Rechallenge avec les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires (ICPis) : issues cliniques dans une cohorte nationale française de patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)

Rechallenge avec les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires (ICPis) : issues cliniques dans une cohorte nationale française de patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)

Affiches scientifiques Conclusion À ce jour, EVIDENS est la plus grande étude observationnelle prospective évaluant le nivolumab chez des patients attei...

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Affiches scientifiques Conclusion À ce jour, EVIDENS est la plus grande étude observationnelle prospective évaluant le nivolumab chez des patients atteints d’un cancer du poumon et confirme l’efficacité et la sécurité du médicament en vraie vie. Cette analyse fournira de nouvelles informations sur l’expérience clinique avec le nivolumab grâce à un suivi plus long et pour la première fois dans des sous-groupes cliniquement pertinents. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Excepté : F. Barlesi : personal fees and nonfinancial support from Bristol-Myers Squibb, during the conduct of the study ; personal fees from AstraZeneca, Bayer, Bristol-Myers Squibb, Boehringer Ingelheim, Eli Lilly Oncology, F. Hoffmann—La Roche Ltd, Novartis, Merck, MSD, Pierre Fabre, Pfizer and Takeda, outside the submitted work. P. Lamoureux, F.E. Cotte, V. Allan, M. Daumont, N. Ozan, C. Calvet : employé Bristol-Myers Squibb. Références [1] Dixmier, et al. Ann Oncol 2018;29(suppl. 8). [2] Pérol, et al. Ann Oncol 2019;30(Supplement 2). https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.446 442

Rechallenge avec les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires (ICPis) : issues cliniques dans une cohorte nationale franc ¸aise de patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) M. Giaj Levra 1,∗ , E. Gobbini 1 , M. Pérol 2 , J.B. Assié 3 , M. Duruisseaux 4 , D. Coupez 5 , R. Gervais 6 , V. Westeel 7 , M. Delaunay 8 , F. Guisier 9 , R. Veillon 10 , V. Gounant 11 , E. Giroux Leprieur 12 , F.R. Vanel 13 , N. Chaabane 14 , E. Dansin 15 , H. Babey 16 , C. Decroisette 17 , F. Barlesi 18 , D. Catherine 19 , P. Fournel 20 , L. Mezquita 21 , Y. Oulkhouir 22 , A. Canellas 23 , B. Duchemann 24 , O. Molinier 25 , D. Moro-Sibilot 1 , A.C. Toffart 1 1 CHU de Grenoble, La Tronche, France 2 Centre Léon-Bérard, Lyon, France 3 CHI de Créteil, Lyon, France 4 Unité de recherche commune en oncologie thoracique (URCOT), institut de cancérologie des hospices civils de Lyon, Lyon, France 5 CHU de Nantes, Nantes, France 6 Centre Franc ¸ois-Baclesse, Caen, France 7 CHU de Besanc ¸on, Besanc¸on, France 8 CHU de Toulouse, Toulouse, France 9 CHU de Rouen, Rouen, France 10 CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 11 Hôpital Bichat, Paris, France 12 Hôpital Ambroise-Paré, Paris, France 13 CHU de Strasbourg, Strasbourg, France 14 Hôpital Cochin, Paris, France 15 Centre Oscar-Lambret, Lille, France 16 CHU de Brest, Brest, France 17 CH d’Annecy, Annecy, France 18 AP—HM, Marseille, Marseille, France 19 Institut Curie, Paris, France 20 Institut de cancérologie de la Loire, Saint-Étienne, France 21 Institut Gustave-Roussy, Villejuif, France 22 CHU de Caen, Caen, France 23 AP—HP, hôpital Tenon, Paris, France 24 AP—HP, Bobigny, Paris, France 25 CH Le Mans, Le Mans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Giaj Levra) Introduction Les ICPis ont profondément modifié l’algorithme thérapeutique du CBNPC au cours des dernières années. Malheureusement, la majorité des patients connaissent une progression de la maladie. Le rechallenge avec ICPi pourrait être une option attrayante, mais aucune donnée à l’appui de cette stratégie n’est

