SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 326–352 ticoïde, antithyroïdien de synthèse (ATS). Adressé en chirurgie en euthyroïdie pour thyroïdectomie totale. Conclusion Bien que le syndrome de Marine Lenhart soit une cause très rare d’hyperthyroïdie, elle mérite d’être connue en raison des implications thérapeutiques. La récidive après arrêt des ATS est constante d’où l’indication d’un traitement radical. L’association à un BAV est une particularité dans notre observation qui nécessite une prise en charge spécialisée. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.389 P118
Étude comparative de l’efficacité de l’IRAthérapie au cours de la maladie de Basedow et des nodules thyroïdiens toxiques
Dr I. Rezgani ∗ , Dr I. Meddeb , Dr I. Yeddeas , Dr I. Slim , Pr A. Mhiri , Pr M.F. Ben Slimène Service de médecine nucléaire, institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. Rezgani) Objectif L’hyperthyroïdie est une endocrinopathie fréquente. L’irathérapie est devenue le traitement de choix de plus en plus utilisé en première intention. Le but de cette étude est de comparer l’efficacité de cette alternative pour le traitement de la maladie de Basedow (MB) et du nodule thyroïdien toxique (NTT). Méthodes Il s’agissait d’une étude rétrospective ayant inclus 78 patients : 39 suivis pour MB (groupe 1) et 39 ayant un NTT (groupe 2), tous traités par Iode-131 entre 2014 et 2016. Un bilan biologique (FT4, TSH) a été fait avant la cure, puis à 3 et à 6 mois. L’activité d’iode administrée était forfaitaire. Résultats La moyenne d’âge et de la durée d’évolution de l’hyperthyroïdie étaient respectivement de 44,34 ± 11,62 ans et de 19,7 ± 22,3 mois pour le groupe 1 et de 59,5 ± 15,9 ans et 13,3 ± 22,5 mois pour le groupe 2. La moyenne de la dose de l’iode administrée était respectivement de 14,56 ± 2,71 mCi et de 18,44 + 2,18 mCi au cours de la MB et du NTT. À six mois, pour le groupe 1, le passage en eu/hypothyroïdie était obtenu chez 79,5 % patients, sept malades ont nécessité 2 cures et un seul en a nécessité 3, alors que pour le groupe 2 ce taux de réussite était de 94,9 % et seulement 2 malades ont nécessité une seconde cure. Conclusion L’irathérapie a démontré son efficacité pour le traitement des hyperthyroïdies diffuses et nodulaires avec une bonne tolérance et peu d’effets secondaires. Elle constitue une alternative thérapeutique raisonnable surtout en cas de contre-indication à la chirurgie. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.390 P119
L’ectopie thyroïdienne : à propos de trois cas
Dr N. Khessairi , Dr I. Oueslati ∗ , Dr A. Rached , Dr I. Sakka, Dr O. Rejeb, Pr M. Chihaoui, Pr H. Slimane Service d’endocrinologie, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (I. Oueslati)
Introduction L’ectopie thyroïdienne est une pathologie rare due à une anomalie du développement embryologique et ou de la migration de la glande. Nous rapportons trois observations d’ectopie thyroïdienne. Observations La première observation est celle d’une patiente âgée de 17 ans, ayant une hypothyroïdie congénitale diagnostiquée à l’âge de 7 ans devant un retard mental et statural. À l’examen, la thyroïde n’était pas palpable. La scintigraphie a montré une thyroïde ectopique en position sublinguale. La deuxième observation est celle d’une patiente âgée de 39 ans, aux antécédents de retard mental. À l’examen, elle avait un retard statural disharmonieux, des signes d’hypothyroïdie avec une thyroïde non palpable. À la biologie, elle avait une TSH > 100 mUI/L et FT4 < 0,4 ng/dL. La scintigraphie thyroïdienne a montré
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une thyroïde ectopique sublinguale. La troisième observation est celle d’un patient âgé de 55 ans, suivi depuis 4 ans pour une hypothyroïdie. À l’examen, la thyroïde était non palpable. L’échographie thyroïdienne a montré une loge thyroïdienne presque vide siège d’un parenchyme lobaire gauche hypoplasique. La scintigraphie thyroïdienne a montré la présence d’un parenchyme thyroïdien en position ectopique paramédiane gauche. Discussion La localisation linguale est retrouvée dans 70 à 90 % des cas. Cependant, d’autres localisations plus rares ont été décrites et c’est le cas du troisième patient ou l’ectopie concerne seulement le lobe droit en position paramédiane gauche. Ainsi, le diagnostic de thyroïde ectopique doit être évoqué devant toute hypothyroïdie associée à l’absence de palpation d’une glande thyroïde en position normale même chez l’adulte. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.391 P120
L’hypothyroïdie centrale (HC) : profil épidémiologique, clinique, paraclinique et étiologique
Dr N. Rbiai ∗ , Dr I. Mahroug , Pr H. Latrech Service d’endocrinologie, CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Rbiai) Introduction L’insuffisance thyréotrope reste une pathologie rare qui s’inscrit dans le cadre d’une maladie hypothalamohypophysaire. Le but de notre étude est de déterminer les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et étiologiques des hypothyroïdies centrales (HC). Matériel et méthodes Résultats préliminaires d’une étude prospective ayant débutée en mai 2016 portant sur les dossiers des patients ayant une HC secondaire à une atteinte hypothalamohypophysaire colligés au service d’endocrinologiediabétologie du CHU Mohammed VI d’Oujda. Résultats L’âge moyen des patients était de 27,40 ans (extrêmes 6–69 ans), avec une légère prédominance masculine (51,68 %). Le motif de découverte était : un RSP et pubertaire dans 55 %, une aménorrhée secondaire dans 18 %, syndrome tumoral hypophysaire dans 14 %, un syndrome confusionnel chez une patiente, et des troubles de libido et de cycle chez 2 autres. Tous nos patients avaient biologiquement une FT4 basse avec une TSH basse dans 81,84 % et normale dans 18,16 %. Une insuffisance : corticotrope, gonadotrope était associée dans 85 %, 70 %, 51 % dans l’ordre. Les étiologies étaient dominées par : une selle turcique vide dans 29 %, un adénome hypophysaire dans 26 %, une atrophie de l’antéhypophysaire dans 18 %, post-radique dans 15 %, une interruption de la tige pituitaire dans 7 % et un syndrome de Sheehan chez une patiente. Tous les patients étaient mis sous l-thyroxine ainsi qu’une supplémentation des autres axes déficitaires avec une surveillance clinique et biologique. Conclusion Dans notre série, l’HC était découverte majoritairement par un RSP et pubertaire et les étiologies étaient dominées par les selles turciques vides et les adénomes hypophysaire. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.392 P121
Un nodule thyroïdien basicervicale ectopique en présence d’une thyroïde cervicale normale : à propos d’un cas
Dr Z. Boulbaroud ∗ , Pr S. El Aziz , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Rochd, laboratoire de neuroscience et santé mentale, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Z. Boulbaroud) Introduction L’association d’une ectopie thyroïdienne et d’une thyroïde en position cervicale est exceptionnelle. Nous rapportons le cas d’un nodule thyroï-