Prévalence des facteurs de risque cardiovasculaire non conventionnels chez les sujets diabétiques tunisiens

Prévalence des facteurs de risque cardiovasculaire non conventionnels chez les sujets diabétiques tunisiens

SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 520–558 diagnostic était de 18 ans. Le diabète était de type 2 dans 83,7 %, de type 1 dans 11,6 % et...

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 520–558 diagnostic était de 18 ans. Le diabète était de type 2 dans 83,7 %, de type 1 dans 11,6 % et cortico-induit chez 2 patients. La découverte de cette complication était au stade d’insulinorécurrence dans la majorité des cas (90,6 %). Le diabète était mal équilibré chez 79,1 % des patients avec une HbA1c supérieure à 9 % dans 52 % des cas. La RD était asymptomatique dans 79,1 % des cas, découverte à l’occasion d’un flou visuel chez 18,6 % (8) et d’une baisse de l’acuité visuelle dans un seul cas. Le fond d’œil montrait une RD non proliférative minime dans 81,3 % des cas, pré proliférative et proliférative sévère dans 4 cas chacune. L’atteinte maculaire était objectivée chez 7 patients. Le traitement reposait sur l’intensification du traitement antidiabétique visant l’équilibration de diabète chez tous les patients. Dix patients nécessitaient une photo-coagulation au laser. Discussion La RD est une complication dégénérative grave et fréquente de diabète, dont le dépistage doit être systématique et précoce. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.789 P539

Prévalence des facteurs de risque cardiovasculaire non conventionnels chez les sujets diabétiques tunisiens (Dr) ∗ ,

S. Hamdi T. Harrabi (Dr) , S. Mhidhi (Dr) , H. Abdesselem (Dr) , C. Chaari (Dr) , M. Zarrouk (Dr) , H. Tertek (Dr) , F. Ben Mami (Pr) Institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Hamdi) Introduction Le risque cardiovasculaire apparaît très tôt dans l’histoire du diabète, il est lié à l’hyperglycémie mais surtout aux autres facteurs de risque fréquemment associés. Objectif Évaluation de la prévalence des facteurs de risque cardiovasculaire non conventionnels dans une population de diabétiques tunisiens. Patients et méthodes Nous avons inclus dans une étude prospective des patients diabétiques de type 2 récemment diagnostiqués et des témoins non diabétiques appariés selon l’âge et le sexe. Parallèlement au bilan biologique classique, une analyse des facteurs de risque cardiovasculaires non traditionnels a été réalisée : micro-albuminurie dès 24 heures, C réactive protéine ultrasensible (CRPus) et homocystéine. Résultats L’âge moyen des 120 patients diabétiques (51,4 ± 8,9 ans) était comparable à celui des 60 témoins (50,1 ± 6,39 ans). Une micro-albuminurie était retrouvée chez 27,5 % des diabétiques et 6,9 % des témoins (OR = 5,1 ; p = 0,001). L’insulinorésistance, évaluée par le HOMA-IR, était de 3,4 ± 0,2 chez les diabétiques contre 2,0 ± 0,1 chez les témoins (p < 0,001). Le taux moyen de la CRPus était significativement plus élevé chez les diabétiques comparés aux non diabétiques (3,7 ± 0,2 mg/L vs 1,9 ± 0,3 mg/L ; p < 0,001). Une hyperhomocystéinémie était plus fréquemment observée chez les diabétiques. Discussion Les facteurs de risque cardiovasculaire non traditionnels étaient plus fréquemment observés chez les sujets ayant un diabète de type 2 de découverte récente que dans la population témoin. Ces facteurs non conventionnels peuvent être utiles pour la stratification du niveau du risque et pour guider la stratégie de dépistage des cardiopathies ischémiques. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.790 P540

Évaluation de l’autosurveillance glycémique chez les diabétiques insulinotraités

M. Azzouz (Dr) ∗ , H. Baghous (Dr) , A. Meftah (Pr) , R. Hannachi (Dr) , A. Boudiba (Pr) Service de diabétologie, CHU Alger centre, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : dr [email protected] (M. Azzouz) Objectif Évaluer l’autosurveillance glycémique (ASG) chez des diabétiques traités par insuline.