201 disponible. Nous présentons les Résultats d’une cohorte de patients ayant rec ¸u un rechallenge par ICPi. Méthodes Nous avons recueilli rétrospectivement les données de 144 patients atteints de CBNPC avancé (diagnostic entre 2010—2018) parmi 26 centres franc ¸ais. Les patients ont rec ¸u le rechallenge avec ICPi après au moins 12 semaines d’arrêt en raison d’une toxicité, progression ou décision clinique. La survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) ont été calculées à partir du début du premier ou de la deuxième ICPi jusqu’à la progression de la maladie (SSP1 ; SSP2) et le décès ou le dernier suivi (SG1 ; SG2) respectivement. Résultats L’âge médian était de 63 ans, la plupart étaient des hommes (67 %), fumeurs (87 %), adénocarcinomes (62 %), au stade IV au moment du diagnostic (66 %). La plupart des patients ont rec ¸u le premier ICPi en première/deuxième ligne (66 %) et le deuxième ICPi en troisième ligne ou plus tard (79 %). La meilleure réponse au cours du deuxième ICPi n’était pas corrélée à celle obtenue lors du premier (p = 0,149). Les SSP1 et SSP2 médianes étaient de 13 et de 4,4 mois respectivement. La SSP2 était plus longue chez les patients ayant abandonné le premier ICPi pour une décision clinique (6,5 mois) ou toxicité (5,8 mois), comparativement à ceux qui ont arrêté pour une progression de la maladie (2,9 mois) (p = 0,021), et chez ceux qui n’ont pas rec ¸u une chimiothérapie entre les deux ICPis (5,8 mois) comparativement à ceux qui l’ont rec ¸ue (3,0 mois) (p = 0,002). La SG1 médiane était de 3,3 ans sans différence selon la raison d’arrêt du premier ICP (p = 0,266). La SG2 médiane était de 1,5 ans et était plus longue chez les patients ayant abandonné le premier ICPi pour toxicité (2,1 ans) comparativement à ceux qui ont arrêté pour progression de la maladie (1 an) ou pour décision clinique (1,5 ans) (p = 0,031). Ni la SG1 ni la SG2 n’ont été affectés par les traitements rec ¸us entre les deux ICPis (p = 0,345 et p = 0,117 respectivement). Conclusion La reprise de l’ICPi pourrait être une option utile, principalement chez les patients qui arrêtent le premier ICPi pour toxicité ou sur décision clinique et chez ceux qui ont eu un intervalle libre entre les deux ICPi. Déclaration de liens d’intérêts M. Giaj Levra, E. Gobbini, D. Moro-Sibilot, A.C. Toffart : travail financé par un soutien institutionnel du laboratoire BMS. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.447 443

L’immunothérapie est-elle plus efficace chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules métastatique RAS muté ? Quel est l’apport de la charge mutationnelle tumorale dans la sélection des patients ? C. Deldycke 1,∗ , J. Dutilh 2 , L. Karayan-Tapon 3 , S. Milin 4 Oncologie médicale, Poitiers, France 2 Pneumologie, Poitiers, France 3 Biologie moléculaire, Poitiers, France 4 Anatomopathologie, Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Deldycke)

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Introduction Aucune thérapeutique spécifique des cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques avec mutation du gène RAS n’est établie. Des marqueurs prédictifs de réponse à l’immunothérapie sont à l’étude comme la quantification de la charge mutationnelle [1]. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer la survie sans progression à 6 mois de traitement par immunothérapie selon le statut RAS et la charge mutationnelle. Méthodes Tous les patients atteints d’un CBNPC non épidermoïde, localement avancé ou métastatique, avec mutation du gène RAS ou sans aucune mutation et ayant rec ¸u une immunothérapie