Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective de 25 patients. Les circonstances de découverte étaient une imperforation anale chez vingt patients et des difficultés à émettre les selles chez cinq malades. Une échographie anténatale et une radiographie avec incidence de Rice étaient pratiquées chez tous les patients. Une échographie abdominale post-natale a été pratiquée chez quinze patients et une IRM pelvienne chez dix patients. Résultats: L'échographie anténatale a mis en évidence un syndrome polymalformatif dans 20 % des cas. La radiographie de Rice a permis de déterminer la forme de la MAR dans tous les cas. L'échographie abdominale et les radiographies osseuses post-natales ont permis de faire le bilan des malformations associées. L'IRM pelvienne a permis de bien évaluer l'état des muscles pelviens dans 80 % des cas et de détecter des fistules génitales. Conclusion: La qualité du traitement chirurgical des MAR est dépendante de l'évaluation aussi précise que possible de l'anomalie ainsi que des malformations associées. Mots clés: Rectum, anomalie congénitale - Pédiatrie
RP-WS-28 IMAGERIE DE CAUSES RARES DE L'HYPERTENSION ARTERIELLE RENO-VASCULAIRE CHEZ L'ENFANT N Alloli, R Dofiri Robot - Maroc Objectifs: Rappeler les différents aspects en imagerie de causes rares de l'hypertension réno-vasculaire chez l'enfant. Matériels et méthodes: Il s'agit de 9 dossiers particuliers d'hypertension artérielle chez des patients dont l'âge moyen est de 8 ans [216]. Tous les patients ont bénéficié d'un écho-Doppler abdominal, une angio-IRM a été réalisée dans 6 cas, un angioscanner dans 6 cas, une artériographie dans 3 cas. Résultats: La maladie de Takayasu a été notée dans 5 cas, une coarctation de l'aorte abdominale à révélation tardive dans un cas, une aortite tuberculeuse avec de multiples anévrysmes étagés dans 2 cas, une hypoplasie sévère de l'aorte thoraco-abdominale (1 cas). Conclusion: L'hypertension artérielle se voit dans 2 à 4 % chez l'enfant, l'étiologie rénale est la plus fréquente. Les atteintes rénovasculaires sont peu communes (8-12 %), dominées par une sténose de l'artère rénale secondaire à une dysplasie fibreuse. Les auteurs rappOltent des étiologies de l'HTA exceptionnelle chez l'enfant notamment l'hypoplasie (16 cas dans la littérature), l'aortite tuberculeuse (100 cas) et la maladie de Takayasu qui reste une vascularite rare chez l'enfant. Mots clés: Rein - Artères rénales - Pédiatrie
RP-WS-29 TUMEURS SOLIDES MALIGNES DU REIN CHEZ L'ENFANT: SERIE DE 64 CAS A Sqolli HoussoinL R Dofiri Robot - Maroc Objectifs: Le but de ce travail est de rapporter les étiologies des différentes tumeurs solides malignes du rein chez l'enfant et d'établir le rôle de l'imagerie dans le diagnostic et le suivi post-thérapeutique de ces tumeurs. Matériels et méthodes: Etude rétrospective des tumeurs solides malignes du rein chez l'enfant à partir d'une série de 64 cas colligés dans notre service étalés sur une période de 7 ans: de 2002 à 2008. Nos malades ont été explorés par échographie, UlV et TDM. Résultats: Il s'agit de 38 garçons et 26 filles, avec âge moyen = 5,04 ans. Quarante-cinq cas de néphroblasomes (70,3 % dont 15,5 % sont bilatéraux, 6,6 % surviennent sur une néphroblastomatose et 24 % sont métastatiques: (poumon: 13,3 %, foie: 8,8 %, orbite: 2,2 %, rein controlatéral: 2,2 %», 14 cas de sarcomes à cellules claires (21,87 % avec métastases osseuses dans 35 % des cas), 3 cas d'adénocarcinomes (4,6 % avec métastases pulmonaires dans
66 % des cas), 1 cas de tératome malin (l,56 %) et 4 cas de néphroblastomatose (6,25 %). Conclusion: Le néphroblastome représente 8 % des tumeurs malignes pédiatriques, et survient dans 85 % des cas des tumeurs solides du rein entre 1 et 5 ans, sans prédominance de sexe, il est unilatéral dans 93 % des cas. Les autres tumeurs solides malignes du rein sont représentées par: l'adénocarcinome (2 à 7 % des cas), le sarcome à cellules claires (5 % des cas), la tumeur rhabdoïde (1-2 % des cas), la néphroblastomatose (chez 1 % des autopsies d'enfants de moins de 3 mois) et autres (leucémies, lymphomes, PNET et métastases). L'imagerie permet souvent d'orienter le diagnostic, d'établir un bilan d'extension ainsi qu'une surveillance post-thérapeutique. Mots clés: Rein, tumeur - Pédiatrie
