I'Adr~naline, provoquant ainsi des fibrillations ventriculaires. Ce m~canisme pourrait 6tre la cause des morts brutales secondaires aux a~rosols. A. B.

tt

Fr~quence et ~tiologie de I'asthme chez le jeune adulte, Etude syst~motique dans une population de 190 000 jeunes adultes, par S. COTTIN, J. CORROLLER, F. LE REST, A. PROST, M. DELOBEL, A. MOREAU. - -

Poumon, t971, 27, 4, 403-416.

La fr~quence de la maladie asthmatique dans une population de 190 000 ]eunes adultes masculins examines syst~matiquement dans I'Ouest de la France, s'~l~ve 6 3,80 p. mille. Cette fr~quence, variable selon les d~partements, reste stable au cours des ann~es d'observations (1966-1969). Parmi les maladies respiratoires I'asthme est quatre fois plus frequent que la tuberculose. Une dtude clinique, allergologique, spirom~trique et thdrapeutique a pu ~tre conduite sur 150 sujets. PrOs de 75 p. cent des sujets sont entr~s dons leur maladie avant 10 arts et restent souvent fort atteints 6 20 ans.

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REVUE F R A ~ A I S E D~ALLERGOLOGIE

NOTES BIBLIOGRAPHI~UES

Par contre, I'osthme opparu entre 10 et 16 ans semble mains s6vbre et plus 6pisociique. Une polysensibilisation cutan6e est trbs fr6quente et les 6preuves fonctionnelles respiratoires sont souvent tr~s perturb~es (34 p. cent de syndromes obstructifs permanents et 14 p. cent d'insuffisance respiratoire). Le comportement th6rapeutique varie avec la classe sociale, paysans, travailleurs et 6tudiants ; la consommation th6rapeutique s'61~ve avec la classe sociale. La meilleure connaissance des espoirs th6rapeutiques par le malade favorise la multiplication des moyens mis en ~euvre. A.B.

AI.LERGIE PROFESSIONNELLE •

Contribution ;. 1'6tude de la bagassose, par CI. M O L I N A , J. DELAGE, J. BP,UN, J.-M. AIACHE, R A N I V O M A N A N A . - - Revue des C.H.U., 1971, n ° 18, 61-64.

II s'agit d'une pneumopathie dont les caractbtes rappellent la maladie du poumon du fermier. Dons un contexte clinique 6vocoteur, il sembie que la d6couverte de pr6cipitines avec des extraits de bagasse permette de confirmer le diagnostic de la malodie. Le plus grand hombre d'anticorps pr6cipitants a 6t6 d6cel6 chez les sujets qui manipulent directement la bagasse et pr6sentent des signes respiratoires. II est exceptionnel de retrouver des pr6cipitines chez les ouvriers non expos6s au risque. Les 6tudes ultrastructurales ant permis aux auteurs d'identifier les antig~nes responsables de I'offection : ce sont des Actinomycbtes thermophiles analogues ~ ceux obtenus ~ partir des cultures de fain moisJ chez les malades atteints de maladie du poumon du fermier. L'identit6 d'origine de ces 2 maladies tend ainsi ~ 6tre d6nonc~e. La bagassose s'inscrit d'ailleurs dons tout un groupe de pneumopathies li6es l'inholation de poussi6res organiques et v6g6tales observ6es aussi bien en milieu industriel que rural. A.B.



Antibodies to ct alcalase ~ after industrial exposure. (Anticorps 6 I'alcolase et exposition des ouvriers), par S. BERSON, R. YALOW, T. SAITO, I. SELIKOFF. - - New Engl. Med., ]971, 284, 688-690.

Depuis ces derni~res ann6es, il a 6t~ mis sur le march~ des d6tergents contenant des enzymes bact6riennes d6riv6es du Bacillus subtilis. Dix-neuf des 22 ouvriers d'une usine de d6tergents, qui sont expos6s 8 I'enzyme alcalase d6riv6e des cultures de Bacillus subtilis, pr6sentent des anticorps circulonts ~ un composant de e e t t e enzyme. Ces onticorps r6agissent aussi avec un composant d'une pr6paration purifi6e de subtiline. Parmi les 40 ouvriers qui ne sont pos expos6s & I'alcolase aucun ne possbde cet anticorps. Sur les 2 cobayes immunis6s ~ l'olcalase, les anticorps form6s r6agissent avec les m6mes composants de I'alcalase qui r~agissent avec le s6rum humain et les m6mes composants des 2 pr6parations de subtiline. Si la pr6sence d'anticorps & un composant de I'alcalase ne fournit pas la preuve du r61e de ce composant ou de ces anticorps dans les manifestations cliniques Observ6es

