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P4-11 Évaluation de la campagne de vaccination contre les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C dans trois départements du Sud-Ouest en 2002
BORDEAUX – 15-17 SEPTEMBRE 2004
1S87
structuration du réseau pour le formaliser et l’élargir aux professionnels manquants. Développer le rôle pédagogique du RTG et mieux coordonner acteurs de santé et professionnels médico-sociaux est devenu indispensable pour obtenir dorénavant le recul de la tuberculose en Gironde.
P4-10 Utilisation des données de vente de médicaments dans la surveillance de la grippe en France VERGU E. (1), FREEMAN GRAIS R. (1), SARTER H. (1), FAGOT J.P. (1), LAMBERT B. (2), FLAHAULT A. (1) (1) INSERM Unité 444, Université Pierre-et-Marie-Curie Paris 6 ; (2) IMS France, 345, avenue G.-Clemenceau, 92882 Nanterre Cedex 9. Objectifs : Etudier la possibilité d’utiliser des données de vente de médicaments pour prédire l’incidence hebdomadaire des syndromes grippaux en France. Méthodes : Données du réseau Sentinelles pour l’incidence hebdomadaire des syndromes grippaux et une base de données fournie par IMS France, incluant 500 classes de médicaments, en nombre d’unités vendues par semaine, durant la période 2000-2003 dans 10 000 pharmacies en France. A partir d’une présélection de 23 classes médicamenteuses potentiellement associées aux syndromes grippaux, un modèle statistique de prévision de l’incidence hebdomadaire des syndromes grippaux a été construit par une régression de Poisson incluant également des termes auto-régressifs. Les résultats ont été comparés avec ceux de la méthode non paramétrique des analogies, actuellement utilisée par le réseau Sentinelles dans ses bulletins prévisionnels hebdomadaires. Résultats : Pour la période 2000-2002 et pour des prévisions de 1 à 3 semaines des incidences nationales, les coefficients de corrélation entre la série prédite (construite par une procédure de Jacknife) et celle observée variaient entre 0,98 et 0,93 pour le modèle que nous proposons et entre 0,95 et 0,68 pour la méthode des analogies. Pour la période épidémique de 2003 et pour une prévision à une semaine, les coefficients de corrélation entre les séries prédite et observée étaient de 0,81 pour le modèle de Poisson (valeurs prédites en reconstruisant le modèle chaque semaine sur toute la série depuis 2000) et de 0,82 pour la méthode des analogies. Conclusion : Ces résultats montrent que la vente de médicaments pourrait constituer un bon indicateur de l’incidence des syndromes grippaux en France et faire partie d’un système de surveillance. L’utilisation de ce type de données pourrait être élargie à d’autres maladies à caractère épidémique.
P4-11 Évaluation de la campagne de vaccination contre les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C dans trois départements du Sud-Ouest en 2002 HEMERY C. (1), CHARRON M. (2), SCHWOEBEL V. (1), LE STRAT Y. (3), LEVY-BRUHL D. (3) (1) CIRE Midi-Pyrénées ; (2) CIRE Aquitaine ; (3) Institut de Veille Sanitaire (InVS). Objectifs : L’augmentation, en 2002, de l’incidence des infections méningococciques C(IIMC) dans les Landes (1,8/100 000), les Pyrénées-Atlantiques (2/100 000) et les Hautes-Pyrénées (3,1/100 000) pour une incidence nationale de 0,3/100 000 a conduit le Ministère de la Santé à instaurer une campagne de vaccination auprès des jeunes (deux mois à 24 ans). L’InVS et les Cellules-d’Intervention-Régionales-en-Épidémiologie (CIRE) étaient chargés de mesurer la couverture vaccinale (CV) et les causes de non-vaccination. Méthodes : Des bordereaux hebdomadaires (nombre de vaccins distribués par classe d’âge), remplis par les pharmaciens et les centres de vaccination, ont permis une première estimation de la CV. La CV a aussi été estimée en milieu scolaire par sondage, à deux degrés avec tirage à probabilité inégale au 1er degré dans le primaire (40 classes) et aléatoires simples dans le secondaire. Une stratification géographique selon le niveau d’incidence des infections invasives à méningocoque de sérogroupe C (IIMC) a été effectuée en Aquitaine. Résultats : Dans les Hautes-Pyrénées, le sondage a permis d’estimer la CV complète (CV-campagne + CVavant-campagne) à 87,9 %, IC 95 % : [85,8-90,0] en primaire (taux de réponse 95,4 %) et à 86,9 % [83,090,1] en secondaire (taux de réponse 77,8 %). La CV calculée d’après les bordereaux des pharmaciens était de 87 % chez les 5-14 ans. En Aquitaine, la CV était estimée à 94,1 % [92,7-96,3] (Landes) et à 91,6 % [90,0-94,5] (Pyrénées-Atlantiques) dans le primaire (taux de réponse 80,4 % et 68 %) et à 93,7 % [90,7-96,8] (Landes) et 87,7 % [84,0-92,8] (Pyrénées-Atlantiques) (taux de réponse 58,1 %) dans le secondaire. L’estimation de la CV obtenue par les bordereaux-pharmaciens chez les 5-14 ans était de 65,2 % (Landes) et 67,4 % (Pyrénées-Atlantiques). Le principal motif de non-vaccination rapporté était la crainte des effets secondaires. Conclusion : Les bordereaux-pharmaciens sous-estiment la CV de 11 à 17 % dans deux des trois départements et ne permettent pas d’évaluer la CV d’avant-campagne. La vaccination a été très bien acceptée par la populationcible.
