Syndrome d’apnée de sommeil sévère et sevrage tabagique

Syndrome d’apnée de sommeil sévère et sevrage tabagique

28 chez 8 patients (35 %) et faible dans 52 % des cas (12 patients). Treize pour cent des cas n’avaient pas de motivation à arrêter de fumer. La princ...

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28 chez 8 patients (35 %) et faible dans 52 % des cas (12 patients). Treize pour cent des cas n’avaient pas de motivation à arrêter de fumer. La principale motivation de fumer était l’effet stimulant du tabac. Conclusion Notre étude a montré la forte dépendance à la nicotine et la faible motivation pour arrêter de fumer chez des patients tunisiens ayant un SAS sévère. Les cliniciens doivent prendre en considération la somnolence due au SAS dans le programme d’aide au sevrage tabagique. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.024 Poster 22

Syndrome d’apnée de sommeil sévère et sevrage tabagique Jihen Ben Amar , Besma Dhahri , Mohamed Ali Baccar , Saloua Azzabi , Hichem Aouina , Wided Ben Hamad ∗ Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Ben Hamad) Objectif Les principaux symptômes du syndrome d’apnée de sommeil (SAS) sont la somnolence et l’obésité. Il a été démontré que la nicotine permet de diminuer ces deux symptômes ainsi que réduire la fréquence et la durée des apnées. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’efficacité du sevrage tabagique chez les patients ayant un SAS sévère. Méthodes Le programme du sevrage tabagique a été effectué sur 10 semaines associé aux thérapies de remplacement de la nicotine. Vingt-trois patients ayant un SAS sévère sont inclus dans l’étude. L’évaluation a eu lieu au début, à la fin du traitement, 3 mois après le traitement et des séances hebdomadaires. Résultats L’âge moyen des patients était 43,2 ± 7,6 ans. Ils étaient tous de sexe masculin et fumeurs des cigarettes (30,4 ± 5,7 paquets année). Une forte dépendance à la nicotine (test de Fagerström ≥ 6) a été retrouvée dans 74 % des cas (17 patients). Une faible dépendance (test de Fagerström ≤ 5) a été détectée chez 6 patients (26 %). La motivation au sevrage tabagique était forte chez 8 patients (35 %) et faible dans 52 % des cas (12 patients). Treize pour cent des cas n’avaient pas de motivation à arrêter de fumer. La principale motivation pour continuer fumer était l’effet stimulant du tabac. Il y avait une différence significative, après 3 mois du sevrage tabagique, entre les patients ayant une bonne observance à la ventilation en pression positive continue (CPAP) (24 %) et ceux ayant une mauvaise observance (13 %). Conclusion Le programme d’aide au sevrage tabagique chez les patients ayant un SAS sévère doit tenir compte de l’observance à la ventilation en pression positive continue. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.025 Poster 23

Syndrome d’apnées obstructives du sommeil et qualité de vie Sana Elguedri 1,∗ , Houda Kalboussi 1 , Maher Maoua 1 , Olfa Elmaalel 1 , Halima Bensalem 2 , Ahmed Abdelghani 2 , Sana Issa 2 , Meriem Laaouni 2 , Mohamed Benzarti 2 , Najib Mrizek 1 1 Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 2 Service de Pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Elguedri) Objectif Évaluer la qualité de vie chez les patients suivis pour syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et identifier ses facteurs déterminants.

Résumés Méthodes Nous avons réalisé une étude transversale portant sur des patients suivis à la consultation externe de pneumologie du CHU Farhat Hached de Sousse pour SAOS durant la période allant du 1er juin 2012 au 30 juin 2013. L’évaluation de la qualité de vie a été basée sur un questionnaire générique (le SF-36), celle des troubles anxio-dépressifs sur le score HAD et celle la somnolence diurne sur l’échelle de somnolence d’Epworth. Tous les patients avaient bénéficié d’une polysomnographie. Résultats Au total, 103 cas ont été inclus dans notre étude. La population étudiée avait un âge moyen égal à 55,15 ± 11,4 ans avec une prédominance féminine (58,3 %). L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 39,13 ± 7,19 kg/m2 (dont 95,1 % obèses) ; 72,8 % des patients avaient des comorbidités. Le score d’Epworth moyen était de 14,4 ± 3,9 et 85,5 % des cas avaient une somnolence diurne excessive. L’index apnée-hypopnée (IAH) moyen était de 54,7 ± 2,06/h. Selon le score HAD, 54,4 % des patients présentaient des troubles anxieux et 45,6 % des troubles dépressifs. L’étude de la qualité de vie par SF-36 nous a permis de constater que les dimensions de la qualité de vie les plus altérées étaient : les limitations dues à l’état physique, celles liées à l’activité physique et la vitalité. Après régression logistique, les facteurs indépendants influant sur les composantes physiques et mentales du SF-36 étaient le genre, l’âge, l’IMC et les troubles anxieux et dépressifs. Conclusion Les facteurs d’altération de la qualité de vie chez les patients souffrant de SAOS doivent être pris en charge précocement afin de prévenir les répercussions de ce syndrome sur la vie familiale et socioprofessionnelle du patient. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.026 Poster 24

Quel rapport entre syndrome d’apnée obstructive du sommeil et asthme ? Nihal Souki ∗ , Wiam El Khattabi , Hanane L’Youssfi , Abdelaziz Aichane , Hicham Afif Service de pneumologie, hôpital 20 Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Souki) Objectif Établir le lien de causalité entre l’asthme et le SAOS dans notre contexte. Méthodes Étude prospective allant de janvier 2013 à juillet 2014 concernant 100 patients hospitalisés pour suspicion de SAOS dont 23 % sont asthmatiques. Résultats Vingt et un patients présentaient un asthme associé à un SAOS confirmé par polygraphie ventilatoire. Nous avons noté une nette prédominance féminine (91 %) avec une moyenne d’âge de 51 ans. Un syndrome métabolique est retrouvé chez 11 patients. Après avoir corrigé les éventuelles causes du non contrôle de l’asthme (rhinite, conjonctivite, obésité. . .) nous avons constaté que l’asthme était bien contrôlé chez 9 patients, partiellement contrôlé chez 10 patients et non contrôlé chez 4 patients. La symptomatologie clinique est faite essentiellement de l’hypersomnolence diurne avec pauses respiratoires, le ronflement nocturne et la fatigabilité dans tous les cas (score d’Epworth moyen à 12, extrêmes de 8 à 20). Selon le score de Berlin, tous ces patients étaient à haut risque de développer un SAOS. L’IAH moyen est de 15 avec une SaO2 moyenne à 94 %. Le SAOS est léger dans 43 %, modéré dans 52 % et sévère dans 5 %. Un traitement à double pôle était instauré, basé sur les mesures hygiéno-diététique, un traitement positionnel et l’association corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs à longue durée d’action chez tous les patients, la CPAP et l’orthèse d’avancée mandibulaire était préconisé chez un patient chacun. L’évolution de l’asthme est marquée par le contrôle de l’asthme dans 81 % des cas, celle du SAOS est marquée par la