To~s 12, xo 1, 1972

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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

chez les suje~:s exposers 6 I'alcalase, elle indique cependant avec certitude qu'il y a un antigone dans I'environnement des travailleurs exposes puisque la formation de I'anticorps correspondant 6 cet antigone n'est pas retrouv~e chez [es sujets non exposes. F. L e G .



Pollution thorugh cleanliness ? (La pollution par la propret~ ?), par F.J. GER. - - New Engl. J. Med., 1 9 7 t , 284, 723-724.

[NGELFIN-

L'article de F.J. INGELFINGER pose le probl6me en des termes diff~rents de ceux du pr~c6dent article : la propret~ rendue plus facile et plus rapide dons le monde vaut-elle la pollution de quelques-uns de ses membres ? La r&ponse d~pendra 6videmment du hombre de ces {< quelques-uns )). Ce dilemne n'est d'ailleurs pas sans ironie pour le m6decin qui voit les r~glements ~labor~s pour preserver la poign&e de malades auxquels on administre un nouveau m~dicament et qui se demande o~ sont ies mesures [6gales ou politiques prot~geant toute la population de la contamination de la nourriture ou de I'addition aux produits domestiques de certaines substances pouvant produire une 6trange matadie immunologique. F. Le G.

ALLERGiE •

PleDIATRIQUE

L'~volution b long terme de la maladie cceiiaque de I'enfant. Effet de la r61ntro-

duction du gluten, par J. REY, J. JOS, F. FREY, S. SAHYOUN, J. FREZAL. - -

Ann.

M~d. intern., 1971, 122, 789-790. La remise 8 un r~gime normal, apr~s 2 ou 3 ans d'~viction du gluten, ne provoque pas, la plupart du temps, de troubles g~n~raux. Cependant dons un quart des cas ( 7 / 3 0 ) est constat~e une augmentation de la st~atorrh~e. Ces fairs am~nent Its auteurs h discuter les crit6res de diagnostic de la maladie. En fait, la preuve d~finitive de I'intol6rance primitive ne peut ~tre apport6e qua si la remise & un r~gime normal reproduit plus ou moins ]ongue ~ch~ance Its alterations histologiques classiques : alteration ~pith~liale, infiltration clu chorion et atrophie des villosit~s. II existe une augmentation tr~s significative des lymphomes m6sent~riques ou g~n~ralis~s dans Its cos non ou real trait6s par le r~gime au gluten. Des ~tudes de Iongue dur~e sont ici n6cessaires pour affirmer (ou non, ce qui est plus vraisemblable) que les alterations ~pith6Iiales seraient pr~-cane~reuses. J. G. B.



Adrenal cortical function in asthmatic children on alternate day steroids. (La fonction cortico-surr~na]e chez les enfants asthmatiques recevant des cortico'L'des un jour sur deux), par J. KUZEMKQ, J. LINES. - - Arch. Dis. Childh., 1971, 46, 366-370.

Comme test on a utilis~ le dosage de cortisol plasmatique opr~s une injection de t~tracosactide. Quand les corticoi"des sont donn~s chaque jour, une d~pression de Ie fenction surr~nale a pu 6tre notre d~s ]a dose quotidienne de 5 mg de prednisone, cette d6pression esL constante & 10 rag.

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REVUE FRAN~AISE D'ALLERGOLOGIE

NOTF~S B I B L I O G R A P H I Q U E S

Quand les corticoi'des sont administr~s un ]our sur deux, la dose de 5 mg tous les 2 jours, m6me employ6e pendant plus d'un an, n'am~ne aucune d~pression corticosurr~nalienne. M.L.



IgE levels in sera of children with asthma. (Taux d'lgE dons le s~rum d'enfonts asth-matiques), par L. KUMAR, K. I S H I Z A K A et coll. - - Pediatrics, 1971, 47, 848-856.