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structuration du réseau pour le formaliser et l’élargir aux professionnels manquants. Développer le rôle pédagogique du RTG et mieux coordonner acteurs de santé et professionnels médico-sociaux est devenu indispensable pour obtenir dorénavant le recul de la tuberculose en Gironde.
P4-10 Utilisation des données de vente de médicaments dans la surveillance de la grippe en France VERGU E. (1), FREEMAN GRAIS R. (1), SARTER H. (1), FAGOT J.P. (1), LAMBERT B. (2), FLAHAULT A. (1) (1) INSERM Unité 444, Université Pierre-et-Marie-Curie Paris 6 ; (2) IMS France, 345, avenue G.-Clemenceau, 92882 Nanterre Cedex 9. Objectifs : Etudier la possibilité d’utiliser des données de vente de médicaments pour prédire l’incidence hebdomadaire des syndromes grippaux en France. Méthodes : Données du réseau Sentinelles pour l’incidence hebdomadaire des syndromes grippaux et une base de données fournie par IMS France, incluant 500 classes de médicaments, en nombre d’unités vendues par semaine, durant la période 2000-2003 dans 10 000 pharmacies en France. A partir d’une présélection de 23 classes médicamenteuses potentiellement associées aux syndromes grippaux, un modèle statistique de prévision de l’incidence hebdomadaire des syndromes grippaux a été construit par une régression de Poisson incluant également des termes auto-régressifs. Les résultats ont été comparés avec ceux de la méthode non paramétrique des analogies, actuellement utilisée par le réseau Sentinelles dans ses bulletins prévisionnels hebdomadaires. Résultats : Pour la période 2000-2002 et pour des prévisions de 1 à 3 semaines des incidences nationales, les coefficients de corrélation entre la série prédite (construite par une procédure de Jacknife) et celle observée variaient entre 0,98 et 0,93 pour le modèle que nous proposons et entre 0,95 et 0,68 pour la méthode des analogies. Pour la période épidémique de 2003 et pour une prévision à une semaine, les coefficients de corrélation entre les séries prédite et observée étaient de 0,81 pour le modèle de Poisson (valeurs prédites en reconstruisant le modèle chaque semaine sur toute la série depuis 2000) et de 0,82 pour la méthode des analogies. Conclusion : Ces résultats montrent que la vente de médicaments pourrait constituer un bon indicateur de l’incidence des syndromes grippaux en France et faire partie d’un système de surveillance. L’utilisation de ce type de données pourrait être élargie à d’autres maladies à caractère épidémique.
P4-11 Évaluation de la campagne de vaccination contre les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C dans trois départements du Sud-Ouest en 2002 HEMERY C. (1), CHARRON M. (2), SCHWOEBEL V. (1), LE STRAT Y. (3), LEVY-BRUHL D. (3) (1) CIRE Midi-Pyrénées ; (2) CIRE Aquitaine ; (3) Institut de Veille Sanitaire (InVS). Objectifs : L’augmentation, en 2002, de l’incidence des infections méningococciques C(IIMC) dans les Landes (1,8/100 000), les Pyrénées-Atlantiques (2/100 000) et les Hautes-Pyrénées (3,1/100 000) pour une incidence nationale de 0,3/100 000 a conduit le Ministère de la Santé à instaurer une campagne de vaccination auprès des jeunes (deux mois à 24 ans). L’InVS et les Cellules-d’Intervention-Régionales-en-Épidémiologie (CIRE) étaient chargés de mesurer la couverture vaccinale (CV) et les causes de non-vaccination. Méthodes : Des bordereaux hebdomadaires (nombre de vaccins distribués par classe d’âge), remplis par les pharmaciens et les centres de vaccination, ont permis une première estimation de la CV. La CV a aussi été estimée en milieu scolaire par sondage, à deux degrés avec tirage à probabilité inégale au 1er degré dans le primaire (40 classes) et aléatoires simples dans le secondaire. Une stratification géographique selon le niveau d’incidence des infections invasives à méningocoque de sérogroupe C (IIMC) a été effectuée en Aquitaine. Résultats : Dans les Hautes-Pyrénées, le sondage a permis d’estimer la CV complète (CV-campagne + CVavant-campagne) à 87,9 %, IC 95 % : [85,8-90,0] en primaire (taux de réponse 95,4 %) et à 86,9 % [83,090,1] en secondaire (taux de réponse 77,8 %). La CV calculée d’après les bordereaux des pharmaciens était de 87 % chez les 5-14 ans. En Aquitaine, la CV était estimée à 94,1 % [92,7-96,3] (Landes) et à 91,6 % [90,0-94,5] (Pyrénées-Atlantiques) dans le primaire (taux de réponse 80,4 % et 68 %) et à 93,7 % [90,7-96,8] (Landes) et 87,7 % [84,0-92,8] (Pyrénées-Atlantiques) (taux de réponse 58,1 %) dans le secondaire. L’estimation de la CV obtenue par les bordereaux-pharmaciens chez les 5-14 ans était de 65,2 % (Landes) et 67,4 % (Pyrénées-Atlantiques). Le principal motif de non-vaccination rapporté était la crainte des effets secondaires. Conclusion : Les bordereaux-pharmaciens sous-estiment la CV de 11 à 17 % dans deux des trois départements et ne permettent pas d’évaluer la CV d’avant-campagne. La vaccination a été très bien acceptée par la populationcible.