Poids des hospitalisations pour polyarthrite rhumatoïde (PR)

Poids des hospitalisations pour polyarthrite rhumatoïde (PR)

1064 Abstracts / Revue du Rhumatisme 73 (2006) 1031–1088 Résultats. – Le polymorphisme était en équilibre d’HardyWeinberg. La fréquence de l’allèle ...

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Abstracts / Revue du Rhumatisme 73 (2006) 1031–1088

Résultats. – Le polymorphisme était en équilibre d’HardyWeinberg. La fréquence de l’allèle 6bINS était significativement diminuée chez les patients avec HTAP que chez les témoins (10.3 % versus 23.9 %, p = 0.01) alors qu’il existait une tendance entre les patients SSc avec HTAP et ceux sans HTAP (10.3 % versus 20.4 %, p = 0.05). En revanche, il n’existait aucune différence entre les fréquences alléliques des patients ScS et des contrôles. Les génotypes comportant au moins un allèle 6bINS étaient également moins fréquent chez les patients avec HTAP que chez les témoins (20.7 % vs 42.8 %, P = 0.02). La concordance entre les résultats par PCR fluorescente et séquençage était de 100 %. Conclusion. – Ces résultats suggèrent l’implication du gène ENG dans cette complication vasculaire sévère de la ScS qu’est l’HTAP. Le séquençage complet de gène ENG chez les patients ScS avec ou sans HTAP est actuellement en cours.

O.77 Etude familiale des anti-CCP et des facteurs rhumatoïdes (FR) IgM et IgA chez les parents de patients ayant une polyarthrite rhumatoïde (PR) P. Nicaisea, P. Dieudéb, S. Boukobzaa, L. Michouc, S. Lableizc, S. Mignota, T. Bardind, S. Cholet-Martina, F. Cornélisc, E. Petit-Teixeirac, O. Meyerb a Service d’Immunologie Biologique, C.H.U. Bichat, Paris, France b Service de Rhumatologie, C.H.U. Bichat, Paris, France c Ea3886, Genhotel Université Paris 7, Evry, France d Fédération de Rhumatologie, C.H.U. Lariboisière, Paris, France Introduction. – Les anticorps anti-peptides cycliques citrullinés (CCP) et les facteurs rhumatoïdes (FR) sont les principaux marqueurs immunologiques de la PR. Le déterminisme génétique de ces anticorps reste à ce jour incomplètement connu. L’objectif principal de ce travail et de déterminer la prévalence des anti-CCP chez les parents sains de patients ayant une PR et de comparer cette prévalence ave celle des facteurs rhumatoïdes. Matériels et Méthodes. – 98 familles-trio comprenant un propositus atteint de PR et ses deux parents ont été extraits d’un ensemble de familles recrutées via les campagnes médiatiques menées sur le territoire français. Le recul évolutif est compris entre 3 et sept ans. Les anti-CCP ont été déterminés avec un test de 2e génération (antiCCP2 Eurodiagnostica Arnheim). Les FR IgM et IgA ont été dosés par ELISA (Inova / San Diego). Résultats. – La prévalence des anti-CCP et des FR IgM et IgA chez les propositus (cas index) avec PR est respectivement de 72 %, 72 % et 62 %. Parmi les cas index avec PR et anti-CCP, 61/71 (86 %) ont des FR IgM, et 56/71 (79 %) des FR IgA. La prévalence des antiCCP chez les 196 parents est de 7/196 (3,6 %) : il s’agit de 3 pères et 4 mères dont 2 ont une PR (4/7 ont aussi des FR IgM). La prévalence des anti-CCP chez les parents indemnes de PR clinique est de 5/194 (2,5 %). Trois parents avec anti-CCP et FR n’ont pas développé de PR. Un parent avec PR et anti-CCP a un enfant avec PR sans antiCCP. Des FR IgM sont présents chez 26 parents (13,3 %) dont 23 n’ont pas développé de PR (11,9 % de la population parentale sans PR). Des FR IgA sont présents chez 28 parents (11,8 %), soit une prévalence de 13,3 % dans cette population parentale sans PR. Discussion. – La prévalence des anti-CCP parmi les parents de patients ayant une PR (2,5 %) est identique à celle rapportée dans une population générale. Les prévalences des FR IgM et IgA déterminées par ELISA chez les parents sains sont très supérieures à celles rapportées dans la population générale (3,6 % pour les FR IgM et 0,6 % pour les FR IgA), et sont conformes aux chiffres publiés dans les études familiales. Conclusion. – La prévalence des anti-CCP n’est pas différente parmi les parents sains de patients souffrant de PR de celle observée dans la population générale. Cette observation suggère le rôle prépon-