Le taux d'lgE est mesur6 par immuno-~lectrophor~se dans le s~rum de 116 enfants asthmatiques. Un taux ~lev~ ( ~ 700 n g / m l ) n'a ~t~ trauv~ que dans 30 cas. Les taux ~Iev~s sont surtout rencontres quand il y a plusieurs tests cutan~s positifs ou lorsqu'il y a un eczema atopique ~volutif. Le taux est normal quand des cortico'ides ont ~t~ prescrits au long cours. II n'y a pas de correlation avec la gravit~ de la maladie. II n'a pas ~t~ possible de r~v~ler par cette technique deux ou plusieurs groupes cliniquement diff&ents. M.L.



Association des manifestations cuton~es allergiques aux divers types d'asthme. Etude de 213 dossiers d'asthmatiques, par C. CALVET, A. CAZABET, J.-M. DUBOIS DE M O N T R E Y N A U D . - - Ann. M~d. Pharm. Reims, 1971, 8, 177-186.

Les auteurs ~tudient 167 adultes et 46 enfants porteurs d'un asthme. Dans plus de 45 p. cent des cas I'asthme est assoei~ 5 des manifestations allergiques cutan6es, seules ou multiples. En comparant la r~partition des troubles cutan~s dans les divers types d'asthme chez I'adulte et ehez I'enfant on peut penser que I'asthme des enfants atteints de manifestations cutan~es associ~es ~voluerait plus volontiers vers I'asthme s~v~re de I'adulte. A.B.



Long term treatment with ACTH in children with asthma. (Traitement prolong~ avec I'ACTH chez les enfants asthmatiques), par K. KNOL. - - Respiration, 1970, 27, suppl., 270-279.

Un groupe de 10 enfants, pour lesquels la th&apeutique par les corticost~roides a 6t~ jug~e indispensable, ont ~t~ trait~s par << Cortrosyn Depot R )) (t~tracosactide) pendant une p6riode de 1 ~ 2 ans. Croissance staturale et pond~rale, tension art~rielle, vitesse de s~dimentation, 6osinophilie sanguine, examens spirographiques ont 6t6 contr61~s 6 intervalles r6guliers. La plupart de ces enfants avaient 6t6 trait6s auparavant avec des cortico'id.es par voie buccale pendant une p~riode variant de 5 mois ~ 6 ans. Dans tous les cas (saul un seul) le traitement cortico'fde par voie buccale avait ~t6 stopp~ d~s la mise en oeuvre du traitement par I'ACTH. L'activit~ des surr~nales a ~t~ explor~e avant et apr~s 8 mois de traitement par le taux d'excr~tion urinaire des 17-hydroxycorticost~ro'ides apr~s stimulation par I'ACTH. Les r~sultats cliniques de la Cortrosyn furent satisfaisants quoi qu'il y ait eu davanrage d'effets secondaires avec I'ACTH qu'avec les corticost~ro'ides dorm,s par vole orale.

To~In 12, N ° 1, 1972

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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES II n'y a pas eu de retard de craissance chez les enfants ayant subi un court traitement pr~ventif ave¢ les cortico'ides per as. Chez 3 enfants troit6s ant~rieurement ave¢ de tels extraits pendant une p~riode de 18 mois 6 3 ans, la craissance semble avoir @6 relanc~e par I'ACTH. Chez 2 enfants ayant subi ant~rieurement des traitements de 5 ~ 6 ans per as, il a fallu attendre la 2 e a n n i e du traitement par I'ACTH pour que la croissance s'acc~l~re et atteigne un chiffre normal. Aucun anticorps contre la Cortrosyn n'a ~t~ d~tect~ chez les 10 enfants trait6s. a. B. •

Hyposensitization therapy in treatment of allergic disease. A critical review. (La d~sensibilisation dans le traitement de la maladie allergique. Analyse critique), par H.J. WlTTIG. - - Amer. J. Dis. Child., 1970, 120, 578-582.