RP-WS-30 NEUROBLASTOMES THORACIQUES CHEZ L'ENFANT A Sqolli HoussoinL R Dofiri Robot - Maroc Objectifs: Le neuroblastome thoracique représente une localisation relativement rare chez l'enfant. Le but de notre travail est d'évaluer l'apport des techniques d'imagerie dans le diagnostic et le suivi postthérapeutique et de rechercher les particularités de cette localisation par rapport aux autres topographies. Matériels et méthodes: Etude rétrospective à partir d'une série de 17 cas de neuroblastomes thoraciques colligés dans notre service. Nos patients ont été explorés par radiographie standard, échographie, TDM spiralé C-, C + et IRM. L'IRM a été réalisée chez 9 cas. Résultats: Dix-sept cas de neuroblastomes thoraciques: 9 filles et 8 garçons, avec âge moyen = 5,14 ans. Nous rapporterons l'apport de l'imagerie dans ce type de neuroblastome. Nous préciserons le siège, le volume tumoral, la morphologie (densité, rehaussement, calcifications, nécroses), l'extension locorégionale (rapport avec les organes de voisinage, rapports vasculaires, extension endocanalaire, atteinte ganglionnaire) et à distance, permettant ainsi d'établir une stadification tumorale. Conclusion: Le neuroblastome représente la tumeur solide la plus fréquente chez l'enfant de moins de 5 ans. Il se localise essentiellement au niveau àe la région abdominale. La localisation thoracique représente 15 % de toutes les localisations. L'imagerie permet d'évaluer la tumeur primitive, d'établir un bilan d'extension en particulier endocanalaire ainsi qu'une surveillance post-thérapeutique. Mots clés: Thorax, tumeur maligne - Pédiatrie
RP-WS-31 CALCIFICATIONS THORACIQUES CHEZ L'ENFANT R Soouob, R Dofiri Robot - Maroc Objectifs: Rapporter et illustrer les étiologies des calcifications thoraciques chez l'enfant. Matériels et méthodes: Etude rétrospective, étendue sur une période de 8 ans [2000 ; 2008], des dossiers des enfants ayant bénéficié d'une exploration thoracique pour n'importe quelle pathologie. Seuls les patients ayant des calcifications thoraciques ont été inclus. Les calcifications sont analysées sur la radiographie et la TDM thoraciques. Résultats: Les calcifications médiastinales sont dominées par le neuroblastome (n: 10) et les calcifications ganglionnaires tuberculeuses (n : 5). Au niveau pleuro-parenchymateux, plusieurs étiologies ont été notées: un bronchogramme calcifié dans le cadre de la tuberculose (n: 1), des séquelles de varicelle (n: 1), un kyste hydatique calcifié (n: 1), des métastases d'ostéosarcome (n: 4) ainsi qu'un cas de microlithiase alvéolaire. Au niveau pariétal, on a retrouvé des tumeurs osseuses bénignes (chondrome costal et exostose), la calcinose pseudo-tumorale (n : 2), la tumeur d'Askin (n : 1) et l'angiome calcifié (n : 1).
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Conclusion: La mise en évidence de calcifications thoraciques chez l'enfant est une circonstance fréquente. Les étiologies étant multiples, l'étude topographique et morphologique des calcifications est d'une grande aide pour l'approche diagnostique. Mots clés: Thorax, calcification - Pédiatrie
RP-WP-32 SCANNER THORACIQUE ET MUCOVISCIDOSE EN 2008 C Brochart, 1Bailly-Delavernhe, S Blanpain, F Demuynck, D Seryer, A Le Blanche Amiens - Fronce Objectifs: Discuter la place de la TDM thoracique dans le suivi au long cours des patients atteints de mucoviscidose. Connaître la sémiologie scanographique de l'atteinte pulmonaire de la mucoviscidose. Savoir utiliser les scores scanographiques et comprendre leur rôle dans la prise en charge thérapeutique. Points clés: Le scanner thoracique joue un rôle majeur dans la détection des modifications structurales de l'appareil broncho-pulmonaire et apparaît dans certaines situations plus approprié que les explorations fonctionnelles respiratoires. L'apparition de bronchectasies est un paramètre déterminant dans le SUIVI.