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Patients et méthode Soixante patients diabétiques (17 patients diabétiques de type 1 et 43 diabétiques de type 2), nous avons procédé à un questionnaire. Résultats Parmi les diabétiques traités par insuline à plus de 2 injections par jours, 24,39 % pratiquent l’autosurveillance moins de 2 fois par jour. Chez les diabétiques sous traitement oral, la majorité pratique l’ASG 2 fois par jour alors que, nous avons noté 15,85 % des patients qui pratiquent l’autosurveillance à raison de plus de 4 points par jour. Seule la moitié des patients diabétiques de type 1 tiennent un carnet de surveillance et seulement 41 % le présentent en consultation. L’autocontrôle est également insuffisant puisque seuls 58,85 % adaptent leurs doses d’insuline et il est quasi inexistant chez les sujets de moins de 20 ans (5,55 %). Discussion L’autosurveillance et l’autocontrôle glycémique restent encore très insuffisants chez les diabétiques de type 1 alors que les diabétiques de type 2 la pratiquent parfois par excès ! Les nombreux efforts effectués dans l’amélioration de la thérapeutique (insulines, matériel d’injection) ne peuvent suffire à eux seuls pour un bon équilibre glycémique. La place de l’éducation thérapeutique est primordiale afin de vaincre les réticences des patients. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.791 P541

Évaluation du niveau de connaissance de la maladie chez les diabétiques de type 1

M. Azzouz (Dr) ∗ , R. Hannachi (Dr) , A. Meftah (Dr) , H. Baghous (Dr) , A. Boudiba (Pr) Service de diabétologie, CHU Alger centre, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : dr [email protected] (M. Azzouz) Objectif Évaluer le niveau d’éducation des diabétiques de type 1 au sein de la consultation. Patients et méthode Chez 100 patients âgés de 15 à 50 ans, diabétiques de type 1 depuis au moins 2 ans, nous avons évalué le niveau de connaissance de la maladie. Résultats Quatre-vingt-neuf pour cent des patients avouent ne pas être encore « habitués » à la maladie. Soixante-dix pour cent seulement sont sous schéma optimisé basal-bolus. Treize pour cent des patients oublient au moins une fois par semaine leur injection d’insuline. Cinquante et un pour cent des patients savent qu’ils n’observent pas les règles diététiques notamment concernant le pain les fruits et les boissons. Vingt-deux pour cent n’observent pas l’autosurveillance. Seuls 24 % pratiquent plus test par jour. L’autocontrôle est celle-ci est parfois aléatoire devant des signes cliniques d’hyperglycémie, anticipatoire devant un repas riche en hydrate de carbone sans tenir compte toutefois des résultats de la glycémie capillaire 66 % des patients n’ont une notion sur le glucagon. Trentetrois pourcent des patients ont eu au moins 2 hospitalisations dues à la maladie. Malgré les conseils de leurs médecins, 67 % ont pratiqué le jeûne pendant au moins 10 jours avec des hypoglycémies fréquentes. Conclusion Le diabète de type 1 est une pathologie lourde du fait de la contrainte de la multiple injection et l’autosurveillance pluriquotidienne qu’il impose. De ce fait l’adhésion au traitement est difficile. L’éducation thérapeutique permet en grande partie d’améliorer l’observance thérapeutique et l’équilibre glycémique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.792 P542

Les facteurs de risque associés au diabète de type 2

M. Azzouz (Dr) ∗ , A. Meftah (Dr) , H. Baghous (Dr) , A. Boudiba (Pr) Service de diabétologie, CHU Alger centre, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : dr [email protected] (M. Azzouz)