Dans cet article int6ressant et courageux I'auteur critique I'abus des traitements de d6sensibilisation sp~dfique d6cid~s de facon intempestive chez des milliers de malades dont un ban nambre ne sont pas atteints d'affection allergique. Cinq points essentiels sont d6velopp~s : contr61e ~ empirique >> des r~sultats de la d6sensibilisation sp6cifique, effets nuisibles provoqu6s par les injections r~p~t6es et prolongEes d'antig~nes, existence de nombreuses affections asthmatiformes non atopiques (travaux de J. PEPYPS), manque de precision eoncernant le mode d'action de la d~sensibilisation sp~cifique, enfin I'utilisation de nouveaux m~dicaments pouvant prendre le relai de la d~sensibilisation sp~cifique (¢romaglycate disodique). - - Devant tout malade suspect6 allergique le m~decin doit se poser 5 questions avant d'envisager un traitement sp~cifique. S'agitdl r~ellement d'une maladie atopique ? A-t-on fair la preuve de I'allerg~ne responsable ? Ne s'agit-il pos d'une affection li~e ~ un m~canisme non allergique ? A-t-on tout mis en oeuvre pour ~carter une maladie psychosomatique ? Quelles mesures sont c~ envisager pour contr61er I'absence de nocivit~ de cette th6rapeutique sur I'~tat de sant~ du malade ? - - Parmi les ~ effets nuisihles ~ imputables ~ la d~sensibilisation sp~cifique, I'auteur cite les alterations h6matologiques, macroglobulin~mie, vascularite, troubles du fonctionnement r~nal et h~patique, amylase et my~lomes multiples~ Selon I'auteur, c'est surtout la d6sensibilisation au venin d'insectes qui donne des r~sultats spectaculaires et durables. Sur plus de 2 606 malades d6sensibilis~s chaque a n n i e , outre Atlantique, avec des extraits retards (4 insectes piqueurs), 90 p. cent de tr~s bans r6sultats sont enregistr~s. II n'en est pas de m~me pour I'asthme ou la pollinose qui ne donne que 55 p. cent de succ~s, ce chiffre ~tant tr~s diminu~ Iorsqu'il y a association d'allerg~nes, il est nul dons les cos d'ecz~mas au d'atlergie alimentaire. D.B. •

Long term cotticosteroid treatment and growth. (Traitement prolong~ avec les corticost~roi'des et croissance), par M. Z A C H M A N N . - - Respiration, 1970, 27, suppl., 244-249.

Parrni les effets secondaires imputes au traitement prolong~ par les corticost~roi"des, e'est le retard de la eroissance qui est le plus important chez I'enfant asthmatique dont la maladie est d~j6 un handicap pour la eraissance pond6ro-staturale. Le degr~

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REVUE FRAN~AISE D~ALLERGOLOGIE

NOTI~S B I B L I O G R A P H I O Q U E S

de retard de croissance d~pend du dosage, de la dur~e du traitement et du type de corticost~roYdes utilis~ (les extraits synthEtiques 6tant plus nocifs que I'hydrocortisone). Si Van d~passe un dosage de 4 ~ 6 mg de corticoYde par m 2 de surface corparelle et par jour, on risque de provoquer un retard de croissance. Les produits-retards 6 base d e prednisone ou de b~tam~thasone sont encore plus noeifs. Les m~canismes provoq u a n t l e retard de la croissance ne sont pas encore compl~tement ~lucid~s: ou bien les corHcostEroides bloqu.ent la liberation de I'hormone de croissance au niveau de I'hypophyse, ou bien ils neutralisent I'action mEtabolique de I'hormone de croissance dans les relais p~riph~riques. Les p~diatres ant essay~ de pallier ~ ces difficult~s en utilisant I'ACTH. II semble que I'ACTH n'ait pas d'action sur la croissance, mais nous n'avons pas encore assez de recul pour en juger d6finitivement. Actuellement, I'auteur conseille les corticoides par vole buccale (cortisone ou hydrocortisone) sur un mode discontinu. La dose totale est la m6me, mais elle est donn~e t o u s l e s 2 ou 3 jours. Cette m6rhode permet de m~nager I'action de I'hypophyse et, par contre-coup, 6vite les perturbations des s6cr~tions hormonales responsables du ralentissement de la croissance. Quant ~ I'ACTH, il faut encore attendre quelques annEes pour l'utiliser largement. g. B.

ALLERGIE MI~DICAMENTEUSE •

Acute hypersensitivity reaction to penicillin during general anesthesia : a case report. (R~action d'hypersensibilit~ immediate ~ injection de p~nicilline pendant une anesth6sie g~n~rale : une observation). - -

D.R.