Les scores tomodensitométriques doivent être utilisés en routine. Le score de Brody II semble le plus performant. De nouvelles techniques scanographiques permettent de détecter précocement et mesurer quantitativement les volumes bronchiques et leur altération. Mots clés: Thorax, génétique - Mucoviscidose - Pédiatrie
RP-WS-33 IMAGERIE DE L'HEMOPTYSIE CHEZ L'ENFANT SAIj, R Dafiri Robot - Maroc Objectifs: L'hémoptysie est un symptôme rare chez l'enfant qui relève d'étiologies diverses. Il requiert la mise en route d'une stratégie diagnostique adéquate où l'imagerie occupe une place primordiale. Le but de cette étude est de relever les étiologies des hémoptysies chez l'enfant et proposer une stratégie diagnostique en imagerie. Matériels et méthodes: Analyse rétrospective de 17 cas menée entre janvier 2004 et janvier 2008. Tous les patients ont bénéficié de radiographies et TDM thoraciques. Le recours à l'angiographie a eu lieu chez 2 de nos patients. Nous avons analysé les données épidémiologiques, cliniques et les aspects en imagerie. Résultats: Il s'agit de 8 filles et 9 garçons. L'âge moyen des patients est de JO ans. Une toux était associée dans 24 % des cas. La TDM thoracique a permis un diagnostic étiologique dans 15 cas (88 %). Les étiologies étaient variées, avec les bronchectasies venant en premier rang (5 cas). Les étiologies rares à l'âge pédiatrique étaient retrouvées dans 30 % des cas, dont: les microlithiases alvéolaires (1 cas), un anévrysme de l'artère pulmonaire dans le cadre de maladie de Behçet (1 cas) et une fistule artérioveineuse pulmonaire au cours de la maladie de Rendu Osier (1 cas). Conclusion: L'hémoptysie reste un symptome peu fréquent à l'âge pédiatrique. Ces étiologies sont dominées par l'infection pulmonaire chez certains auteurs. Dans notre étude, 1/3 des hémoptysies étaient liées à des causes rares. Ainsi la connaissance des étiologies des hémoptysies et la bonne hiérarchisation des moyens d'imagerie permettent une prise en charge optimale. Mots clés: Thorax, hémoptysie - Thorax, radiologie interventionnelle - Pédiatrie
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RP-WS-34 SITES METASTATIQUES INHABITUELS CHEZ L'ENFANT: A PROPOS DE 10 CAS S El MouhadL R Dafiri Robot - Maroc Objectifs: Présenter des sites métastatiques rares chez l'enfant et souligner l'apport de l'imagerie dans leur diagnostic. Matériels et méthodes: Etude rétrospective intéressant 10 enfants suivis pour des pathologies tumorales (3 cas de neuroblastome, 2 cas de néphroblastome, 3 sarcomes d'Ewing, un cas d'ostéosarcome et un cas de tumeur à cellules géantes de la rotule), adressés à notre service pour bilan d'extension ou de surveillance. Tous nos patients ont bénéficié d'un scanner et l'IRM a été réalisée dans 4 cas. Résultats: Chez ces enfants, des localisations secondaires rares ont été rencontrées: métastases ovariennes de nephroblastome (2 cas), métastases cérébrales de neuroblastome, sarcome d'Ewing et d'ostéosarcome dans 5 cas, métastases nodulaires du scalp dans un cas de sarcome d'Ewing, métastases rénales dans un cas de neuroblastome et métastases pulmonaires et cérébrales d'une tumeur à cellules géantes de la rotule. Conclusion: La réalisation d'un scanner, voire d'une IRM, dans le cadre du bilan d'extension de certaines néoplasies permet parfois de retrouver des anomalies, qui pourraient être des localisations métastatiques malgré leur siège inhabituel. Mots clés: Pédiatrie, tumeur maligne
RP-WS-35 IMAGERIE DE LA MALADIE DE TAKAYASU CHEZ L'ENFANT N Allali, R Dafiri Robot - Maroc Objectifs: Décrire les aspects en imagerie, surtout en IRM, de la maladie de Takayasu chez l'enfant. Matériels et méthodes: Il s'agit de 6 cas de la maladie de Takayasu confirmée. Un scanner thoracique a été réalisé dans 1 cas, thoracoabdominale dans 2 cas, une angio-IRM a été faite dans 4 cas, une aortographie dans 2 cas. Résultats: Il s'agit de 1 garçon et 5 filles avec un âge moyen de II ans [JO-16]. Le motif de consultation était l'hypertension artérielle dans 5 cas et une dyspnée dans un cas. Un syndrome inflammatoire était noté dans 3 cas. Le délai de diagnostic était de JO mois [9-24], L'imagerie a révélé un épaississement pariétal de l'aorte abdominale sous-rénale dans 4 cas, une sténose de l'artère rénale droite (2), gauche (2), de l'artère mésentérique supérieure (2), aspect grêle de deux artères rénales (2), un petit rein non fonctionnel (1). Conclusion: La maladie de Takayasu est une artérite inflammatoire particulièrement rare chez l'enfant. Son diagnostic est souvent difficile et retardé devant le grand polymorphisme clinique et l'absence de critères biologiques spécifiques. L'imagerie joue un rôle important, notamment l'IRM, pour faire un bilan lésionnel précis et pour la surveillance au cours du traitement. Mots clés: Vaisseaux, inflammation - Pédiatrie