18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 a été faite à l’occasion du diagnostic d’une amylose rénale secondaire à la tuberculose. Le rejet été relatif au dépassement du délai de prise en charge et l’absence de l’amylose rénale autant que complication de tuberculeuse dans le tableau 63. Conclusion.— Il est impératif, à côté du renforcement des mesures préventives, de faire recours aux investigations diagnostic nécessaire devant tout tableau typique ou atypique chez tout agent de soins même non affecté à un service à haut risque. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.381 336
Approche diagnostique de la tuberculose pulmonaire à bacilloscopie négative A. Kotti , S. Toujani , S. Dhaoui , M. Mjid , N. Ben Salah , Y. Ouahchi , B. Louzir , J. Daghfous , N. Mehiri , J. Chérif , M. Béji Pneumologie, université el Manar, CHU la Rabta, FMT, Tunis Tunisie La tuberculose pulmonaire (TBC) pose toujours un problème diagnostique surtout dans sa forme ou la recherche de BAAR par différents moyens d’explorations revient négative. Notre objectif est d’évaluer notre conduite diagnostique et thérapeutique devant des malades suspects de TBC à bacilloscopies négatives à travers une étude rétrospective. Durant la période d’étude, 90 patients (70 hommes et 20 femmes) étaient traités pour une TBC à microscopie négative (21,4 %). L’âge moyen était de 42 ans. Le délai de consultation était en moyenne de 63 jours. La symptomatologie clinique était dominée par la toux (96,8 %), la fièvre (94 %) et l’altération de l’état général (71,8 %). La notion de contage était retrouvée chez 28 patients. L’IDR à la tuberculine était positive dans 55,6 % cas. La radiographie thoracique a occupé une place prépondérante dans l’orientation diagnostique. La fibroscopie bronchique n’était pas contributive. Le scanner thoracique a permis d’appuyer le diagnostic de TBC dans 23 % des cas. Le traitement antituberculeux a été entamé en moyenne après huit jours de l’hospitalisation. Chez 25 patients, la TBC a été confirmée ultérieurement par la culture et chez 60 le diagnostic a été très probable devant l’évolution favorable sous traitement antituberculeux. Le diagnostic a été redressé dans 3 cas et un doute a persisté dans 2 cas. La TBC à microscopie négative reste encore fréquente avec un retard de mise en route du traitement antituberculeux. Dans la majorité des cas, les arguments de présomptions clinicoradiologiques et évolutifs confortent le diagnostic. Cependant, il est justiciable de rester vigilant dans certaines situations afin de redresser le diagnostic précocement. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.382 337
Localisations tuberculeuses rares : difficultés de prise en charge S. Ben Saad , R. El Bay , H. Dagfous , I. Mejri , F. Tritar Service de pneumologie, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie Introduction.— La tuberculose (TBC) est une maladie de transmission aérienne. Les localisations extrapulmonaires sont rares. Objectif.— Soulever la difficulté de prise en charge des localisations tuberculeuses rares. Patients et méthodes.— Nous avons colligé 27 cas de TBC de localisation rare pris en charge pendant la période allant de 2004 à 2013. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est 40 ans (13—82). Le sexratio est de 1,2. Les localisations tuberculeuses étaient cérébrales (5 cas), pariétales thoraciques (4 cas), oculaires (4 cas), thyroïdiennes (3 cas), hépatiques (3 cas), ovariennes (2 cas), spléniques
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(2 cas), ORL (2 cas), péritonéales (2 cas), diaphragmatique (1 cas) et péricardique (3 cas). Quatre patients avaient des localisations isolées. L’atteinte pleuropulmonaire était associée chez 18 patients dont 3 avaient une miliaire tuberculeuse. Le diagnostic de TBC a été retenu grâce aux bacilloscopies (16 cas), à la biopsie chirurgicale (7 cas), à la ponction ganglionnaire (1 cas) et à la ponction articulaire (1 cas). Chez 2 patients, le diagnostic a été retenu sur des éléments de présomption. Tous les patients ont eu un traitement antituberculeux. Trois ont eu une corticothérapie associée. Trois patients ont nécessité une mise à plat de leur abcès froid. Un patient a eu un drainage péricardique. L’évolution a été marquée par la survenue de fistules tuberculeuses pariétales (2 cas), d’une hypertension intracrânienne (1 cas) et d’une allergie médicamenteuse (2 cas). Conclusion.— Le diagnostic positif des localisations tuberculeuses rares est difficile et demeure tardif. Seule une prise en charge précoce et adéquate permet de prévenir les complications. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.383
PO15 — Tabac, addiction 338
Profil des fumeuses tunisiennes à la consultation d’aide au sevrage tabagique H. Zaibi , M.A. Baccar , J. Ben Amar , B. Ourari-Dhahri , L. El Gharbi , S. Azzebi , H. Aouina , H. Bouacha Service de pneumologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie Le tabagisme constitue un véritable fléau mondial qui n’a pas épargné notre pays, particulièrement la femme. Afin de contrecarrer les effets dramatiques du tabagisme féminin, des mesures ont été mises en place, dont l’aide au sevrage tabagique. Dans ce cadre, nous tenterons d’analyser le profil des fumeuses qui se sont adressées à notre consultation d’aide au sevrage tabagique entre 2008 et 2011. Il s’agit de 101 fumeuses parmi les 510 fumeurs consultants des 2 sexes (19,8 %). L’âge moyen était de 44 ans avec une prédominance des tranches d’âge 35—54 ans. La majorité était des femmes au foyer (46 %), vivant le plus souvent seules (55 %), avec plus des 3/4 ayant un niveau d’instruction inférieur au baccalauréat (80 %). Le recours à cette consultation était principalement motivé par des craintes liées à la santé (83,5 %). Elles étaient remarquables par leur gravité médicale avec la présence de maladies liées au tabac pour le 1/3 et de tendances anxieuses et dépressives pour la 1/2. La cigarette constituait le mode de tabac le plus consommé (98 %). Le tabagisme relevé était très marqué, avec une initiation précoce à 19,73 ans, une consommation moyenne de 22,28 cigarettes/jour datant en moyenne de 23,7 ans et un faible nombre de tentatives d’arrêt (moyenne = 2,11). Le score moyen de Fagerström était de 7,5, témoignant d’une forte dépendance au tabac. Quatrevingt-deux fumeuses bénéficiaient de la substitution nicotinique, la varénicline était prescrite dans 3 cas. Le taux d’abstinence était de 24,7 à 6 mois et 18,8 % à 1 an. Ainsi le médecin en général et le tabacologue en particulier a un rôle primordial à jouer, d’autant plus que la première motivation à l’arrêt du tabac chez la femme concerne la santé. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.384