COOK,

R. TENICEI_A.

--

Anesth. Analg. Curr. Res., 1971, 50, 152-155. Cette observation est pr~sent~e pour pr~venir Jes anesth~sistes du danger des r~actions anaphylactiques aux substances administr6es pendant I'anesth6sie g~n6rale. Des m~dicaments comme la p~nicilline, bien connus pour leurs r~actions d'hypersensibilit~, devraient ~tre administr~s avec prudence, particuli~rement quand le malade a une histoire d'atopie ou d'allergie m6dicamenteuse. L'anesth~sie gEn~rale peut en effet masquer les prodromes des reactions d'hypersensibilit~. A.G.



Iodide myxedemo with facial swelling simulating angio-neurotic aedema. (Myxoed~me induit par th~rapeutique iod6e avee gonflement facial simulant un eed~me angioneurotique), 'par H . A . SWEDLUNG. - - J. Allergy, 1971, 47, 341-345.

L'iode faisant partie des m~dications destin6es aux asthmatiques peut provoquer un gonflement du visage simulant un ced~me angioneurotique, et ce gonflement facial peut 8tre attribu~ 6 des r6actions allergiques de facon erron~e. Chez 5 malades asthmatiques, un myxaed~me se d6veloppa pendant un traitement ind'. Chaque malade se plaignait de gonflement du visage et des paupi~res et ceci ~tait consid~r~ comme ~tant d'origine allergique par des m~decins.

TOME 12, N o 1, 1972

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NOTE,S BIBLIOGRAPHI~UES Cependant, le diagnostic de myxced~me induit par th6rapeutique iod~e ~tait sugg6r~ par I'histoire de I'ingestion r6guli~re d'iode, le gonflement du visage et des paupi~res et d'autres sympt6mes comprenant la fatigue, la frilosit~, I'enrouement, la s~cheresse de la peau et des cheveux. I.'examen physique montrait aussi une diminution des r6flexes ost6o-tendlneux et un goitre diffus. Les examens biologiques confirm~rent le diagnostic de myxaed~me. Chez 4 malades, le gonflement du visage et les autres sympt6mes du myxoed~me disparurent apr~s arr~t du traitement iod~. Le 5 e malade avait besoin d'iode pour san traitement anti-asthmatique et I'on dut contr61er son myxced~me de facon exog~ne en lui faisant prendre de I'hormone thyroi'dienne. Les auteurs pensent toutefois que le myxoed~me induit par ingestion d'iode peut se d6velopper ehez certains malades ~ cause d'un dysfonctionnement sous-jacent de la thyroi'de, L.T.

Recurrent hepatites due to methoxyflurane anesthesia. (H~patite par r~tention apr~s BRENNER, M . M . KAPLAN. - - New

anesth6sie au m~thoxyflurane), par A . J . , Engl. J. Med., 1971, 284, 29, 961-962.

Les auteurs rapportent le cas d'une femme de 49 ans ayant pr6sent~ ~ deux reprises un ict~re apr6s anesth~sie au m6thoxyflurane. L'hypersensibilit~ de la malade 6 cet anesth~sique 6rant indiscutable, celle-ci a 6t6 raise en garde contre les dangers d'une ~ventuelle anesth~sie ult~rieure avec hydrocarbures halog6n6s, en raison de la possibilit6 d'une sensibilisatian crois~e. L.-F.

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Recurrent hepatitis due to methox~flurane anesthesia. (H~patite par r6tention apr6s p~nicilline dans un service hospitalier), par N. F. ADKINSON Jr., W. L. THOMPSON, W . C . MADDRE¥, I.M. LICHTENSTEIN. - - New Engl. J. Med., 1971, 285, 1, 22-24.

Les auteurs pratiquent des tests cutan~s ~ la p~nicilline sur 218 personnes hospitalis6es susceptibles de recevoir une p6nicillinoth6rapie. Deux antig~nes sont utilis6s : d'abord un m~lange d'antig~nes p6nicilliniques mineurs en scratch-test, puis, si la r~action est n~gative, la p~nicilloyl-polylysine en intradermor~action. Soixante-six sujets ~voquent une histoire clinique d'allergie probable 8 la p6nicilline. Cinquante ont des tests n6gatifs et 37 d'entre eux recoivent une p~nicitlinoth~rapie sans accident. Seize ont des tests positifs et ne sont pas trait6s, sauf un patient qui pr~sente une urticaire g6n6ralis6e. Sur 152 patients sans histoire d'allergie clinique 8 la p~nicilline, 10 ont des tests positifs et ne recoivent pas de p6nicilline. Cette ~tude prouve que les tests cutan~s ~ la p6nicilline, pratiqu6s dans un service hos~italier, sont utiles pour pr6dire les r~actions allergiques. A.B.

