Calcinose sous-cutanée au cours de la sclérodermie systémique

Calcinose sous-cutanée au cours de la sclérodermie systémique

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UntitledBook1.book Page 293 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM

Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

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Calcinose sous-cutanée au cours de la sclérodermie systémique A. Abdessemed* (1) ; N. Khaldoun (1) ; N. Brahimi (1) ; A. LadjouzeRezig (1) (1) Service de rhumatologie, Hôpital Ben Aknoun, Alger, Algérie *Auteur correspondant : [email protected] (A. Abdessemed) Introduction. – La sclérodermie systémique (ScS) est caractérisée par un épaississement fibreux du derme, une atteinte microvasculaire dont l’expression majeure est le phénomène de Raynaud, et une composante immunologique dont une des expressions est la présence fréquente d’autoanticorps particuliers. La calcinose s’observe chez 20 à 30 % des malades. Elle siège surtout aux mains et aux zones d’appui. Elle peut se compliquer d’inflammation, d’ulcération, et d’infection. Objectif : étudier la fréquence de la calcinose chez les patients atteints de ScS et les caractéristiques des patients avec et sans calcinose Patients et Méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective. Les dossiers de 181 patients répondants aux critères de classification de la ScS du Collège Américain de Rhumatologie et/ou aux critères de classification de Leroy et Medsger, ont été colligés. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, biologiques et radiographiques des patients. La calcinose était diagnostiquée par l’examen clinique et la radiographie standard. Résultats. – 38 (21 %) patients avaient une calcinose. 35 femmes et 3 hommes, l’âge moyen était de 44 ans, la durée d’évolution moyenne (premier symptôme non Raynaud) était de 11,3 ans. 30 (78,9 %) patients avaient une ScS cutanée limitée et 8 (21,1 %) une ScS cutanée diffuse. Tous avaient un phénomène de Raynaud, 68,4 % des ulcères digitaux, 94,7 % un reflux gastro-œsophagien, 65,8 % une pneumopathie interstitielle et 13,2 % une hypertension artérielle pulmonaire. Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes de patients avec et sans calcinose concernant la forme cutanée, la fréquence des ulcères digitaux, de l’atteinte pulmonaire, cardiaque et rénale. Par contre l’acro ostéolyse était plus fréquente chez les patients avec calcinose (p = 0,01). Les anticorps anticentromère étaient présents chez 7 (20,6 %) patients avec calcinose. Les anticorps anti-topoisomerase I étaient positifs chez 11 (30,6 %) patients avec calcinose et 83 (61 %) patients sans calcinose (p = 0,001). Conclusion. – La Calcinose est fréquente au cours de la sclérodermie systémique. Elle s’observe aussi bien dans les formes cutanées diffuses que limitées. Les patients avec calcinose font plus d’acroostéolyse. L’anticorps anti-topoisomerase I est moins fréquent chez les patients avec calcinose. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-043

Les signatures immunologiques comme facteurs prédictifs de réponse aux anti-TNF dans les Spondyloarthrites axiales L. Rogge* (1) ; S. Menegatti (1) ; E. Latis (1) ; H. Yahia, (1) ; C. Leloup (1) ; A. Molto (2) ; C. Miceli Richard (2) ; M. Dougados (3) ; E. Bianchi (1) (1) Département d’Immunologie Unité « Immunorégulation », Institut Pasteur, Paris ; (2) Service de rhumatologie, Université Paris Descartes, Service de Rhumatologie B, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris ; (3) Rhumatologie, Hôpital Cochin, Paris *Auteur correspondant : [email protected] (L. Rogge) Introduction. – Les anti-TNF sont efficaces pour réduire l’inflammation et les symptômes cliniques au cours de la spondyloarthrite (SpA). Toutefois, ces traitements sont inefficaces chez 30 à 40 % des patients et peuvent être associés à des effets secondaires graves. En