dérant de l’environnement sur la génétique dans la production des anti-CCP chez les sujets développant une PR [1,2]. Références [1] Silman AJ, et al. J Rheumatol 1991;18:512–5. [2] McGregor AJ, et al. J Rheumatol 1995;22:2203–7.

O.78 Poids des hospitalisations pour polyarthrite rhumatoïde (PR) M. Maravica, P. Landaisb a Département d’Information Médicale, Hôpital Bellan, Paris, France b Biostatistique et Informatique Médicale, Groupe Hospitalier Necker - Enfants Malades, Paris, France Objectif. – Décrire le poids de la prise en charge médicale de la PR en 2004 et étudier l’impact de l’évolution tarifaire (2004 à 2006) des coûts hospitaliers à partir des données de l’année 2004. Patients et Méthodes. – Sélection des séjours pour prise en charge médicale de la PR : séjour en rapport avec le diagnostic ou la poussée de l’affection (type 1) et séjours en rapport avec un bilan de la maladie ou un traitement itératif type biothérapie (type 2). ● Données issues à partir de la base nationale publique et privée 2004 du programme de médicalisation du système d’information. ● Description des séjours hospitaliers classés en types 1 et 2. ● Application des tarifs hospitaliers publics 2004, 2005, 2006 avec la modulation tarifaire selon les règles en vigueur et comparaison à l’année 2004. Résultats. – La prise en charge médicale de la PR a généré 29 209 séjours en 2004 dont 65 % du type 1. 59 % et 93 % des séjours de type 1 et 2 sont des séjours dont la durée est de moins de 48 h. Pour cette activité (n = 9466 séjours), le nombre de séjours dont la durée est de "0″ jour (activité du type hôpital de jour) et de "1″ jour est respectivement de 18 215 et de 1 526. La valorisation économique de ces séjours est de 41 391 499 avec les tarifs publics 2004, 40 126 502 avec les tarifs 2005 et enfin de 39 330 591 avec les tarifs en 2006. L’activité de type 1 représente la majorité du poids économique, soit 84 à 85 % des coûts quel que soit les tarifs appliqués. Pour cette même activité, la perte financière est de 5 % en deux ans par rapport à l’année de comparaison (2004). Conclusion. – Cette évaluation des hospitalisations pour PR à l’échelon nationale réalisée sur l’année 2004 (année de mise en oeuvre progressive de la T2A) permet de disposer d’un point de départ de comparaison pour le suivi du poids hospitalier à la fois en termes de séjours que de valorisation économique. La connaissance des règles de codage de l’activité hospitalière et de leur conséquence sur la classification du séjour d’une part et le suivi de l’évolution tarifaire d’autre part sont des données devant être connues et maîtrisées par le rhumatologue hospitalier dans le contexte actuel de changement de financement des hôpitaux.

O.79 Délai de prise en charge en milieu rhumatologique des personnes consultant pour une polyarthrite débutante en France. Résultats de la cohorte ESPOIR B. Fautrela, M. Benhamoua, V. Foltza, N. Rinchevalb, A.-C. Ratc, B. Combed, F. Guilleminc, P. Bourgeoisa, le CRI et la SFR a Service de Rhumatologie, C.H.U. Pitié Salpêtrière, Paris, France b Centre de Coordination, C.H.U. Lapeyronie, Montpellier, France c Epidémiologie et Evaluation Cliniques, Centre Hospitalier Universitaire, Nancy, France d Service de Rhumatologie, C.H.U. Lapeyronie, Montpellier, France