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REVUE FRA~N'(~,AISE D'ALLERGOLOGIE

NOTES BIBLIOGRAPHI~UES

DIVERS •

Induction of interferon by bacterial vaccines and allergenic extracts. (Production d'interf~ron par vaccins microbiens et extraits allerg6niques), par S.H. SINGER, C. HARDEGREE, N. DUFFIN, M. FORD. - - J. Allergy, 1971, 47, 332-340.

II s'agit d'une ~tude du pouvoir d'induction de l'interf~ron par des vaceins microbiens et des extraits allerg~niques. Des ~chantillons de ces praduits furent in]ect~s d des souris et la production d'interf~ron fut ~valu~e dans leur s~rum. L'activit~ antivirale du s~rum fut alors exp~riment~e avec une dose I~thale de virus de la for~t Semliki. Des taux 61eves d'interf~ron circulant furent induits par certains des vaccins microbiens et des extraits allerg6niques. L'interf~ron fur mis en ~vidence quand on utilisait la vole veineuse d'inoculation et dans certains cas apr~s administration par voie cutan~e. Les exp&iences dons lesquelles les souris ~taient mises en presence du virus de la for~t Semliki montraient que les taux d'interf~ron induits par les produits s~leetionn~s entra~naient un degr6 ~lev~ de protection envers I'agression virale. Ainsi une nouvelle activitY, I'induction de I'interf~ron, a ~t~ mise en ~vidence par certains de ces vaccins et extraits. Ces donn~es supposent que des recherches soient effectu~es pour appliquer ~ I'homme ces r~sultats trouv~s chez la souris. L.T.



Skin reactivity in patients with cancer. Impaired delayed hypersensitivity or faulty inflammatory response ? (Tests cutan~s chez les sujets atteints de cancer. D~fieit de la r~action inflammatoire ou de I'hypersensibilit~ retard~e ?), par M . W . JOHNSON, H. I. MAIBACH, S. E. SALMON. - - New Engl. J. Med., 1971, 284, 22, 12551256.

Les auteurs pratiquent sur 21 sujets atteints d'une n~oplasie g~n~ralis~e des tests cutan~s avec du DNCB (2-4 dinitrochlorobenz~ne) et une r~aetion avec de I'huile de croton.

12 des 13 patients qui n'ont pas de r~action d'hypersensibilit~ retard~e avec le DNCB n'ont pas de r~action inflammatoire avec I'huile de croton. La r~action inflammatoire ~tant indispensable dons l'apparition de I'hypersensibilit~ retard~e, il n'est pas sOr que les n~oplasies g~n~ralis6es s'accompagnent cl'un d~ficit des cellules immunologiquement responsables de I'hypersensibilit~ retard~e. A.B.



Inhibition of the anaphylactic mechanism by sympathomimetic amines. (Inhibition des m6canismes anaphylactiques par les amines sympathomim~tiques), par E.S.K. ASSEM, H.O. SCHILD. - - Int. Arch. Allergy, 1971, 40, 576-589.

Les amines sympathomim~tiques inhibent la liberation de I'histamine dans les r~actions anaphylactiques. Les 6tudes sont faites sur des pi~ces op6ratoires de poumon humain sensibilis6 passivement et sur des poumons de cobaye sensibilis~s octivement et passivement.

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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

L'isopr~naline exerce ['action la plus importante, suivie par l'adr6noline, le salbutareal, lo dopamine et Io noradr~naline. L'action de ees amines dons l'allergie bronchique provient de I'inhibition de la [ib~ration de l'histamine dans laquelle I'A.M.P. cyclique interviendrait. Dons los 3 syst6mes de pouman ~tudi6s, la th~ophylline diminue la liberation de ['histamine, mais son effet est variable et n'augmente pas parall~lement ~ la concentration. Les foibles taux de cat~cholamines utilis6s dons ces tests in vitro sont proches des taux plasmatiques. L'adr~naline circulonte diminuerait la r~aetion allergique. A.B.

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*~EvuE FRANGAISE D'ALLERGOLOGIE