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dépit d’efforts intenses, il est actuellement impossible de prédire la réponse des patients à un traitement anti-TNF. L’objectif de cette étude était d’analyser les fonctions immunitaires de patients SpA pour : (i) définir l’impact des anti-TNF sur les réponses immunitaires en contexte de stimulation microbienne et (ii) identifier, avant le début du traitement, des marqueurs immunologiques associés à la réponse aux anti- TNF à 3 mois. Patients et Méthodes. – Cette étude pilote portait sur 12 patients ayant une SpA axiale active malgré un traitement par AINS et éligibles à un traitement par anti-TNF. Le BASDAI moyen (± SD) était de 44,8 ± 18,8; ASDAS 2,7 ± 0,9 et la CRP moyenne de 6,0 ± 5,8 mg/ L. Ces 12 patients répondaient aux critères de classification ASAS (bras « imagerie ») avec sacro-iliite radiographique (n = 7) et/ou des signes objectifs d’inflammation à l’IRM (n = 7). Nous avons étudié chez ces patients les réponses immunitaires à 20 stimuli différents avant et 3 mois après le début du traitement anti-TNF en utilisant le système « TruCulture ». Ce système évalue sur sang total les réponses immunitaires innées ou adaptatives à des stimuli ciblant différentes voies de signalisation (par exemple des cytokines et des agonistes TLR/NLR). Résultats. – Nous avons constaté une diminution très significative de la sécrétion d’IL-1ra, IL-1β et MIP-1β en réponse à des stimuli spécifiques après un traitement par anti-TNF. Nous avons également constaté que les patients SpA sécrétant les plus hauts niveaux de cytokines inflammatoires et certaines chimiokines en réponse à des stimuli immunitaires spécifiques avant le début du traitement anti-TNF avaient les meilleures réponses thérapeutiques mesurées par l’ASDAS à 3 mois. Conclusion. – Nos résultats montrent que le système « TruCulture » est un outil efficace et robuste pour évaluer les fonctions immunitaires des patients et que les anti-TNF induisent des changements spécifiques dans les réponses immunitaires à certains stimuli. Nos données indiquent également que l’analyse des réponses immunitaires chez les patients avant le traitement est une stratégie prometteuse pour développer des biomarqueurs prédictifs de la réponse thérapeutique aux anti-TNF. Nous sommes actuellement en train de valider nos résultats dans une cohorte de réplication. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-044

Les localisations extra-médullaires du myélome multiple A. Feki (1) ; R. Akrout* (1) ; I. Sellami (1) ; M. Ezzeddine (1) ; I. Hachicha (1) ; H. Fourati (1) ; S. Baklouti (1) (1) Service de Rhumatologie, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (R. Akrout) Introduction. – Le myélome multiple est une hémopathie maligne caractérisée par une prolifération clonale de plasmocytes tumoraux envahissant la moelle osseuse hématopoïétique. Elle représente environ 10 % des cancers hématologiques.Ses localisations extraosseuses sontrares, ne dépassant pas 5 % des cas. Cependant, elles témoignent d’une maladie très agressive de faible chimiosensibilité avec une survie moyenne qui est très faible. L’objectif était d’étudier les particularités épidémiologiques ; cliniques ; biologiques ; immunologiques ; radiologiques ; thérapeutiques et évolutifs du MM avec localisations extra-médullaires. Patients et Méthodes. – Étude rétrospective concernant 103 dossiers colligés dans le service de rhumatologie de Sfax entre 1991 et 2015. Les localisations extra-osseuses ont été retrouvées dans 3 cas. Résultats. – Parmi les 103 cas de myélome multiple, trois avaient des localisations extra osseuses. Ils s’agissaient de 2 femmes et 1 homme. L’âge moyen était de 65 ans et 6 mois. Le délai moyen de consultation est de 5 mois. Les motifs de consultation sont dominés par les douleurs osseuses (100 %) de siège essentiellement rachidien. Des signes neurologiques associés sont constatés dans un cas (compression médullaire dorsale). Une altération de l’état général a